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rs, en quoi les deux conceptions s’opposent-elles
si
radicalement ? C’est en ceci que, pour les uns, le salut est transcen
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i fondamentale : l’humanisme c’est le péché même,
si
l’on peut définir le péché par la volonté, naturelle à l’homme, d’agi
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es, de vivre à tout prix, le plus possible, comme
si
la vie était le bien absolu. C’est ici que nous entrons dans l’ordre
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ais le reproche est aussi misérable qu’injurieux,
si
l’on songe que ce « paradis » doit être payé ici-bas du mépris des ga
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mer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de Dieu,
si
souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau demain,
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prier, c’est exprimer un vœu, un vœu d’humaniste.
Si
je vous donne ces exemples, c’est dans l’espoir de provoquer quelques
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rniers, les écrits de MM. Fernandez2 et Guéhenno.
Si
intéressants et précis que soit l’un dans le détail de sa dialectique
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’un dans le détail de sa dialectique critique, et
si
généreux que se veuille le second dans ses attaques contre un christi
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scientifique » nullement sceptique ; c’est même,
si
l’on veut, une façon paradoxale de donner tout leur prix aux quelques
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se trouve, dans tous les cas, affadi et banalisé.
Si
l’on voit bien ce qui pouvait pousser les auteurs primitifs à colorer
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se demande ce qui subsisterait de ses conclusions
si
on leur appliquait les critères dont il use envers l’Évangile. (Qu’on
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Les rédacteurs des évangiles étaient-ils vraiment
si
« bourgeois », si prudents, si soucieux de logique, si incapables d’y
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évangiles étaient-ils vraiment si « bourgeois »,
si
prudents, si soucieux de logique, si incapables d’y atteindre, si ave
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aient-ils vraiment si « bourgeois », si prudents,
si
soucieux de logique, si incapables d’y atteindre, si aveuglés sur leu
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bourgeois », si prudents, si soucieux de logique,
si
incapables d’y atteindre, si aveuglés sur leurs contradictions ? N’ét
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soucieux de logique, si incapables d’y atteindre,
si
aveuglés sur leurs contradictions ? N’étaient-ils pas, bien plus que
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les données du problème avaient un peu changé, —
si
vous me permettez cet euphémisme académique. Les termes de chrétien e
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use me paraissaient se correspondre et s’ordonner
si
simplement, me semblèrent soudain, dans la réalité des villes moderne
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ir à la mesure de la foi. Je n’étonnerai personne
si
je constate que dans l’humanité contemporaine, le chrétien n’est plus
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ser la production ou de conclure des traités ? Et
si
ce n’est pas le cas, ne ferait-il pas mieux de se limiter à son domai
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fait que je poserai en face de cette constatation
si
pessimiste : voici ce fait : Dieu peut tout ! Et c’est à Dieu que nou
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us à supputer nos chances, ni à décider librement
si
oui ou non cela vaut la peine d’entrer dans la tourmente de la cité.
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cité. Nous prions : « Que Ton règne vienne ! » et
si
nous ne faisons pas l’impossible — justement : l’impossible — pour hâ
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e notre vocation est contenu dans ces mots-là, et
si
je parvenais ce soir à vous les rendre vivants et présents, et si vou
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ce soir à vous les rendre vivants et présents, et
si
vous n’emportiez d’ici que le seul souvenir de ces mots, je penserais
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aisser arrêter par aucune raison, par ces raisons
si
bonnes, par exemple, mais si courtes, de l’opportunisme sceptique. Si
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son, par ces raisons si bonnes, par exemple, mais
si
courtes, de l’opportunisme sceptique. Si nous croyons à cette justice
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le, mais si courtes, de l’opportunisme sceptique.
Si
nous croyons à cette justice, nous ne pouvons autrement que de courir
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de toutes choses. Et je vous demande, maintenant,
si
l’on a le droit de se mettre en route avant d’avoir posé ces trois qu
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’ils le voient, comment peuvent-ils encore éluder
si
cavalièrement le problème dernier de l’action ? Et je demande encore
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donc osera poser ces grandes questions dernières,
si
ce n’est le chrétien, dans la cité contemporaine ? Et s’il ne le fait
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st en mesure d’assumer cette charge inquiétante ?
Si
le chrétien ne pose pas ces questions, n’est-ce pas alors, justement,
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es chrétiens ? Telle est la première question. Et
si
l’on répond non à cette première question, est-il possible alors, ou
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permettez-moi d’être aussi bref que catégorique.
Si
nous considérons l’histoire, si nous écoutons ses leçons, il me paraî
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que catégorique. Si nous considérons l’histoire,
si
nous écoutons ses leçons, il me paraît qu’aucun doute n’est permis. D
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evons-nous faire, comme chrétiens, dans la cité ?
Si
l’Église n’est pas un parti, comment et où faut-il que nous prenions
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monde, prédication active de sa transformation, —
si
telle est bien la vocation civique du chrétien, beaucoup seront tenté
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ons le bain marxiste, mais gardons l’enfant ! Car
si
nous condamnons en bloc le socialisme, nous condamnons aussi une part
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sme s’est identifié avec la défense des humbles :
si
nous ne faisons pas mieux que lui à cet égard, gardons-nous de l’atta
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endique une justice plus grande dans la société :
si
nous ne protestons pas plus fort que lui, si nous ne croyons pas mieu
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té : si nous ne protestons pas plus fort que lui,
si
nous ne croyons pas mieux que lui à la justice, gardons-nous de le co
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ce que nous aurions dû faire dans la foi. — Mais
si
l’on refuse d’attaquer le socialisme, faudra-t-il accepter aussitôt l
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réel. Nous trahirions la foi qui doit nous animer
si
, pour des raisons tactiques, nous passions sous silence cette radical
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uement le prétendu matérialisme socialiste, comme
si
le christianisme était moins réaliste et comme si les chrétiens ne vi
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si le christianisme était moins réaliste et comme
si
les chrétiens ne vivaient pas aussi de pain. Le grand danger du socia
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’un idéal humanitaire en lieu et place d’une foi.
Si
nous ne parvenons pas à faire comprendre aux socialistes le sérieux a
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om de la foi. J’ajouterai cependant une remarque.
Si
je refuse d’adhérer pratiquement au socialisme, c’est d’abord à cause
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donne à toute action dans le cadre du parti. Mais
si
je refuse ce parti, c’est aussi parce qu’il est un parti, précisément
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ours au Dieu tout-puissant qui permet de faire de
si
belles phrases, qui est si vrai, mais si « abstrait » — dit-on —, et
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qui permet de faire de si belles phrases, qui est
si
vrai, mais si « abstrait » — dit-on —, et qui vous laisse en fin de c
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faire de si belles phrases, qui est si vrai, mais
si
« abstrait » — dit-on —, et qui vous laisse en fin de compte le bec d
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ns l’eau ? J’aurais renoncé à vous parler ce soir
si
je n’avais eu à vous offrir que ces négations nécessaires. Car on ne
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et des calculs, et non pas de gâcher du ciment ?
Si
nous nous mettions tous à faire de l’action sociale, à jouer les Kaga
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de leur règle centrale de pensée et d’action, ou
si
l’on veut, pour simplifier, de leur morale. Et toute morale se fonde
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de l’état d’esprit qui préside aux institutions.
Si
notre société est née de la Déclaration des droits de l’homme, il s’a
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e telle morale, à son tour, ne sera possible, que
si
l’on peut déduire de cette morale un système cohérent, englobant à la
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ordre établi, jusque dans le détail de la vie. Et
si
, comme chrétiens, vous ne trouvez pas dans le mouvement personnaliste
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litique, — et qu’on n’arrive à rien quand on vise
si
haut. Des malins, des parlementaires, des techniciens de toute farine
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métaphysique et religieuse. Qui aura ce courage,
si
les chrétiens ne l’ont pas ? Où voulez-vous aller si vous refusez cet
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les chrétiens ne l’ont pas ? Où voulez-vous aller
si
vous refusez cette chance ? Et comment un chrétien pourrait-il m’oppo
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e siècle, à la transformation radicale du monde !
Si
le but nous paraît trop haut, c’est que nous comptons encore trop sur
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je crois ne pas devoir aller. Qu’ils le fassent,
si
c’est là leur mission, et la forme de leur témoignage. Qu’ils le fass
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ns les bas-fonds ou la prison. Qu’ils le fassent,
si
la foi leur permet de rendre grâces du sort qui leur est fait ! — Il
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ynthèse — tous les paradoxes chrétiens qui gênent
si
fort notre humaine raison. Mais la foi n’est pas une adhésion intelle
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lturel de demain. Et il est cependant certain que
si
les Églises continuent à négliger cette question, la cessation des ho
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allures totalitaires. Le devoir des Églises
Si
les Églises chrétiennes ne donnent pas cette direction ferme et vraim
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uveaux nationalismes religieux et virulents. Mais
si
une Église veut être en mesure d’intervenir dans le développement de
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réées par d’autres. Sa parole n’aura de poids que
si
elle parle au nom de sa propre théologie, et en rattachant ce qu’elle
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r, Whitman, ou Renoir, sans seulement se demander
si
cela était compatible avec sa foi. Car en fait la théologie avait ces
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mps un stimulant et un guide. Premièrement, donc,
si
l’Église n’a rien à donner, si elle n’a rien à exiger de la culture,
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remièrement, donc, si l’Église n’a rien à donner,
si
elle n’a rien à exiger de la culture, cette dernière s’en trouvera ap
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théologique à ses origines.) Et, en second, lieu,
si
la culture perd contact avec l’Église, avec sa doctrine et son culte,
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nse simple. Les Églises pourront agir et inspirer
si
elles sont fondées sur une doctrine ferme et complète. Elles auront a
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t au nom de leur théologie. Elles auront autorité
si
elles se montrent exigeantes au lieu de se désintéresser ou de suivre
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ut reste à créer. Et quelque chose doit être créé
si
nous voulons éviter que la culture de demain se développe selon des v
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vers la fin de cette période qu’à la question : «
Si
le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? », les catholiq
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forcé d’étendre ses pouvoirs, à coups de décrets
si
généraux que chaque vocation personnelle va s’en trouver nécessaireme
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les absolutismes nationaux, étatiques, partisans.
Si
jamais un esprit réellement international, ou « global » comme disent
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ianisme au xxe siècle, resterait une pure utopie
si
les chrétiens s’en remettaient aux Églises pour le réaliser. Les Égli
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favorable que le protestantisme en général. Car,
si
l’on considère l’ensemble de nos littératures occidentales, il est im