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nous faut tout de suite dissiper un malentendu :
par
le terme d’humanisme, on se borne trop souvent encore, en France, à d
2
ique — fondée sur la croyance au salut de l’homme
par
les seules forces humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement au c
3
il est avant tout la croyance au salut de l’homme
par
la seule force de Dieu, — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le
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au salut de l’homme par la seule force de Dieu, —
par
la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salut. Cert
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e. En somme, ils les accusent de diminuer l’homme
par
la promesse débilitante d’un « arrière-monde » qui serait comme une r
6
quoi rime cette horrible « Histoire », illustrée
par
les plus sanglants malentendus, sans cesse renaissants. Il a l’impres
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endrait se tirer alors d’un puits en se soulevant
par
la chevelure. 3. Humanisme contre christianisme, n’est-ce donc qu’un
8
’est le péché même, si l’on peut définir le péché
par
la volonté, naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Dieu. C
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uge la vie. Chez les humanistes, volonté de vivre
par
eux-mêmes, de vivre à tout prix, le plus possible, comme si la vie ét
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ain ? Que fera-t-il, une fois son triomphe assuré
par
sa victoire sur les difficultés naturelles, sur ce conflit qui consti
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dique : « Introduction à une discussion organisée
par
la fédération au Foyer international, le 15 janvier 1933. » Le Foyer
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umière une évolution constante dans le sens prévu
par
son hypothèse, une concrétisation toujours plus rigoureuse du fait de
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c’est l’extrême diversité des conjectures formées
par
les savants contemporains, à l’aide de la même méthode appliquée aux
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ntionnel ? Quand on compare les résultats obtenus
par
M. Goguel, avec le texte biblique intégral, on est frappé de voir que
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use parmi les étudiants, qui consiste à démontrer
par
la méthode historico-psychologique l’inauthenticité probable d’un pro
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elle pourrait être la devise de l’école illustrée
par
M. Goguel. Il répondra que c’est au bénéfice du vrai. Mais il faudrai
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la science de M. Goguel, on se sent parfois gêné
par
l’anachronisme évident de ses jugements psychologiques. Il y a là un
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’a proposé ce titre, j’ai tout d’abord été frappé
par
le léger anachronisme de ce petit mot de cité. Une image s’est immédi
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tait cet homme ; cette ville habitée et gouvernée
par
des chrétiens ; cette cité où le clerc, le magistrat et le marchand a
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ourrait ou devrait exercer une vocation condamnée
par
avance à demeurer inefficace ? Le chrétien est-il possesseur d’un sec
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ur — dit l’Ecclésiaste — à rechercher et à sonder
par
la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c’est là une occupati
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rgeois lentement dépossédés des privilèges acquis
par
leur travail. La forme mauvaise du monde, ce sera pour l’incroyant l’
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monde. » — Christ est ressuscité. Il est vivant !
Par
lui, la forme de ce monde, et sa puissance dernière, la mort, sont ab
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siècles. La justice a paru, et nous en témoignons
par
nos actions de grâce — précisément par nos actions ! — et je voudrais
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témoignons par nos actions de grâce — précisément
par
nos actions ! — et je voudrais mettre l’accent sur ce mot-là, afin qu
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ourquoi nous ne pouvons plus nous laisser arrêter
par
aucune raison, par ces raisons si bonnes, par exemple, mais si courte
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vons plus nous laisser arrêter par aucune raison,
par
ces raisons si bonnes, par exemple, mais si courtes, de l’opportunism
28
n du chrétien dans la cité : nous l’avons définie
par
deux mouvements : une protestation, une annonce. Protestation contre
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te politique chrétienne, toute politique conduite
par
une Église, et qui vise des buts proprement politiques, appartient à
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triompher telle ou telle doctrine sociale adoptée
par
opportunisme ? À supposer même qu’une église parvienne à construire u
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on succès ; voici l’Église puissante et séduisant
par
sa puissance ; voici le message de la transformation qui se change en
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uis la guerre, soit en Russie, où Lénine triompha
par
le moyen d’une minorité infime, soit en Allemagne, où les partis de g
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tion incomparable, se virent balayés en dix jours
par
les troupes d’assaut hitlériennes. Mais je crois qu’un chrétien peut
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c’est ici que l’aventure commence. Soudain frappé
par
le contraste odieux entre la misère des bas-fonds et l’essor de la bo
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s, bafoué, injurié, battu, exploité sans vergogne
par
tous les matamores et souteneurs qu’il a choisis pour voisins, pour p
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, va en prison, en ressort triomphalement escorté
par
une foule d’enfants qu’il a secourus, et dès lors le mouvement est la
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ue ! Toute l’histoire du monde chrétien est faite
par
des vocations précises reçues dans la prière, avec crainte et tremble
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c crainte et tremblement, et non pas revendiquées
par
le désir des hommes, à l’appui d’un parti politique. Seules, ces voca
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de vérité actuelle, c’est-à-dire la plus méconnue
par
ceux qui font la politique de nos cités. Commentons brièvement cette
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la pensée et l’action. La cité n’est plus dominée
par
une norme et un but commun. Ce sont les bases culturelles qui sont at
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ces destructions ne seront rendues possibles que
par
un profond changement de l’état d’esprit général. Elles appellent une
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z pas à ce siècle présent, mais soyez transformés
par
le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle
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Notre foi,
par
Emil Brunner (janvier 1936)h Sous le titre Notre Foi, Emil Brunner
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age de Jésus-Christ ». Dès l’abord, on est frappé
par
leur simplicité et leur clarté, qui réussissent à mettre à la portée
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ans se sentir pris à partie et directement engagé
par
les réactions et les réponses qu’elles exigent de nous. Ces études se
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on sent la pensée et la foi de l’auteur informées
par
la Bible, et dominées par elle. Pour Brunner, « la foi chrétienne est
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i de l’auteur informées par la Bible, et dominées
par
elle. Pour Brunner, « la foi chrétienne est une foi biblique » ; la B
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Dieu, et nous ne pouvons rien savoir de Dieu que
par
Sa révélation dans cette Parole. Le Saint-Esprit ouvre nos cœurs à ce
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a Révélation de Dieu en taisant — ou en résolvant
par
quelque ingénieuse synthèse — tous les paradoxes chrétiens qui gênent
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rte de l’Atlantique et les affirmations formulées
par
les grandes conférences œcuméniques. Mais il est non moins remarquabl
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ure classique, non seulement dans les pays ruinés
par
la guerre, mais autant, ou même plus, dans les pays comme les États-U
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t que selon les exigences de la vérité, de penser
par
masses ou par majorités, de placer tout le mal d’un côté et tout le b
53
s exigences de la vérité, de penser par masses ou
par
majorités, de placer tout le mal d’un côté et tout le bon de l’autre,
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d’après-guerre seront probablement caractérisées
par
les traits suivants : des lacunes intellectuelles, une soif d’aventur
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eut se rallier à une attitude politique, inspirée
par
un pur humanisme. Mais, dans le domaine de la culture, il en est tout
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une Église ne peut adopter des idéologies créées
par
d’autres. Sa parole n’aura de poids que si elle parle au nom de sa pr
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t de la vocation personnelle. Elles la remplacent
par
un ersatz : la fonction du citoyen à l’intérieur de l’État ou du Part
58
e Bourse, par exemple, et non des droits conférés
par
l’exercice d’une vocation. Elle condamnera tout système économique qu
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traînées dans le sillage de mouvements entrepris
par
d’autres, avec des motifs et pour des buts qui ne sont pas nécessaire
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’enseignement, dans chaque matière, y soit dominé
par
la doctrine de l’Église en question, comme c’est le cas dans les inst
61
ent leurs pouvoirs temporels, justement contestés
par
l’État. Puis elles eurent à défendre leurs pouvoirs spirituels, certa
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art du feu, on cédait les positions trop menacées
par
le scepticisme. Pour ne donner que deux exemples : on vit le mouvemen
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tifiques » contre la Genèse, la Création du monde
par
Dieu, sa Fin, l’existence de l’esprit, etc., paraît bien close, et po
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la dogmatique réformée grâce au mouvement initié
par
Karl Barth chez les protestants ; réapparition d’une puissante et pur
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et tentent de restaurer le nationalisme, condamné
par
les catastrophes récentes. Les autres pensent qu’en déplaçant quelque
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elle-ci se fera, comme elle s’est toujours faite,
par
des personnes et par des petits groupes ; par quelques « fous de Dieu
67
e elle s’est toujours faite, par des personnes et
par
des petits groupes ; par quelques « fous de Dieu » comme saint Franço
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te, par des personnes et par des petits groupes ;
par
quelques « fous de Dieu » comme saint François d’Assise ; par des gen
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« fous de Dieu » comme saint François d’Assise ;
par
des gens de peu réunis dans une chambre ; par des mystiques qui n’aur
70
e ; par des gens de peu réunis dans une chambre ;
par
des mystiques qui n’auront l’air de rien ; par des hommes dont on dir
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; par des mystiques qui n’auront l’air de rien ;
par
des hommes dont on dira qu’ils exagèrent, qu’ils rêvent, qu’ils n’ont
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commun, qu’ils voient trop grand… Peut-être même
par
des petites revues comme celle-ci ? 5. Kierkegaard veut dire par là
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nts ne le sont plus guère que de naissance et non
par
choix. Quelles sont les causes de ce phénomène particulier au xxe si
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bre examen et protestantisme devinrent synonymes,
par
un renversement presque complet des positions de la Réforme. Or il es
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passion fondamentale, injustifiable autrement que
par
l’œuvre, qui l’avoue et la masque à la fois, et, en tout cas, un ense
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t attendre du grand renouveau théologique, initié
par
Karl Barth, un renouveau protestant dans la littérature. 4° Dernière
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Il s’agit d’une réponse à une enquête introduite
par
la lettre suivante d’André Dumas, datée du 16 novembre 1948 : « Chers