1
prendrons le mot humanisme au sens plus général,
non
moins précis, qui désigne une conception générale de vie — politique,
2
ains humanistes, peut-être. Aux yeux du chrétien,
non
; le conflit est plus grave, car le rejet de l’humanisme constitue po
3
volonté, naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et
non
pour Dieu. C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le repr
4
’un homme, pour qui la valeur absolue est la vie,
non
l’obéissance. Et de même un chrétien qui dit, parlant des autres ou p
5
. C’est l’Écriture et le dogme qui les jugent, et
non
l’inverse, comme l’a fort bien montré Max Dominicé à propos de Calvin
6
is, de nos révoltes. Que nous soyons chrétiens ou
non
, nous autres pauvres intellectuels, il nous faut perdre l’illusion d’
7
ter nos chances, ni à décider librement si oui ou
non
cela vaut la peine d’entrer dans la tourmente de la cité. Nous prions
8
re, la vanité de toute action, agit tout de même,
non
point parce qu’il distingue un succès possible et prochain, mais parc
9
que chrétiens nous échappons aux lois communes ?
Non
pas ! Et gardons-nous ici de toute illusion optimiste ! Chrétiens, no
10
le patrie. Nous sommes au monde, c’est vrai, mais
non
pas comme étant du monde. C’est là le sens de nos prières, de nos ang
11
que l’homme chrétien est moins humain que l’homme
non
chrétien. Il ne sera pas dit que le croyant, parce qu’il refuse toute
12
. S’il annonce, s’il prêche cette transformation,
non
pas comme un désir mais comme une certitude, c’est qu’elle a déjà été
13
s’agit ici que de pathos sentimental. Action, et
non
pas sentiment, ni piété, ni extase, ni cloître. Voilà pourquoi notre
14
ières de l’homme, et cela, qu’ils le veuillent ou
non
? Et s’ils le voient, comment peuvent-ils encore éluder si cavalièrem
15
Telle est la première question. Et si l’on répond
non
à cette première question, est-il possible alors, ou désirable, qu’un
16
Loyola, poussant les princes à une autre croisade
non
moins sanglante, mais sans doute moins féconde pour l’essor de la civ
17
socialiste. Le christianisme annonce une réalité,
non
pas un rêve. Il annonce le salut pour ceux qui se repentent et qui cr
18
salut pour ceux qui se repentent et qui croient,
non
point une théorie économique passagère. On a tort d’attaquer uniqueme
19
ausse spiritualité ; dans ce qu’il a de meilleur,
non
dans ce qu’il a de pire ; dans la tentation qu’il nous offre d’un idé
20
s dans la prière, avec crainte et tremblement, et
non
pas revendiquées par le désir des hommes, à l’appui d’un parti politi
21
nieur reste de faire des plans et des calculs, et
non
pas de gâcher du ciment ? Si nous nous mettions tous à faire de l’act
22
si l’État totalitaire, qui opprime toute vocation
non
conforme à ses cadres simplistes ; — dénoncer la mystique des partis,
23
les grandes conférences œcuméniques. Mais il est
non
moins remarquable qu’aucun de ces documents ne fasse allusion à l’ord
24
es avec l’ordre chrétien, qui implique l’union et
non
l’uniformité et qui respecte la diversité des dons, la diversité des
25
tement dirigés selon les besoins de la machine et
non
selon leur vocation réelle. Elle condamnera le système du capital pri
26
s hasards d’opérations de Bourse, par exemple, et
non
des droits conférés par l’exercice d’une vocation. Elle condamnera to
27
blie, à côté d’établissements laïques, neutres ou
non
chrétiens, et que tout l’enseignement, dans chaque matière, y soit do
28
u’il les a attaqués de front au nom des principes
non
chrétiens (comme le nationalisme) qu’ils croyaient pouvoir tolérer ;
29
de la Science » autorisent de moins en moins — et
non
de plus en plus, comme au siècle passé — à mettre en doute la vérité
30
logiens adoptent une politique d’intervention, et
non
de vertueuse indignation, à l’égard des écoles nouvelles, dépourvues
31
sent avides d’entendre. La « folie de la Croix »,
non
la sagesse bourgeoise. Quelque chose qui entraîne en avant et au-delà
32
. Quelque chose qui entraîne en avant et au-delà,
non
pas ce qui retient en arrière et en deçà des risques de la vie. 4. Qu
33
estants ne le sont plus guère que de naissance et
non
par choix. Quelles sont les causes de ce phénomène particulier au xxe
34
odoxie, qui renonce à toute prétention (fondée ou
non
) à la rigueur et à la fidélité dogmatique, détruit en même temps ce q
35
roman, de peinture ou de musique ? Je veux dire,
non
pas la question banale, doit-il ou non écrire, peindre, lire, voir, e
36
veux dire, non pas la question banale, doit-il ou
non
écrire, peindre, lire, voir, etc., mais quelle perturbation cette pou