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ns qui n’existent, en réalité, que dans la mesure
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l’on est décidé à refuser tous les conflits concrets et les décisions
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ains humanistes le nieront. Ils me diront que, là
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le chrétien parle de salut, eux se bornent à revendiquer le bonheur d
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trait aux conflits naturels. Il vit dans un monde
où
il n’y aura bientôt plus — se dit-on — ni luttes sociales, ni lutte c
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es portiques d’une de ces villes du Quattrocento,
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tout était bâti à la mesure de l’homme, où tout, — sauf les églises,
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cento, où tout était bâti à la mesure de l’homme,
où
tout, — sauf les églises, — semblait avoir été conçu pour demeurer à
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ur demeurer à portée de la main, dans les limites
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le pouvoir d’une vocation peut s’exercer. Je voyais cette ville, où t
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e vocation peut s’exercer. Je voyais cette ville,
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tout portait les marques des pensées qu’agitait cet homme ; cette vil
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bitée et gouvernée par des chrétiens ; cette cité
où
le clerc, le magistrat et le marchand adoraient le même Dieu, dans le
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e langage ; cette unité vivante, cette communauté
où
toute pensée et toute action se répondaient, où il était normal, salu
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é où toute pensée et toute action se répondaient,
où
il était normal, salutaire et logique que les choses s’ordonnent à l’
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tion que nous appartenons de droit, dès l’instant
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nous l’annonçons. Mais qu’est-ce que cette transformation ? Et de que
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it choisie pour titre de son fameux triptyque : D’
où
venons-nous ? Où en sommes-nous ? Où allons-nous ? À la question : Où
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itre de son fameux triptyque : D’où venons-nous ?
Où
en sommes-nous ? Où allons-nous ? À la question : Où en sommes-nous ?
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riptyque : D’où venons-nous ? Où en sommes-nous ?
Où
allons-nous ? À la question : Où en sommes-nous ? j’ai répondu en rap
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en sommes-nous ? Où allons-nous ? À la question :
Où
en sommes-nous ? j’ai répondu en rappelant la situation très précaire
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cité telle qu’elle est devenue. À la question : D’
où
venons-nous ? j’ai répondu en rappelant que l’origine vivante de notr
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stice en Jésus-Christ ressuscité. À la question :
Où
allons-nous ? j’ai répondu : le Seigneur vient ! — et nous allons à l
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melles de leurs bottes. Leur en avant ne sait pas
où
il va ! N’est-ce pas ainsi que courent les fuyards ? Comment ne voien
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s longtemps, résolu ces questions, dans la mesure
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cela se peut. Mais il fallait qu’elles fussent posées, toutes ces que
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cité ? Si l’Église n’est pas un parti, comment et
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faut-il que nous prenions parti ? Où allons-nous nous engager ? Car v
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, comment et où faut-il que nous prenions parti ?
Où
allons-nous nous engager ? Car vocation signifie acte, et tout acte e
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es s’est avérée depuis la guerre, soit en Russie,
où
Lénine triompha par le moyen d’une minorité infime, soit en Allemagne
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e moyen d’une minorité infime, soit en Allemagne,
où
les partis de gauche, malgré leur organisation incomparable, se viren
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. Chacun tire à hue et à dia, et personne ne sait
où
il va. Il n’y a plus de commune mesure entre la pensée et l’action. L
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g : le succès même lui est subordonné. Je demande
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est le parti qui peut en dire autant. Je demande où les chrétiens tro
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est le parti qui peut en dire autant. Je demande
où
les chrétiens trouveraient une chance plus concrète, une meilleure ra
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puis cent ans déjà. Nous sommes nés dans un monde
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tout est en désordre. Nous savons ce que vaut l’aune de ce « pratique
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aura ce courage, si les chrétiens ne l’ont pas ?
Où
voulez-vous aller si vous refusez cette chance ? Et comment un chréti
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se peut que certains reçoivent l’ordre d’aller là
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je crois ne pas devoir aller. Qu’ils le fassent, si c’est là leur mis
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rticulièrement frappant dans les pays protestants
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le souci de rattacher tout travail de culture à une théologie stricte
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et complète. Elles auront autorité dans la mesure
où
elles interviendront au nom de leur théologie. Elles auront autorité
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ui confère une dignité inaliénable dans la mesure
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il obéit à cet appel. C’est le principe fondamental de tout ordre soc
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amnera le système du capital privé dans la mesure
où
le mouvement des biens de la puissance matérielle y est fonction des
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ditionnels à renouveler, tout ce système de gênes
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l’élan créateur prend son appui. Voilà sans doute pourquoi les premiè
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n’ont pas produit d’écrivains protestants au sens
où
Claudel est un écrivain catholique, Eliot un écrivain anglican. Et, p