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anisme (mars 1933)a b Je ne suis pas venu pour
vous
apporter un exposé systématique ou historique, mais bien pour poser d
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atique ou historique, mais bien pour poser devant
vous
quelques questions, définir à grands traits des antithèses à dessein
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ts des antithèses à dessein forcées, et provoquer
vos
objections, plutôt qu’une adhésion muette à des constatations prudemm
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e nous, une question qui se pose dans la vie, que
vous
vous posiez avant de venir ici, et à laquelle, réellement, vous cherc
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s, une question qui se pose dans la vie, que vous
vous
posiez avant de venir ici, et à laquelle, réellement, vous cherchez à
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ez avant de venir ici, et à laquelle, réellement,
vous
cherchez à répondre ? En un mot, est-ce une question existentielle —
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c’est exprimer un vœu, un vœu d’humaniste. Si je
vous
donne ces exemples, c’est dans l’espoir de provoquer quelques réactio
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quelques réactions. C’est aussi dans l’espoir de
vous
faire mieux sentir à quel point l’humanisme, loin d’être une simple c
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s données du problème avaient un peu changé, — si
vous
me permettez cet euphémisme académique. Les termes de chrétien et de
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, pendant que je réfléchissais à ce que je devais
vous
dire ce soir, j’ai éprouvé plus que jamais le sentiment d’une grande
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çu un ordre, et que cet ordre vient de Dieu. « Ne
vous
conformez pas à ce siècle présent, mais soyez transformés », dit sain
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nu dans ces mots-là, et si je parvenais ce soir à
vous
les rendre vivants et présents, et si vous n’emportiez d’ici que le s
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soir à vous les rendre vivants et présents, et si
vous
n’emportiez d’ici que le seul souvenir de ces mots, je penserais avoi
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ces mots, je penserais avoir atteint mon but. Ne
vous
conformez pas, — mais soyez transformés. Nous n’appartenons pas à la
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commandent notre vocation. La forme de ce monde :
vous
savez ce qu’elle est, et vous savez qu’elle est mauvaise. La forme de
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forme de ce monde : vous savez ce qu’elle est, et
vous
savez qu’elle est mauvaise. La forme de ce monde, ce sont toutes les
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voudrais mettre l’accent sur ce mot-là, afin que
vous
ne pensiez pas qu’il ne s’agit ici que de pathos sentimental. Action,
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cette justice ! ⁂ Il se peut que certains d’entre
vous
trouvent ces préliminaires terriblement théologiques. Il se peut que
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peut que ma définition de la vocation du chrétien
vous
ait paru, dès le principe, assez abstraite. Me voilà bien loin, pense
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cipe, assez abstraite. Me voilà bien loin, pensez-
vous
, des problèmes concrets que pose la cité. Encore un qui s’évade ! Enc
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ges… Peut-être qu’un ou deux, ou beaucoup d’entre
vous
, sont en train de penser cela. Avant d’aborder le problème de l’actio
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a transformation radicale de toutes choses. Et je
vous
demande, maintenant, si l’on a le droit de se mettre en route avant d
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vocation première ? Je pense que beaucoup d’entre
vous
ont, dès longtemps, résolu ces questions, dans la mesure où cela se p
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signe d’interrogation au-dessus de ce que j’ai à
vous
dire maintenant. Vocation du chrétien dans la cité : nous l’avons déf
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vue, plus conforme à notre espérance de justice.
Vous
dirai-je que c’est précisément à cause de cette similitude d’espéranc
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ans la cité reste impérieuse ! Alors quoi ? direz-
vous
, que reste-t-il pratiquement ? Va-t-on nous renvoyer une fois de plus
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si vrai, mais si « abstrait » — dit-on —, et qui
vous
laisse en fin de compte le bec dans l’eau ? J’aurais renoncé à vous p
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de compte le bec dans l’eau ? J’aurais renoncé à
vous
parler ce soir si je n’avais eu à vous offrir que ces négations néces
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renoncé à vous parler ce soir si je n’avais eu à
vous
offrir que ces négations nécessaires. Car on ne peut refuser ce qui e
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ui existe qu’au nom d’une volonté de création. Je
vous
proposerai donc deux exemples concrets de vocation chrétienne dans la
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ienne dans la cité. Et d’abord, à l’image que je
vous
donnais en débutant du clerc moyenâgeux dans la cité thomiste, j’oppo
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se passe au Japon, de nos jours. Certains d’entre
vous
connaissent probablement la biographie de Kagawa, le chef du jeune Ja
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ctions de la foi à la forme du monde. Mais, direz-
vous
encore, nous ne sommes pas tous des Jérémie, des Paul, des Luther, de
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use et troublante question. Nous sommes, me direz-
vous
, des étudiants, c’est-à-dire des intellectuels. Notre premier devoir
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e, professionnelle ? Je n’aurai pas le cynisme de
vous
répondre que ce serait là peut-être un remède tout trouvé à la crise
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n… J’espère avoir une solution moins défaitiste à
vous
offrir. — Et ce sera mon second exemple. Un écrivain américain de ces
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ense très bien la substance de ce que je voudrais
vous
faire comprendre maintenant. La voici : « Dans des époques de transit
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agit de rebâtir l’économie et les cadres sociaux.
Vous
voyez que nous retrouvons l’exigence spirituelle du chrétien. Mais vo
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trouvons l’exigence spirituelle du chrétien. Mais
vous
voyez aussi qu’il s’agit là d’une révolution profonde, car rien n’est
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iste ne se donne pas pour un mouvement chrétien ;
vous
y trouverez des hommes de toutes croyances et de toutes incroyances.
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qui commence, malgré les doutes des suiveurs ; 2°
vous
pouvez tous, tant que vous êtes, aider le mouvement personnaliste à s
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utes des suiveurs ; 2° vous pouvez tous, tant que
vous
êtes, aider le mouvement personnaliste à se développer. Lisez la revu
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a revue Esprit , lisez L’Ordre nouveau , mettez-
vous
en rapport avec leurs groupes : vous y trouverez toute une tactique n
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eau , mettez-vous en rapport avec leurs groupes :
vous
y trouverez toute une tactique nouvelle d’action sociale, toute une t
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dans le détail de la vie. Et si, comme chrétiens,
vous
ne trouvez pas dans le mouvement personnaliste tout ce qu’exige votre
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dans le mouvement personnaliste tout ce qu’exige
votre
foi, eh bien, raison de plus pour l’apporter ! Le chrétien n’est-il p
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ourage, si les chrétiens ne l’ont pas ? Où voulez-
vous
aller si vous refusez cette chance ? Et comment un chrétien pourrait-
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chrétiens ne l’ont pas ? Où voulez-vous aller si
vous
refusez cette chance ? Et comment un chrétien pourrait-il m’opposer l
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disant : nous préférons un mensonge applicable à
votre
vérité trop désintéressée, — tous les autres, mais pas les chrétiens.
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un monde nouveau. ⁂ Je n’ai pas cherché ce soir à
vous
décrire impartialement la situation : il eût fallu beaucoup plus de n
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la transformation promise de toutes choses. « Ne
vous
conformez pas à ce siècle présent », dit saint Paul. Et je vous laiss
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pas à ce siècle présent », dit saint Paul. Et je
vous
laisserai sur cette mise en demeure : « Ne vous conformez pas à ce si
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e vous laisserai sur cette mise en demeure : « Ne
vous
conformez pas à ce siècle présent, mais soyez transformés par le reno
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par le renouvellement de l’intelligence, afin que
vous
discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et
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conviendrait de partir pour poser le problème qui
vous
occupe dans ses termes les plus actuels ? k. Rougemont Denis de, «
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antage moralistes et citoyens qu’esthètes, pensez-
vous
que ceci soit dû à une orientation théologique, à des circonstances h
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ain, ou même spirituel, cela comporte-t-il ? Avez-
vous
des vœux ou suggestions en ce domaine ? 2) Sur un plan beaucoup plus
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2) Sur un plan beaucoup plus général, que diriez-
vous
à un étudiant en mal de poésie, de roman, de peinture ou de musique ?
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tique peut-elle et doit-elle amener dans sa vie ?
Vous
voyez notre thème central, assez précis, et notre but : converser ave