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us apporter un exposé systématique ou historique,
mais
bien pour poser devant vous quelques questions, définir à grands trai
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sa vie, comment il doit vivre pour mieux vivre.
Mais
alors, en quoi les deux conceptions s’opposent-elles si radicalement
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nche contre tout l’imparfait de « ce bas-monde »,
mais
une revanche à bon marché, permettant, sur cette terre, une scandaleu
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ne s’opposent pas front à front sur le même plan,
mais
qui se coupent perpendiculairement. Chez les chrétiens, volonté de se
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le christianisme n’est qu’une assurance-paradis.
Mais
le reproche est aussi misérable qu’injurieux, si l’on songe que ce «
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titude devant la « vie pratique » — comme on dit,
mais
y en a-t-il une autre ? —, une attitude qui se mêle constamment à l’e
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anisme, comme une « question » réelle et féconde.
Mais
en face de ce triomphe humaniste, le chrétien ne pourrait-il pas rele
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l’œuvre d’un savant spécialisé, au premier chef,
mais
dans un domaine susceptible d’intéresser le plus large public. On se
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ée parce que le tombeau de Jésus fut trouvé vide.
Mais
il se pourrait qu’au contraire, on ait cru le tombeau vide à cause de
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ourt avant tout à la critique interne des textes,
mais
aussi, nous venons de le voir, à des données psychologiques et histor
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paraît en soi contradictoire ou invraisemblable ;
mais
, d’autre part, M. Goguel récuse beaucoup de passages pour la raison q
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La méfiance règne en permanence dans son esprit :
mais
c’est une attitude « scientifique » nullement sceptique ; c’est même,
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logique ? Je sens bien la gravité de ce reproche.
Mais
M. Goguel semble d’avance l’avoir minimisé, en réduisant toute son œu
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oguel. Il répondra que c’est au bénéfice du vrai.
Mais
il faudrait alors déclarer ses critères. La vérité psychologique, tel
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hologiques. Il y a là un procédé tout inconscient
mais
qui rappelle irrésistiblement celui de certains humoristes. Les rédac
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s dit-il, « le récit est bien homogène ». Certes.
Mais
qu’on imagine un groupe de femmes qui pénètrent dans un tombeau, qui
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abitent la cité, il n’y a plus aucune proportion.
Mais
ce n’est pas la cité seule qui a changé. En même temps qu’elle cessai
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tent, c’est que nous ne pouvons pas grand-chose…
Mais
il existe un autre fait que je poserai en face de cette constatation
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e qu’il distingue un succès possible et prochain,
mais
parce qu’il a reçu un ordre, et que cet ordre vient de Dieu. « Ne vou
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ieu. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent,
mais
soyez transformés », dit saint Paul. Tout le secret de notre vocation
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avoir atteint mon but. Ne vous conformez pas, —
mais
soyez transformés. Nous n’appartenons pas à la forme du monde mais bi
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ormés. Nous n’appartenons pas à la forme du monde
mais
bien à sa transformation. Forme et transformation, ce sont là les deu
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de la forme mauvaise du monde. C’est là le fait.
Mais
notre foi proteste au nom de Dieu contre ce fait ! Elle appelle un mo
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ouvelle patrie. Nous sommes au monde, c’est vrai,
mais
non pas comme étant du monde. C’est là le sens de nos prières, de nos
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s et de l’appel de toute l’humanité à la justice.
Mais
alors, cette forme du monde que le chrétien découvre pire encore que
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nons de droit, dès l’instant où nous l’annonçons.
Mais
qu’est-ce que cette transformation ? Et de quel droit pouvons-nous l’
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vec l’espoir de ceux qui souffrent et qui créent.
Mais
s’il accepte pratiquement de travailler à la révolution, le chrétien
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s désirs humains, qu’il a certainement lui aussi,
mais
qu’il n’aurait aucun droit de prêcher. S’il annonce, s’il prêche cett
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êche cette transformation, non pas comme un désir
mais
comme une certitude, c’est qu’elle a déjà été faite ! Ce que nous ann
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e raison, par ces raisons si bonnes, par exemple,
mais
si courtes, de l’opportunisme sceptique. Si nous croyons à cette just
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sont plus aujourd’hui des attitudes chrétiennes ;
mais
voilà le motif de notre action : nous attestons la justice apparue, e
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lu ces questions, dans la mesure où cela se peut.
Mais
il fallait qu’elles fussent posées, toutes ces questions, et il faut
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princes à une autre croisade non moins sanglante,
mais
sans doute moins féconde pour l’essor de la civilisation ; des anabap
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onde, et de la grâce offerte à ceux qui croient.
Mais
ceci dit, et une fois repoussée la tentation théocratique à laquelle
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, à cause des erreurs qu’il comporte, disent-ils,
mais
aussi je suppose, à cause de certaines vérités assez gênantes qu’il r
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l’enfant avec le bain. » Jetons le bain marxiste,
mais
gardons l’enfant ! Car si nous condamnons en bloc le socialisme, nous
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ance, ce que nous aurions dû faire dans la foi. —
Mais
si l’on refuse d’attaquer le socialisme, faudra-t-il accepter aussitô
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ont peut-être aussi les mêmes, dans bien des cas.
Mais
les motifs premiers, les buts derniers sont autres. Et ce sont ces mo
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roteste pas seulement contre des abus politiques,
mais
contre le péché, à travers ces abus. Le chrétien n’annonce pas seulem
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nnonce pas seulement une justice humaine à venir,
mais
une justice divine, déjà réalisée. Notre devoir de charité ne serait-
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er du socialisme n’est pas dans son matérialisme,
mais
dans sa fausse spiritualité ; dans ce qu’il a de meilleur, non dans c
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u’il donne à toute action dans le cadre du parti.
Mais
si je refuse ce parti, c’est aussi parce qu’il est un parti, précisém
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dix jours par les troupes d’assaut hitlériennes.
Mais
je crois qu’un chrétien peut adresser une critique encore plus grave
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t de faire de si belles phrases, qui est si vrai,
mais
si « abstrait » — dit-on —, et qui vous laisse en fin de compte le be
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, qui est aussi celle d’un chrétien dans la cité,
mais
qui n’est pas cette fois une utopie. Cela se passe au Japon, de nos j
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qui sont chez nous ceux de la grande bourgeoisie.
Mais
voilà qu’il se convertit, et c’est ici que l’aventure commence. Souda
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de ville de Kobé, et se met à prêcher l’Évangile.
Mais
son activité ne se borne pas là : prêcher, certes, c’est son premier
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s là : prêcher, certes, c’est son premier devoir,
mais
ce devoir en appelle d’autres. Kagawa recueille dans sa case, des mal
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misères sont soulagées. C’est déjà quelque chose.
Mais
Kagawa veut davantage. Il fonde les premiers syndicats du Japon, il c
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atrices objections de la foi à la forme du monde.
Mais
, direz-vous encore, nous ne sommes pas tous des Jérémie, des Paul, de
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Donner de la soupe aux chômeurs, c’est très bien,
mais
cela n’atteint pas les racines du mal. Oui, la tâche la plus pratique
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yants. Or c’est précisément cette tâche écrasante
mais
aussi enthousiasmante, cette tâche de recréer une mesure et une moral
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us retrouvons l’exigence spirituelle du chrétien.
Mais
vous voyez aussi qu’il s’agit là d’une révolution profonde, car rien
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voirs de l’homme envers lui-même et son prochain.
Mais
d’abord il s’agit, pour les groupes personnalistes, de dénoncer et de
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des parlementaires exploitant la bêtise publique.
Mais
toutes ces destructions ne seront rendues possibles que par un profon
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mes de toutes croyances et de toutes incroyances.
Mais
en fait, c’est le seul mouvement qui réponde, dès son principe, aux e
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ore jeune, et n’a pas remué les masses jusqu’ici.
Mais
je ferai deux remarques : 1° il faut bien que quelqu’un commence. Avo
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actuelle viendront dire : ça n’est pas pratique.
Mais
ce n’est pas d’eux, n’est-ce pas, qu’il faut attendre beaucoup mieux
59
tre vérité trop désintéressée, — tous les autres,
mais
pas les chrétiens. Tous les autres auraient le droit de m’opposer la
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de m’opposer la sagesse de ce siècle en faillite,
mais
nous appartenons à ce qui juge ce siècle, à la transformation radical
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est que nous comptons encore trop sur nous-mêmes.
Mais
le chrétien ne compte pas sur lui seul, il compte sur Celui qui peut
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cette chance ; c’est encore une jeune espérance,
mais
c’est déjà une exigence directe, une possibilité magnifique. Je n’en
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re : « Ne vous conformez pas à ce siècle présent,
mais
soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que v
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hrétiens qui gênent si fort notre humaine raison.
Mais
la foi n’est pas une adhésion intellectuelle qui ne nous engagerait p
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ormulées par les grandes conférences œcuméniques.
Mais
il est non moins remarquable qu’aucun de ces documents ne fasse allus
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non seulement dans les pays ruinés par la guerre,
mais
autant, ou même plus, dans les pays comme les États-Unis. Dans la gue
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dans le domaine de l’esprit, un goût d’aventure,
mais
aussi une extrême simplification intellectuelle. Nous avons vu appara
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cyniques — tout en prétendant l’être, à coup sûr.
Mais
sans aucun doute leur faim sera plus grande et leur soif de réponses
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de nouveaux nationalismes religieux et virulents.
Mais
si une Église veut être en mesure d’intervenir dans le développement
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ttitude politique, inspirée par un pur humanisme.
Mais
, dans le domaine de la culture, il en est tout à fait autrement. Ici
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dt, le luthérianisme Bach, le puritanisme Milton.
Mais
le protestantisme libéral du xixe ou xxe siècle n’a inspiré aucun a
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ilitaires ne fixent pas les droits d’un capitaine
mais
seulement ses devoirs et ses fonctions. Il va sans dire que l’organis
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gnifie pas que l’on prend pour but la prospérité,
mais
que l’on demande la possibilité matérielle pour chacun de réaliser sa
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oliques et à l’Université calviniste de Hollande.
Mais
, en même temps, pouddr19490200semr sauvegarder le facteur universalis
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utralisant les différences et les particularités,
mais
au contraire en cherchant à les comparer. Le deuxième problème à envi
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e travailler pour les Églises dans leur ensemble.
Mais
la plupart des confessions (spécialement les protestantes) n’ont pas
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e quotidienne, innombrable, et sans cesse accrue,
mais
d’une manière imperceptible, d’habitudes de pensée et de vie de moins
78
e puissante et purifiée Église orthodoxe à l’Est.
Mais
dire que l’époque de la défensive est terminée pour elles, dans notre
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nations qui ont perdu la guerre ont tout perdu ;
mais
celles qui l’ont gagnée n’ont rien gagné ; elles ont seulement repous
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ouvent plus dans le monde des doctrines hostiles,
mais
un vide doctrinal sans précédent. Ce vide est un appel, urgent et dra
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l’État et à ses réglementations, souvent utiles,
mais
qui ne sont jamais règles de vie. Je voudrais une sociologie chrétien
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, certes, des chrétiens déclarés dans leur œuvre,
mais
l’épithète de protestant leur convient aussi peu que celle de romain,
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condamner l’art (judaïsme biblique, jansénisme).
Mais
une théologie qui détruit systématiquement la notion même d’orthodoxi
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doit-il ou non écrire, peindre, lire, voir, etc.,
mais
quelle perturbation cette poussée vers l’esthétique peut-elle et doit