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Il a l’impression d’avoir perdu la clef de ce qui
lui
apparaît, dans ses heures de lucidité, comme une effroyable tragi-com
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grave, car le rejet de l’humanisme constitue pour
lui
une sorte d’obligation, à priori fondamentale : l’humanisme c’est le
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accepter, dans toute sa violence, la question que
lui
pose sans cesse la crise perpétuelle du monde. Et l’antagonisme des
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L’humaniste va chercher une solution humaine qui
lui
permettra d’assurer ce bien absolu qu’est sa vie. Le chrétien va cher
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de sacrifice qui, dans tous les domaines, fait de
lui
un révolutionnaire, l’homme du risque opposé à l’homme des assurances
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ui s’écrie : c’est providentiel ! chaque fois que
lui
échoit un « bonheur » imprévu, pousse en réalité le cri d’un humanist
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rs plus rigoureuse du fait de la résurrection. Il
lui
reste alors, dans une deuxième partie, à défaire cette histoire trop
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cond obstacle. M. Goguel tire des arguments, pour
lui
décisifs, de certaines « vraisemblances » qui nous paraissent souvent
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e ? Le chrétien est-il possesseur d’un secret qui
lui
permettrait de faire plus ou mieux que les autres ? A-t-il des lumièr
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tu des seuls désirs humains, qu’il a certainement
lui
aussi, mais qu’il n’aurait aucun droit de prêcher. S’il annonce, s’il
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e. » — Christ est ressuscité. Il est vivant ! Par
lui
, la forme de ce monde, et sa puissance dernière, la mort, sont absolu
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se des humbles : si nous ne faisons pas mieux que
lui
à cet égard, gardons-nous de l’attaquer ! Le socialisme proteste cont
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société : si nous ne protestons pas plus fort que
lui
, si nous ne croyons pas mieux que lui à la justice, gardons-nous de l
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us fort que lui, si nous ne croyons pas mieux que
lui
à la justice, gardons-nous de le condamner ! C’est lui qui fait, dans
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la justice, gardons-nous de le condamner ! C’est
lui
qui fait, dans l’incroyance, ce que nous aurions dû faire dans la foi
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ans le Japon d’avant la guerre, il comprend qu’il
lui
est impossible de se dire vraiment chrétien tant qu’il n’aura pas fai
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ivre dans les bas-fonds. Avec un peu d’argent que
lui
donne une mission américaine — très peu d’argent — il loue une espèce
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connaît : l’homme qui a reçu une vocation et qui
lui
obéit dans ses actes. Voici ce que disent les personnalistes : l’État
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vérité est mise au premier rang : le succès même
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est subordonné. Je demande où est le parti qui peut en dire autant. J
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ur nous-mêmes. Mais le chrétien ne compte pas sur
lui
seul, il compte sur Celui qui peut faire, et bien faire, ce que l’hom
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ant au code chrétien, soit en se révoltant contre
lui
. (Les grandes philosophies modernes, celles de Descartes et de Hegel,
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ances en action créatrice. Les forces de création
lui
échappent. Tout ce qui est créé est alors créé en dehors de l’Église
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ppel spécial qui le distingue de son genre et qui
lui
confère une dignité inaliénable dans la mesure où il obéit à cet appe
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estion : « Si le sel perd sa saveur, avec quoi la
lui
rendra-t-on ? », les catholiques modernes répondaient dans l’ensemble
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otestante du xixe siècle invoquait la culture ou
lui
courait après. Elle en tirait des arguments contre une orthodoxie vie