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uel sens l’homme veut donner à sa vie, comment il
doit
vivre pour mieux vivre. Mais alors, en quoi les deux conceptions s’o
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le qu’injurieux, si l’on songe que ce « paradis »
doit
être payé ici-bas du mépris des garanties humaines les plus élémentai
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ussé jusqu’aux réalisations effectives que semble
devoir
commander une foi véritable en l’humain. Le communisme est le véritab
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diter sur la manière dont ce chrétien pourrait ou
devrait
exercer une vocation condamnée par avance à demeurer inefficace ? Le
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t ? À la question de sa vocation dans la cité, ne
devra-t
-on pas opposer une question préalable, brutale : cette vocation a-t-e
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t à moi, pendant que je réfléchissais à ce que je
devais
vous dire ce soir, j’ai éprouvé plus que jamais le sentiment d’une gr
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is que les églises ne peuvent accomplir tout leur
devoir
, toute leur mission dans la cité, que d’une seule et unique manière,
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l faut avouer que la question reste entière : que
devons
-nous faire, comme chrétiens, dans la cité ? Si l’Église n’est pas un
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qui fait, dans l’incroyance, ce que nous aurions
dû
faire dans la foi. — Mais si l’on refuse d’attaquer le socialisme, fa
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ont autres. Et ce sont ces motifs et ces buts qui
doivent
donner aux mots leur sens réel. Nous trahirions la foi qui doit nous
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x mots leur sens réel. Nous trahirions la foi qui
doit
nous animer si, pour des raisons tactiques, nous passions sous silenc
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ir, mais une justice divine, déjà réalisée. Notre
devoir
de charité ne serait-il pas alors de déclarer ouvertement aux sociali
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borne pas là : prêcher, certes, c’est son premier
devoir
, mais ce devoir en appelle d’autres. Kagawa recueille dans sa case, d
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rêcher, certes, c’est son premier devoir, mais ce
devoir
en appelle d’autres. Kagawa recueille dans sa case, des malades, des
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ts, c’est-à-dire des intellectuels. Notre premier
devoir
dans la cité n’est-il pas de travailler en tant qu’intellectuels, — d
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n tant qu’intellectuels, — de même que le premier
devoir
de l’ingénieur reste de faire des plans et des calculs, et non pas de
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t les personnalistes : l’État et les institutions
doivent
être mis au service de l’homme ; or, c’est l’inverse qui se passe auj
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se passe aujourd’hui ; l’État et les institutions
doivent
avoir pour seul but d’assurer à chacun le libre et le plein exercice
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donner à la société de demain une déclaration des
devoirs
de l’homme envers lui-même et son prochain. Mais d’abord il s’agit, p
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a une vocation, et peut devenir une personne, et
doit
devenir une personne, — idée qu’apporta dans le monde le message de l
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s reçoivent l’ordre d’aller là où je crois ne pas
devoir
aller. Qu’ils le fassent, si c’est là leur mission, et la forme de le
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sations expéditives d’allures totalitaires. Le
devoir
des Églises Si les Églises chrétiennes ne donnent pas cette direct
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ervenir dans le développement de la culture, elle
doit
être fondée sur une doctrine ferme, sur une théologie qui soit en mêm
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’elle est attentive à préserver les droits et les
devoirs
de la critique théologique sur tous les plans et pas seulement d’une
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ligieux et sociaux). Il placera les droits et les
devoirs
de l’individu (c’est-à-dire de l’individu chargé d’une vocation) avan
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du chargé d’une vocation) avant les droits et les
devoirs
de l’État (l’organisme dont le devoir est d’assurer la liberté de l’i
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its et les devoirs de l’État (l’organisme dont le
devoir
est d’assurer la liberté de l’individu au point de vue matériel).
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on des individus, mettra toujours l’accent sur le
devoir
plutôt que sur les droits. Prenons l’exemple de l’armée : les règleme
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pas les droits d’un capitaine mais seulement ses
devoirs
et ses fonctions. Il va sans dire que l’organisation de l’armée est t
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apitaine aura toujours les moyens d’accomplir son
devoir
: c’est là sa liberté, il n’en a pas d’autres. Or l’Ecclesia militans
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ixant les droits de l’individu indépendamment des
devoirs
de sa charge. 2) Une doctrine chrétienne qui prend au sérieux le fait
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’intérêt national ou la prospérité économique. Le
devoir
des Églises est de repenser toutes ces catégories et de les critiquer
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uer d’un point de vue spécifiquement chrétien. Il
doit
y avoir, par exemple, une redéfinition des « quatre libertés » dans l
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ois distinction et intégration. Ces deux éléments
devraient
être conciliés et sauvegardés avec vigilance — l’élément d’universali
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Sur ce plan tout reste à créer. Et quelque chose
doit
être créé si nous voulons éviter que la culture de demain se développ
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ités traditionnelles. Que dis-je, il peut ! Il le
doit
, et de toute urgence ! S’il y échoue, je ne vois aucune raison d’atte
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t citoyens qu’esthètes, pensez-vous que ceci soit
dû
à une orientation théologique, à des circonstances historiques, au ha
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sique ? Je veux dire, non pas la question banale,
doit
-il ou non écrire, peindre, lire, voir, etc., mais quelle perturbation
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tion cette poussée vers l’esthétique peut-elle et
doit
-elle amener dans sa vie ? Vous voyez notre thème central, assez préci