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sse débilitante d’un « arrière-monde » qui serait
comme
une revanche contre tout l’imparfait de « ce bas-monde », mais une re
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ce qui lui apparaît, dans ses heures de lucidité,
comme
une effroyable tragi-comédie. Au fond, ce que l’homme ignore, ce sont
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le reproche de lâcheté. Le chrétien le considère
comme
un homme qui refuse d’accepter, dans toute sa violence, la question q
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ux-mêmes, de vivre à tout prix, le plus possible,
comme
si la vie était le bien absolu. C’est ici que nous entrons dans l’ord
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ue, est une attitude devant la « vie pratique » —
comme
on dit, mais y en a-t-il une autre ? —, une attitude qui se mêle cons
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rebâtir un monde à la mesure de l’homme considéré
comme
autonome, et « calculable » humainement. Le Plan est d’ores et déjà l
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me » peut être opposé utilement au christianisme,
comme
une « question » réelle et féconde. Mais en face de ce triomphe human
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ttitude d’un juge d’instruction qui aurait choisi
comme
prévenus les auteurs anonymes des évangiles et du livre des Actes. La
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obable d’un professeur.) M. Goguel ne fait-il pas
comme
les premiers croyants — et avec la même bonne foi — de la rétrohistoi
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ure et le dogme qui les jugent, et non l’inverse,
comme
l’a fort bien montré Max Dominicé à propos de Calvine. La seconde, c’
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ns sont devenues telles que l’action du chrétien,
comme
chrétien, ne vaut guère la peine qu’on en parle. J’irai même plus loi
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e. Nous sommes au monde, c’est vrai, mais non pas
comme
étant du monde. C’est là le sens de nos prières, de nos angoisses et
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nnonce, s’il prêche cette transformation, non pas
comme
un désir mais comme une certitude, c’est qu’elle a déjà été faite ! C
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cette transformation, non pas comme un désir mais
comme
une certitude, c’est qu’elle a déjà été faite ! Ce que nous annonçons
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s questions, et il faut qu’elles demeurent posées
comme
un grand signe d’interrogation au-dessus de ce que j’ai à vous dire m
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a question reste entière : que devons-nous faire,
comme
chrétiens, dans la cité ? Si l’Église n’est pas un parti, comment et
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r uniquement le prétendu matérialisme socialiste,
comme
si le christianisme était moins réaliste et comme si les chrétiens ne
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comme si le christianisme était moins réaliste et
comme
si les chrétiens ne vivaient pas aussi de pain. Le grand danger du so
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e seule phrase : un tel compromis n’est possible,
comme
un douloureux pis-aller, que s’il est par ailleurs dénoncé, ouverteme
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ment et pratiquement. Seules, elles sont apparues
comme
de fondamentales et créatrices objections de la foi à la forme du mon
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e établi, jusque dans le détail de la vie. Et si,
comme
chrétiens, vous ne trouvez pas dans le mouvement personnaliste tout c
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et la forme de leur témoignage. Qu’ils le fassent
comme
témoins du Dieu qui les envoie ! — Il se peut que certains reçoivent
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reçoivent l’ordre d’aller payer de leur personne,
comme
Kagawa dans les bas-fonds ou la prison. Qu’ils le fassent, si la foi
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guerre, mais autant, ou même plus, dans les pays
comme
les États-Unis. Dans la guerre moderne tout contribue à un abaissemen
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ue. Elle peut, par exemple, approuver un document
comme
la Charte de l’Atlantique qui n’émane pas d’une théologie, ni même di
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’osèrent plus, ni ne purent davantage, intervenir
comme
influences inspiratrices dans le débat culturel. L’abîme commença à s
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lle, ou la vocation d’un groupe et la considèrent
comme
dangereuse et scandaleuse. Ces doctrines sont par là incompatibles av
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ons purement humanistes ou religieusement neutres
comme
le progrès, la justice sociale (de gauche), ou l’ordre social (de dro
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t dominé par la doctrine de l’Église en question,
comme
c’est le cas dans les instituts catholiques et à l’Université calvini
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s que nous en venons à nous connaître nous-mêmes,
comme
ce n’est qu’en nous comprenant nous-mêmes que nous parvenons à connaî
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ct organique les créateurs de culture et l’Église
comme
telle — l’Église comme corps de doctrine et comme communauté. Sur ce
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urs de culture et l’Église comme telle — l’Église
comme
corps de doctrine et comme communauté. Sur ce plan tout reste à créer
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comme telle — l’Église comme corps de doctrine et
comme
communauté. Sur ce plan tout reste à créer. Et quelque chose doit êtr
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se l’avouer, les chrétiens devenaient, en Europe
comme
ailleurs, une minorité doucement persécutée. Cette persécution à coup
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qués de front au nom des principes non chrétiens (
comme
le nationalisme) qu’ils croyaient pouvoir tolérer ; qu’il a été abatt
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isent de moins en moins — et non de plus en plus,
comme
au siècle passé — à mettre en doute la vérité et la validité des dogm
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les ont à tendre une perche à ceux qui se noient.
Comme
laïque se tenant dans l’Église, et voyant au-dehors ses chances d’act
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lise offre un type de relations humaines viables,
comme
elle le fit aux siècles sombres, avant la floraison du Moyen âge, qui
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e et arriérée — académique — dans les arts sacrés
comme
vis-à-vis de la culture vivante, laissant celle-ci désorientée. Il s’
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un esprit réellement international, ou « global »
comme
disent les Américains, s’instaure sur notre planète, ce ne sera qu’au
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ttaient aux Églises pour le réaliser. Les Églises
comme
corps organisés ne peuvent que soutenir et encadrer l’action chrétien
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t encadrer l’action chrétienne. Celle-ci se fera,
comme
elle s’est toujours faite, par des personnes et par des petits groupe
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es petits groupes ; par quelques « fous de Dieu »
comme
saint François d’Assise ; par des gens de peu réunis dans une chambre
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trop grand… Peut-être même par des petites revues
comme
celle-ci ? 5. Kierkegaard veut dire par là : l’Incomparable, l’uniq
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ées, créent leur œuvre en tant que tels, militent
comme
tels, tandis que nos auteurs protestants ne le sont plus guère que de
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ècle dernier, chez les protestants, de déclarer —
comme
Gide le fait encore — qu’orthodoxie et protestantisme s’excluent mutu