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s, marquons-le bien, il s’agit de salut. Certains
humanistes
le nieront. Ils me diront que, là où le chrétien parle de salut, eux
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dant à l’humanité, pour les autres, immanent. Les
humanistes
accusent les chrétiens d’une sorte de lâcheté. Ils les accusent d’avo
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r pour malade actuellement ? Aux yeux de certains
humanistes
, peut-être. Aux yeux du chrétien, non ; le conflit est plus grave, ca
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, et non pour Dieu. C’est maintenant au tour de l’
humaniste
d’endosser le reproche de lâcheté. Le chrétien le considère comme un
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té de se soumettre à ce qui juge la vie. Chez les
humanistes
, volonté de vivre par eux-mêmes, de vivre à tout prix, le plus possib
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entrons dans l’ordre de l’éthique quotidienne. L’
humaniste
va chercher une solution humaine qui lui permettra d’assurer ce bien
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a foi, qu’une vaste entreprise d’assurance-vie. L’
humaniste
pourra répondre qu’à ses yeux, le christianisme n’est qu’une assuranc
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étien à cet instant et dans cet acte ; il agit en
humaniste
. Il témoigne de sa défiance à l’endroit de la Providence. Ce mot peut
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bonheur » imprévu, pousse en réalité le cri d’un
humaniste
, c’est-à-dire d’un homme, pour qui la valeur absolue est la vie, non
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cela est mauvais, immoral, — porte un jugement d’
humaniste
, mange du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Huma
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de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Humaniste
encore, l’homme pieux qui prie pour demander à Dieu des « avantages »
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n’est pas prier, c’est exprimer un vœu, un vœu d’
humaniste
. Si je vous donne ces exemples, c’est dans l’espoir de provoquer quel
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» réelle et féconde. Mais en face de ce triomphe
humaniste
, le chrétien ne pourrait-il pas relever maintenant la vraie défense d