1
le, pour chacun de nous, une question qui se pose
dans
la vie, que vous vous posiez avant de venir ici, et à laquelle, réell
2
r des oppositions qui n’existent, en réalité, que
dans
la mesure où l’on est décidé à refuser tous les conflits concrets et
3
ils comportent. Nous refusons toute problématique
dans
laquelle nous croyons distinguer une évasion hors des problèmes qui s
4
de notre sujet, cherchons à dégager leur réalité
dans
nos vies. 1. Il nous faut tout de suite dissiper un malentendu : par
5
l’homme par la seule force de Dieu, — par la foi.
Dans
les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salut. Certains humanist
6
-il voir là autre chose qu’une question de mots ?
Dans
l’un et l’autre cas, il s’agit bel et bien de savoir quel sens l’homm
7
éateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme
dans
son origine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa sourc
8
Car Dieu seul connaît l’homme dans son origine et
dans
sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa source, — et c’est en quo
9
ion d’avoir perdu la clef de ce qui lui apparaît,
dans
ses heures de lucidité, comme une effroyable tragi-comédie. Au fond,
10
e considère comme un homme qui refuse d’accepter,
dans
toute sa violence, la question que lui pose sans cesse la crise perpé
11
était le bien absolu. C’est ici que nous entrons
dans
l’ordre de l’éthique quotidienne. L’humaniste va chercher une solutio
12
ent de l’attitude de service et de sacrifice qui,
dans
tous les domaines, fait de lui un révolutionnaire, l’homme du risque
13
ur la vie n’est plus un chrétien à cet instant et
dans
cet acte ; il agit en humaniste. Il témoigne de sa défiance à l’endro
14
d’humaniste. Si je vous donne ces exemples, c’est
dans
l’espoir de provoquer quelques réactions. C’est aussi dans l’espoir d
15
poir de provoquer quelques réactions. C’est aussi
dans
l’espoir de vous faire mieux sentir à quel point l’humanisme, loin d’
16
ême une expression politique cohérente. On a cité
dans
les Débats, ces jours derniers, les écrits de MM. Fernandez2 et Guéhe
17
Guéhenno. Si intéressants et précis que soit l’un
dans
le détail de sa dialectique critique, et si généreux que se veuille l
18
critique, et si généreux que se veuille le second
dans
ses attaques contre un christianisme confondu d’ailleurs avec une cer
19
se trouve soustrait aux conflits naturels. Il vit
dans
un monde où il n’y aura bientôt plus — se dit-on — ni luttes sociales
20
me ? L’homme chrétien est à la fois ange et bête.
Dans
ce conflit perpétuel, il trouve sa joie et sa souffrance — peu import
21
chacun de nous, en tant qu’elle se trouve engagée
dans
un conflit réel et concret, exigeant une décision. 2. Ch. Westphal r
22
vre d’un savant spécialisé, au premier chef, mais
dans
un domaine susceptible d’intéresser le plus large public. On se souvi
23
foi ? M. Goguel incline vers l’effet. Suivons-le
dans
sa déduction. Dans une première partie qui décrit d’une façon remarqu
24
cline vers l’effet. Suivons-le dans sa déduction.
Dans
une première partie qui décrit d’une façon remarquable les diverses f
25
M. Goguel met en lumière une évolution constante
dans
le sens prévu par son hypothèse, une concrétisation toujours plus rig
26
e du fait de la résurrection. Il lui reste alors,
dans
une deuxième partie, à défaire cette histoire trop bien faite, et à d
27
». Et l’on a spontanément imaginé les conditions
dans
lesquelles les femmes, venues au sépulcre, n’avaient pas trouvé le co
28
ses principes soit l’élimination de tout ce qui,
dans
le texte biblique, paraît en soi contradictoire ou invraisemblable ;
29
livre des Actes. La méfiance règne en permanence
dans
son esprit : mais c’est une attitude « scientifique » nullement scept
30
al, on est frappé de voir que le récit se trouve,
dans
tous les cas, affadi et banalisé. Si l’on voit bien ce qui pouvait po
31
ent-ils pas, bien plus que nous, capables de voir
dans
les contradictions mêmes d’un récit, la marque de la vie et des passi
32
s qu’on imagine un groupe de femmes qui pénètrent
dans
un tombeau, qui le trouvent vide, qui voient un ange, et voici que ce
33
ote critique de La Foi à la résurrection de Jésus
dans
le christianisme primitif, de Maurice Goguel, publié à la Librairie E
34
mage d’un clerc en vêtements moyenâgeux circulant
dans
les perspectives d’un tableau de maître italien. La somme de saint Th
35
voir été conçu pour demeurer à portée de la main,
dans
les limites où le pouvoir d’une vocation peut s’exercer. Je voyais ce
36
magistrat et le marchand adoraient le même Dieu,
dans
le même langage ; cette unité vivante, cette communauté où toute pens
37
onc mon rêve, mon imagination de l’homme chrétien
dans
la cité chrétienne. Quelques jours plus tard, je me vis obligé de tr
38
adémique. Les termes de chrétien et de cité, qui,
dans
l’image moyenâgeuse me paraissaient se correspondre et s’ordonner si
39
s’ordonner si simplement, me semblèrent soudain,
dans
la réalité des villes modernes, privés de toute espèce de commune mes
40
a foi. Je n’étonnerai personne si je constate que
dans
l’humanité contemporaine, le chrétien n’est plus le type normal. Il t
41
r : — quelle peut être la vocation de ce chrétien
dans
cette cité ? Ce chrétien en minorité dans une masse d’hommes qui, ell
42
hrétien dans cette cité ? Ce chrétien en minorité
dans
une masse d’hommes qui, elle-même, paraît tellement impuissante sur l
43
personne ne l’écoute plus, qu’on le laisse parler
dans
ses temples justement parce qu’on ne le craint plus ? Et dès lors, à
44
en plus restreint ? À la question de sa vocation
dans
la cité, ne devra-t-on pas opposer une question préalable, brutale :
45
laïque quelconque apparaît tout à fait dérisoire
dans
la « cité » telle qu’elle est devenue. Ni les congrégations économiqu
46
L’observation objective du monde ramène le clerc
dans
sa chambrette, et le chrétien dans sa paroisse. Elle conclut au scept
47
amène le clerc dans sa chambrette, et le chrétien
dans
sa paroisse. Elle conclut au scepticisme, et au pessimisme intégral.
48
Dieu peut tout ! Et c’est à Dieu que nous disons
dans
toutes les églises chrétiennes : « Que Ton règne vienne ! » Or, une t
49
adresse une vocation. Et alors, nous voici placés
dans
une situation toute nouvelle. Nous n’avons plus à supputer nos chance
50
brement si oui ou non cela vaut la peine d’entrer
dans
la tourmente de la cité. Nous prions : « Que Ton règne vienne ! » et
51
aul. Tout le secret de notre vocation est contenu
dans
ces mots-là, et si je parvenais ce soir à vous les rendre vivants et
52
mation, ce sont là les deux termes qui s’opposent
dans
notre vie, qui commandent notre vocation. La forme de ce monde : vous
53
re action : nous attestons la justice apparue, et
dans
l’élan de notre action de grâce, prisonniers que nous sommes de la fo
54
rappelant la situation très précaire du chrétien
dans
la cité telle qu’elle est devenue. À la question : D’où venons-nous ?
55
des questions dernières, si ce n’est le chrétien,
dans
la cité contemporaine ? Et s’il ne le fait pas, qui d’autre est en me
56
re vous ont, dès longtemps, résolu ces questions,
dans
la mesure où cela se peut. Mais il fallait qu’elles fussent posées, t
57
j’ai à vous dire maintenant. Vocation du chrétien
dans
la cité : nous l’avons définie par deux mouvements : une protestation
58
ossible alors, ou désirable, qu’un chrétien entre
dans
l’un ou l’autre des partis existants, et fasse sienne la cause de ce
59
nt accomplir tout leur devoir, toute leur mission
dans
la cité, que d’une seule et unique manière, et c’est en devenant et e
60
entière : que devons-nous faire, comme chrétiens,
dans
la cité ? Si l’Église n’est pas un parti, comment et où faut-il que n
61
qui constituent des forces politiques et sociales
dans
la cité française d’aujourd’hui. Nous entrerions dans un débat terrib
62
la cité française d’aujourd’hui. Nous entrerions
dans
un débat terriblement technique et faussement précis, et nous aurions
63
u travail ; il revendique une justice plus grande
dans
la société : si nous ne protestons pas plus fort que lui, si nous ne
64
ardons-nous de le condamner ! C’est lui qui fait,
dans
l’incroyance, ce que nous aurions dû faire dans la foi. — Mais si l’o
65
, dans l’incroyance, ce que nous aurions dû faire
dans
la foi. — Mais si l’on refuse d’attaquer le socialisme, faudra-t-il a
66
tions pratiques seront peut-être aussi les mêmes,
dans
bien des cas. Mais les motifs premiers, les buts derniers sont autres
67
de pain. Le grand danger du socialisme n’est pas
dans
son matérialisme, mais dans sa fausse spiritualité ; dans ce qu’il a
68
socialisme n’est pas dans son matérialisme, mais
dans
sa fausse spiritualité ; dans ce qu’il a de meilleur, non dans ce qu’
69
matérialisme, mais dans sa fausse spiritualité ;
dans
ce qu’il a de meilleur, non dans ce qu’il a de pire ; dans la tentati
70
e spiritualité ; dans ce qu’il a de meilleur, non
dans
ce qu’il a de pire ; dans la tentation qu’il nous offre d’un idéal hu
71
u’il a de meilleur, non dans ce qu’il a de pire ;
dans
la tentation qu’il nous offre d’un idéal humanitaire en lieu et place
72
es. Pensant à eux, je résumerai toute ma critique
dans
une seule phrase : un tel compromis n’est possible, comme un douloure
73
ertement antichrétiens qu’il donne à toute action
dans
le cadre du parti. Mais si je refuse ce parti, c’est aussi parce qu’i
74
lègue à la majorité le souci de ses décisions. Et
dans
ce sens précis, il faut bien dire que les partis sont les agents les
75
faut agir ! Pourtant, la vocation qui nous envoie
dans
la cité reste impérieuse ! Alors quoi ? direz-vous, que reste-t-il pr
76
-on —, et qui vous laisse en fin de compte le bec
dans
l’eau ? J’aurais renoncé à vous parler ce soir si je n’avais eu à vou
77
onc deux exemples concrets de vocation chrétienne
dans
la cité. Et d’abord, à l’image que je vous donnais en débutant du cl
78
e je vous donnais en débutant du clerc moyenâgeux
dans
la cité thomiste, j’opposerai une image moderne, qui est aussi celle
79
image moderne, qui est aussi celle d’un chrétien
dans
la cité, mais qui n’est pas cette fois une utopie. Cela se passe au J
80
isie capitaliste qui se développe très rapidement
dans
le Japon d’avant la guerre, il comprend qu’il lui est impossible de s
81
e le scandale social. Aucun parti n’existe encore
dans
son pays, qui se consacre à la défense des intérêts de la classe oppr
82
de sa personne ? Kagawa n’hésite pas. Il va vivre
dans
les bas-fonds. Avec un peu d’argent que lui donne une mission américa
83
très peu d’argent — il loue une espèce de baraque
dans
le quartier le plus mal famé de la grande ville de Kobé, et se met à
84
s ce devoir en appelle d’autres. Kagawa recueille
dans
sa case, des malades, des chômeurs, des vieillards, des enfants aband
85
te description de sa vie telle qu’il l’a racontée
dans
une espèce d’autobiographie romancée qu’on a traduite en France sous
86
ce titre : Avant l’aube g. Voilà bien le chrétien
dans
la cité : l’homme au service des hommes, bafoué, injurié, battu, expl
87
rand mouvement syndicaliste. Vocation du chrétien
dans
la cité. Tout le pouvoir de Kagawa se résume en effet dans ce seul mo
88
ité. Tout le pouvoir de Kagawa se résume en effet
dans
ce seul mot de vocation. Il n’agit pas au bénéfice d’un parti. Il prê
89
étien est faite par des vocations précises reçues
dans
la prière, avec crainte et tremblement, et non pas revendiquées par l
90
st-à-dire des intellectuels. Notre premier devoir
dans
la cité n’est-il pas de travailler en tant qu’intellectuels, — de mêm
91
l’action sociale, à jouer les Kagawa, et à vivre
dans
les quartiers miséreux, ne serait-ce pas aussi faillir à notre vocati
92
is vous faire comprendre maintenant. La voici : «
Dans
des époques de transition des bases culturelles, la critique qui ne j
93
tre cherchée sérieusement nulle part ailleurs que
dans
la religion. L’histoire des grandes civilisations, c’est l’histoire d
94
plifier, de leur morale. Et toute morale se fonde
dans
une religion, même la morale de ceux qui se croient incroyants. Or c’
95
l’homme qui a reçu une vocation et qui lui obéit
dans
ses actes. Voici ce que disent les personnalistes : l’État et les ins
96
ein exercice de sa vocation personnelle. Et c’est
dans
cet esprit qu’il s’agit de rebâtir l’économie et les cadres sociaux.
97
e tout ce qui s’oppose au libre jeu des vocations
dans
la cité : dénoncer le capitalisme avec son principe immoral de la spé
98
, et doit devenir une personne, — idée qu’apporta
dans
le monde le message de l’apôtre Paul, idée centrale de la doctrine de
99
ctique de rupture avec le désordre établi, jusque
dans
le détail de la vie. Et si, comme chrétiens, vous ne trouvez pas dans
100
vie. Et si, comme chrétiens, vous ne trouvez pas
dans
le mouvement personnaliste tout ce qu’exige votre foi, eh bien, raiso
101
ls ont fait depuis cent ans déjà. Nous sommes nés
dans
un monde où tout est en désordre. Nous savons ce que vaut l’aune de c
102
et de l’État, de reprendre les choses à la base,
dans
leur réalité dernière, métaphysique et religieuse. Qui aura ce courag
103
re, ce que l’homme fait mal. Telle est sa liberté
dans
l’action, dans l’échec, dans l’espérance et la protestation, dans l’a
104
mme fait mal. Telle est sa liberté dans l’action,
dans
l’échec, dans l’espérance et la protestation, dans l’annonce d’un mon
105
Telle est sa liberté dans l’action, dans l’échec,
dans
l’espérance et la protestation, dans l’annonce d’un monde nouveau. ⁂
106
ans l’échec, dans l’espérance et la protestation,
dans
l’annonce d’un monde nouveau. ⁂ Je n’ai pas cherché ce soir à vous dé
107
rdre d’aller payer de leur personne, comme Kagawa
dans
les bas-fonds ou la prison. Qu’ils le fassent, si la foi leur permet
108
e leur vocation pourrait s’exercer dès maintenant
dans
leur domaine quotidien, celui de la pensée et de l’action auquel trav
109
e, de protester contre elle, et d’annoncer sa foi
dans
la transformation promise de toutes choses. « Ne vous conformez pas à
110
ai 1935, p. 387-416. g. Rougemont en rend compte
dans
la livraison de septembre 1931 de Foi et Vie .
111
pouvons rien savoir de Dieu que par Sa révélation
dans
cette Parole. Le Saint-Esprit ouvre nos cœurs à cette Parole, Il la r
112
Paul appelle « les fruits de l’Esprit ». On sent
dans
ces études un constant effort de fidélité humble pour ne pas trahir l
113
déflation de la culture classique, non seulement
dans
les pays ruinés par la guerre, mais autant, ou même plus, dans les pa
114
ruinés par la guerre, mais autant, ou même plus,
dans
les pays comme les États-Unis. Dans la guerre moderne tout contribue
115
ou même plus, dans les pays comme les États-Unis.
Dans
la guerre moderne tout contribue à un abaissement du niveau intellect
116
pes de culture de la période d’avant-guerre, même
dans
les pays vainqueurs. Dans les pays conquis la jeunesse accusera la cu
117
de d’avant-guerre, même dans les pays vainqueurs.
Dans
les pays conquis la jeunesse accusera la culture de la génération pré
118
puissant de repartir à neuf et de ne pas retomber
dans
les erreurs traditionnelles ou revenir aux disciplines de l’ère bourg
119
in de chefs, la violence de la guerre transportée
dans
le domaine de l’esprit, un goût d’aventure, mais aussi une extrême si
120
ens étymologique du mot — de solutions « totale »
dans
le domaine de la culture. Car l’époque bourgeoise a été une ère de di
121
is si une Église veut être en mesure d’intervenir
dans
le développement de la culture, elle doit être fondée sur une doctrin
122
dont la théologie est vague n’a plus rien à dire
dans
le domaine de la culture. Une telle Église peut donner un avis sur le
123
e politique, inspirée par un pur humanisme. Mais,
dans
le domaine de la culture, il en est tout à fait autrement. Ici une Ég
124
antage, intervenir comme influences inspiratrices
dans
le débat culturel. L’abîme commença à s’ouvrir entre l’Église et la c
125
opposition à elle et devient difficile à intégrer
dans
une conception chrétienne du monde. Ceci est particulièrement frappan
126
enne du monde. Ceci est particulièrement frappant
dans
les pays protestants où le souci de rattacher tout travail de culture
127
pour collaborer à la création d’un ordre culturel
dans
le chaos de demain ? Nous proposons une réponse simple. Les Églises p
128
doctrine ferme et complète. Elles auront autorité
dans
la mesure où elles interviendront au nom de leur théologie. Elles aur
129
atégorie intermédiaire qui paraît la plus féconde
dans
le domaine culturel et social est celle de Vocation (au sens calvinis
130
et luthérien du mot, qui est plus large que celui
dans
lequel l’entend Rome). L’Évangile nous apprend que chaque homme est s
131
genre et qui lui confère une dignité inaliénable
dans
la mesure où il obéit à cet appel. C’est le principe fondamental de t
132
bles avec l’ordre chrétien qui présuppose l’union
dans
la diversité. Toutes les doctrines unitariennes, cherchant à établir
133
e la diversité des dons, la diversité des membres
dans
un même corps, beaucoup de maisons dans le Royaume de Dieu. Un ordre
134
s membres dans un même corps, beaucoup de maisons
dans
le Royaume de Dieu. Un ordre social ne peut être qualifié de chrétien
135
unitarien. Il sera fédéral plutôt que centralisé (
dans
les domaines culturels, religieux et sociaux). Il placera les droits
136
a théologie, les grandes machines bureaucratiques
dans
lesquelles les individus sont abstraitement dirigés selon les besoins
137
elle. Elle condamnera le système du capital privé
dans
la mesure où le mouvement des biens de la puissance matérielle y est
138
exemple, une redéfinition des « quatre libertés »
dans
les conditions de fonctionnement d’une doctrine chrétienne de la voca
139
éforme du moment. Elles cesseront d’être traînées
dans
le sillage de mouvements entrepris par d’autres, avec des motifs et p
140
res ou non chrétiens, et que tout l’enseignement,
dans
chaque matière, y soit dominé par la doctrine de l’Église en question
141
trine de l’Église en question, comme c’est le cas
dans
les instituts catholiques et à l’Université calviniste de Hollande. M
142
le facteur universaliste, il est nécessaire que,
dans
les écoles confessionnelles, un enseignement suffisamment poussé des
143
l’union (fédérale ou œcuménique) de ces vocations
dans
un ensemble beaucoup plus large — le corps et ses membres ; ne jamais
144
plus étroite entre l’Église et l’Intelligentzia.
Dans
le présent état des choses, cette collaboration organique fait défaut
145
riens et écrivains de travailler pour les Églises
dans
leur ensemble. Mais la plupart des confessions (spécialement les prot
146
ècle, et qui se posaient en termes intraduisibles
dans
les catégories théologiques traditionnelles. Quant aux fidèles, ils a
147
ra-t-on ? », les catholiques modernes répondaient
dans
l’ensemble : « Avec du sucre ! » Remarque hélas valable pour bien d’a
148
pouvoir tolérer ; qu’il a été abattu finalement,
dans
ses formes déclarées et spectaculaires tout au moins ; et que son élé
149
l’époque de la défensive est terminée pour elles,
dans
notre temps, c’est poser aux Églises chrétiennes un dilemme très net
150
eussent été contraintes de subir en se rendant. (
Dans
ce « presque » est là différence entre honneur et honte, vie et mort.
151
En d’autres termes, les Églises ne trouvent plus
dans
le monde des doctrines hostiles, mais un vide doctrinal sans précéden
152
rche à ceux qui se noient. Comme laïque se tenant
dans
l’Église, et voyant au-dehors ses chances d’action, et la misère du t
153
r sa position méfiante et arriérée — académique —
dans
les arts sacrés comme vis-à-vis de la culture vivante, laissant celle
154
es de la vie. 4. Que l’Église affirme avec force,
dans
le domaine politique, la Transcendance de son chef, contre tous les a
155
cuménique revêt une importance politique capitale
dans
notre siècle : il peut offrir le modèle même d’une union mondiale dan
156
l peut offrir le modèle même d’une union mondiale
dans
le respect des diversités traditionnelles. Que dis-je, il peut ! Il l
157
nt François d’Assise ; par des gens de peu réunis
dans
une chambre ; par des mystiques qui n’auront l’air de rien ; par des
158
s, tandis que les autres sont entrés (ou rentrés)
dans
le catholicisme et se donnent, sans la moindre équivoque, pour des cr
159
n Auden, ils sont, certes, des chrétiens déclarés
dans
leur œuvre, mais l’épithète de protestant leur convient aussi peu que
160
rès au nombre des catholiques, protestants, etc.,
dans
le monde, depuis quatre siècles, il reste qu’aujourd’hui beaucoup d’a
161
siècle ? Je crois qu’il convient de les chercher
dans
un récent passé théologique. Il était de mise, au siècle dernier, che
162
rme. Or il est clair que le libre examen, conduit
dans
un climat rationaliste, n’est pas une attitude de créateur. L’art sup
163
e, initié par Karl Barth, un renouveau protestant
dans
la littérature. 4° Dernière remarque : la seule influence importante
164
d’essayistes des jeunes générations, en Europe et
dans
les deux Amériques, s’en sont déclarés tributaires.) Or la pensée de
165
erkegaard, qui représente l’extrémisme protestant
dans
sa pureté, dépasse notoirement l’antinomie du moralisme et de l’esthé
166
de partir pour poser le problème qui vous occupe
dans
ses termes les plus actuels ? k. Rougemont Denis de, « [Réponse à
167
e vers l’esthétique peut-elle et doit-elle amener
dans
sa vie ? Vous voyez notre thème central, assez précis, et notre but :
168
avec les étudiants qui s’inquiètent de la beauté
dans
l’existence actuelle… »