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, mais une revanche à bon marché, permettant, sur
cette
terre, une scandaleuse économie d’énergie et de courage. Pour eux, le
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bien pu venir y faire ; il se demande à quoi rime
cette
horrible « Histoire », illustrée par les plus sanglants malentendus,
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rage qu’il nous donne aujourd’hui est la suite de
cette
Vie de Jésus, et les questions qu’il pose n’apparaissent pas moins pa
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re prise pour une explication. Je crains bien que
cette
modestie ne soit un peu trop ambitieuse. Car l’hypothèse de travail q
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reste alors, dans une deuxième partie, à défaire
cette
histoire trop bien faite, et à démolir, avec une sorte de minutieuse
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sépulcre, n’avaient pas trouvé le corps de Jésus.
Cette
création s’est faite sans qu’il soit nécessaire ou légitime de suppos
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ent alors de réfuter M. Couchoud. Dirons-nous que
cette
méfiance méthodique suffit à convaincre le lecteur qu’il s’agit bien
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el, la foi a déformé l’Histoire. Que l’on réforme
cette
histoire, cela ne saurait être au détriment de la foi. Car l’office d
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pouvoir d’une vocation peut s’exercer. Je voyais
cette
ville, où tout portait les marques des pensées qu’agitait cet homme ;
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it les marques des pensées qu’agitait cet homme ;
cette
ville habitée et gouvernée par des chrétiens ; cette cité où le clerc
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te ville habitée et gouvernée par des chrétiens ;
cette
cité où le clerc, le magistrat et le marchand adoraient le même Dieu,
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nd adoraient le même Dieu, dans le même langage ;
cette
unité vivante, cette communauté où toute pensée et toute action se ré
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Dieu, dans le même langage ; cette unité vivante,
cette
communauté où toute pensée et toute action se répondaient, où il étai
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quelle peut être la vocation de ce chrétien dans
cette
cité ? Ce chrétien en minorité dans une masse d’hommes qui, elle-même
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-on pas opposer une question préalable, brutale :
cette
vocation a-t-elle un sens concret ? Conduit-elle à des actes ? Et ces
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ait jamais eu ce cri, qui n’aurait jamais éprouvé
cette
détresse ! Quant à moi, pendant que je réfléchissais à ce que je deva
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s’excitant à une lutte impossible ? Je laisserai
cette
question ouverte. S’il est un fait patent, c’est que nous ne pouvons
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il existe un autre fait que je poserai en face de
cette
constatation si pessimiste : voici ce fait : Dieu peut tout ! Et c’es
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pel de toute l’humanité à la justice. Mais alors,
cette
forme du monde que le chrétien découvre pire encore que ne le pensaie
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e nous pouvions imaginer et souhaiter. Et c’est à
cette
transformation que nous appartenons de droit, dès l’instant où nous l
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l’instant où nous l’annonçons. Mais qu’est-ce que
cette
transformation ? Et de quel droit pouvons-nous l’annoncer ? Est-ce un
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subsister la moindre équivoque sur les motifs de
cette
acceptation. S’il annonce, au sens fort du terme, la transformation d
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aucun droit de prêcher. S’il annonce, s’il prêche
cette
transformation, non pas comme un désir mais comme une certitude, c’es
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s, de l’opportunisme sceptique. Si nous croyons à
cette
justice, nous ne pouvons autrement que de courir vers elle ! Nous ne
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chons une victoire acquise et le retour promis de
cette
justice ! ⁂ Il se peut que certains d’entre vous trouvent ces prélimi
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deux mots concernant ces scrupules, ou peut-être,
cette
objection informulée. La question que je viens d’esquisser à grands t
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le fait pas, qui d’autre est en mesure d’assumer
cette
charge inquiétante ? Si le chrétien ne pose pas ces questions, n’est-
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iques : est-il possible et nécessaire, partant de
cette
vocation, d’aboutir à ce que j’appellerai une politique chrétienne, u
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est la première question. Et si l’on répond non à
cette
première question, est-il possible alors, ou désirable, qu’un chrétie
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e. Vous dirai-je que c’est précisément à cause de
cette
similitude d’espérances, à cause de cette convergence apparente, à ca
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ause de cette similitude d’espérances, à cause de
cette
convergence apparente, à cause de cette tentation très réelle, que je
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cause de cette convergence apparente, à cause de
cette
tentation très réelle, que je suis amené à me méfier, ou tout au moin
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des raisons tactiques, nous passions sous silence
cette
radicale différence : le chrétien ne proteste pas seulement contre de
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e comprendre aux socialistes le sérieux absolu de
cette
distinction, nous risquons de prêcher contre Dieu en travaillant à le
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Et la réalité pratique et quotidienne montre que
cette
opposition est effective. L’homme des masses, le partisan, c’est l’ho
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le d’un chrétien dans la cité, mais qui n’est pas
cette
fois une utopie. Cela se passe au Japon, de nos jours. Certains d’ent
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sable, impuissante et antisociale. » Je crois que
cette
phrase exprime la plus grande vérité actuelle, c’est-à-dire la plus m
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la politique de nos cités. Commentons brièvement
cette
phrase. La cité moderne est en crise, parce que personne n’a su ou n’
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ous, c’est bien une tâche spirituelle : retrouver
cette
commune mesure de la pensée et de l’action, de la culture et de l’éco
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x qui se croient incroyants. Or c’est précisément
cette
tâche écrasante mais aussi enthousiasmante, cette tâche de recréer un
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cette tâche écrasante mais aussi enthousiasmante,
cette
tâche de recréer une mesure et une morale communautaire que se sont a
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prit ou à L’Ordre nouveau : la personne, c’est
cette
réalité que tout chrétien connaît : l’homme qui a reçu une vocation e
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s simplistes ; — dénoncer la mystique des partis,
cette
tyrannie démocratique ; combattre et dénoncer cette autre tyrannie qu
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tte tyrannie démocratique ; combattre et dénoncer
cette
autre tyrannie qui s’appelle la grande presse, et qui voudrait se fai
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ur, ne sera possible, que si l’on peut déduire de
cette
morale un système cohérent, englobant à la fois l’économie et la pens
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qui fonde tout le mouvement personnaliste, c’est
cette
formidable idée que tout homme a une vocation, et peut devenir une pe
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l’ont pas ? Où voulez-vous aller si vous refusez
cette
chance ? Et comment un chrétien pourrait-il m’opposer les objections
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sonnalistes. Qu’ils le fassent, qu’ils saisissent
cette
chance ; c’est encore une jeune espérance, mais c’est déjà une exigen
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ésent », dit saint Paul. Et je vous laisserai sur
cette
mise en demeure : « Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mais s
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ns rien savoir de Dieu que par Sa révélation dans
cette
Parole. Le Saint-Esprit ouvre nos cœurs à cette Parole, Il la rend vi
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s cette Parole. Le Saint-Esprit ouvre nos cœurs à
cette
Parole, Il la rend vivante et agissante en nous, en sorte qu’elle pro
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certain que si les Églises continuent à négliger
cette
question, la cessation des hostilités introduira une période de la pl
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sciplines de l’ère bourgeoise. Il se pourrait que
cette
exigence, surgissant d’un chaos matériel et spirituel, présente à nou
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urope après la Première Guerre mondiale. Ce sera,
cette
fois, beaucoup plus violent car la Deuxième Guerre mondiale a mis en
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ises Si les Églises chrétiennes ne donnent pas
cette
direction ferme et vraiment catholique (embrassant tous les aspects d
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hant ce qu’elle dit de la façon la plus directe à
cette
théologie. C’est ainsi que l’Église catholique romaine fut à la tête
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ales et culturelles des temps modernes ont toutes
cette
caractéristique commune : elles nient la vocation personnelle (que ce
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oupe ou entité collective) la liberté de réaliser
cette
vocation divine, unique et inaliénable. Un ordre social chrétien sera
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ème qui, mécaniquement, empêche la réalisation de
cette
vocation. Elle condamnera, par conséquent, au nom de la théologie, le
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’Intelligentzia. Dans le présent état des choses,
cette
collaboration organique fait défaut. Seuls les mouvements œcuméniques
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omme ailleurs, une minorité doucement persécutée.
Cette
persécution à coups d’épingle, de demi-sourires et d’ironies intellec
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asées sur « les derniers progrès de la science »,
cette
tolérance même qui se manifestait à l’égard des « survivances religie
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ses renonçaient sinon à leur âme même, du moins à
cette
véhémence flambante qui fut toujours signe et symbole de l’Esprit. Un
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grand Paul Claudel, pouvait écrire vers la fin de
cette
période qu’à la question : « Si le sel perd sa saveur, avec quoi la l
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ume toute une époque. Je pense qu’avec la guerre,
cette
époque a pris fin. Et je fonde cette croyance sur quelques faits. C’e
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c la guerre, cette époque a pris fin. Et je fonde
cette
croyance sur quelques faits. C’est un fait que le totalitarisme a rom
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lesse, formulent des doctrines nihilistes. Devant
cette
démission de la pensée et de la morale, l’État se voit forcé d’étendr
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indre, lire, voir, etc., mais quelle perturbation
cette
poussée vers l’esthétique peut-elle et doit-elle amener dans sa vie ?