1 Ceci est particulièrement frappant dans les pays protestants où le souci de rattacher tout travail de culture à une théologie stri

2 Mais la plupart des confessions (spécialement les protestantes ) n’ont pas les moyens de mettre en contact organique les créateurs de

3 endantal des réformateurs faisait place, chez les protestants , à un moralisme centré sur l’homme. Tout tranquillement, et pour sauv

4 grâce au mouvement initié par Karl Barth chez les protestants  ; réapparition d’une puissante et purifiée Église orthodoxe à l’Est.

5 « Les protestants et l’esthétisme » (février-mars 1949)k l …1° Le catholicisme inspi

6 yn Waugh, Siegrid Undset, que peuvent opposer les protestants  ? Gide, Chardonne, Paulhan, Thomas Mann, Aldous Huxley, Hamsun, Ramuz

7 ner, Hemingway, Malaparte, sont sortis de milieux protestants , dira-t-on ? Le fait est qu’ils en sont bien sortis, tandis que les a

8 iens déclarés dans leur œuvre, mais l’épithète de protestant leur convient aussi peu que celle de romain, surtout au premier. Que

9 probable que le nombre des écrivains catholiques, protestants , juifs et athées correspond à peu près au nombre des catholiques, pro

10 correspond à peu près au nombre des catholiques, protestants , etc., dans le monde, depuis quatre siècles, il reste qu’aujourd’hui

11 tels, militent comme tels, tandis que nos auteurs protestants ne le sont plus guère que de naissance et non par choix. Quelles sont

12 ue. Il était de mise, au siècle dernier, chez les protestants , de déclarer — comme Gide le fait encore — qu’orthodoxie et protestan

13 es, soit inventées : une rhétorique. La théologie protestante du xixe siècle invoquait la culture ou lui courait après. Elle en ti

14 ions du xxe siècle n’ont pas produit d’écrivains protestants au sens où Claudel est un écrivain catholique, Eliot un écrivain angl

15 théologique, initié par Karl Barth, un renouveau protestant dans la littérature. 4° Dernière remarque : la seule influence import

16 ule influence importante qu’ait exercée la pensée protestante sur la littérature moderne, c’est celle de Kierkegaard. (Ibsen, Unamu

17 ensée de Kierkegaard, qui représente l’extrémisme protestant dans sa pureté, dépasse notoirement l’antinomie du moralisme et de l’

18 Rougemont Denis de, « [Réponse à une enquête] Les protestants et l’esthétisme », Le Semeur, Paris, février–mars 1949, p. 342-344.

19 re 1948 : « Chers amis… 1) S’il est exact que les protestants sont davantage moralistes et citoyens qu’esthètes, pensez-vous que ce