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et bien de savoir quel sens l’homme veut donner à
sa
vie, comment il doit vivre pour mieux vivre. Mais alors, en quoi les
2
nt l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que Dieu,
son
créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son origine
3
r, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans
son
origine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa source, —
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ieu seul connaît l’homme dans son origine et dans
sa
fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa source, — et c’est en quoi c
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et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu
sa
source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en rés
6
e entièrement lui-même. Il ne peut plus connaître
son
bien. Il pose les questions les plus absurdes et les plus insolubles,
7
’avoir perdu la clef de ce qui lui apparaît, dans
ses
heures de lucidité, comme une effroyable tragi-comédie. Au fond, ce q
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lus importantes du monde : l’origine et la fin de
son
existence terrestre. Dès lors, ceux qui croient détenir le pouvoir de
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comme un homme qui refuse d’accepter, dans toute
sa
violence, la question que lui pose sans cesse la crise perpétuelle du
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qui lui permettra d’assurer ce bien absolu qu’est
sa
vie. Le chrétien va chercher à obéir aux ordres de sa foi, fût-ce mêm
11
ie. Le chrétien va chercher à obéir aux ordres de
sa
foi, fût-ce même au mépris de sa vie : tel est le fondement de l’atti
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ir aux ordres de sa foi, fût-ce même au mépris de
sa
vie : tel est le fondement de l’attitude de service et de sacrifice q
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d’assurance-vie. L’humaniste pourra répondre qu’à
ses
yeux, le christianisme n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproc
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s cet acte ; il agit en humaniste. Il témoigne de
sa
défiance à l’endroit de la Providence. Ce mot peut nous fournir un au
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s. Ce n’est pas à dire que l’humanisme n’ait pas
ses
doctrines, et même une expression politique cohérente. On a cité dans
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essants et précis que soit l’un dans le détail de
sa
dialectique critique, et si généreux que se veuille le second dans se
17
que, et si généreux que se veuille le second dans
ses
attaques contre un christianisme confondu d’ailleurs avec une certain
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nt consciente et avouée pour soustraire l’homme à
son
créateur, pour rebâtir un monde à la mesure de l’homme considéré comm
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sera-t-il encore humain ? Que fera-t-il, une fois
son
triomphe assuré par sa victoire sur les difficultés naturelles, sur c
20
? Que fera-t-il, une fois son triomphe assuré par
sa
victoire sur les difficultés naturelles, sur ce conflit qui constitue
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nge et bête. Dans ce conflit perpétuel, il trouve
sa
joie et sa souffrance — peu importe le nom qu’il leur donne ; — il y
22
. Dans ce conflit perpétuel, il trouve sa joie et
sa
souffrance — peu importe le nom qu’il leur donne ; — il y trouve sa r
23
u importe le nom qu’il leur donne ; — il y trouve
sa
raison de vivre, c’est-à-dire de lutter pour devenir une personne dev
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nelle de vivre ? Le succès de l’homme abandonné à
ses
calculs serait-il, en définitive, un suicide supérieurement organisé,
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autes études, est déjà fort importante et fait de
son
auteur le maître incontesté de nos critiques du Nouveau Testament. C’
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us ? C’est ainsi que M. Goguel définit l’objet de
sa
recherche, en insistant sur le fait que la description qu’il va donne
27
? M. Goguel incline vers l’effet. Suivons-le dans
sa
déduction. Dans une première partie qui décrit d’une façon remarquabl
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re une évolution constante dans le sens prévu par
son
hypothèse, une concrétisation toujours plus rigoureuse du fait de la
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Jésus est vivant au ciel, et la preuve, c’est que
sa
tombe s’est trouvée vide ». Et l’on a spontanément imaginé les condit
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s qu’il soit nécessaire ou légitime de supposer à
son
origine une fraude qui, pour être pieuse, n’en serait pas moins une f
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paraît pas s’être beaucoup préoccupé de justifier
sa
méthode. Il n’est pas trop aisé de la définir. Elle recourt avant tou
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la valeur sont très variables. Il semble qu’un de
ses
principes soit l’élimination de tout ce qui, dans le texte biblique,
33
e des Actes. La méfiance règne en permanence dans
son
esprit : mais c’est une attitude « scientifique » nullement sceptique
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olorer. Et l’on se demande ce qui subsisterait de
ses
conclusions si on leur appliquait les critères dont il use envers l’É
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ble d’avance l’avoir minimisé, en réduisant toute
son
œuvre aux proportions d’une génétique descriptive, et en se bornant à
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bénéfice du vrai. Mais il faudrait alors déclarer
ses
critères. La vérité psychologique, telle que la conçoivent les histor
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e sent parfois gêné par l’anachronisme évident de
ses
jugements psychologiques. Il y a là un procédé tout inconscient mais
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foi véritable est celle qui croit sans avoir vu.
Sa
position nous paraît sur ce point tout à fait orthodoxe et courageuse
39
s’ordonnent à l’homme, et que l’homme s’ordonne à
son
Dieu. Tel était donc mon rêve, mon imagination de l’homme chrétien da
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tolère en souriant. On ira même jusqu’à respecter
ses
vertus, à condition toutefois qu’elles se confondent avec celles de l
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nne ne l’écoute plus, qu’on le laisse parler dans
ses
temples justement parce qu’on ne le craint plus ? Et dès lors, à quoi
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as le cas, ne ferait-il pas mieux de se limiter à
son
domaine, d’ailleurs de plus en plus restreint ? À la question de sa v
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eurs de plus en plus restreint ? À la question de
sa
vocation dans la cité, ne devra-t-on pas opposer une question préalab
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servation objective du monde ramène le clerc dans
sa
chambrette, et le chrétien dans sa paroisse. Elle conclut au sceptici
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le clerc dans sa chambrette, et le chrétien dans
sa
paroisse. Elle conclut au scepticisme, et au pessimisme intégral. — «
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n’appartenons pas à la forme du monde mais bien à
sa
transformation. Forme et transformation, ce sont là les deux termes q
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Il est vivant ! Par lui, la forme de ce monde, et
sa
puissance dernière, la mort, sont absolument dominées. C’en est fait
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vons autrement que d’espérer de toutes nos forces
son
retour ! Nous protestons contre ce monde au nom d’une justice triomph
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ue le peintre Gauguin avait choisie pour titre de
son
fameux triptyque : D’où venons-nous ? Où en sommes-nous ? Où allons-n
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igneur vient ! — et nous allons à la rencontre de
son
règne, vers la transformation radicale de toutes choses. Et je vous d
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s alors, justement, qu’il s’évade ? Qu’il sort de
sa
réalité ? Qu’il doute de la justice de Dieu ? Et qu’il trahit sa voca
52
’il doute de la justice de Dieu ? Et qu’il trahit
sa
vocation première ? Je pense que beaucoup d’entre vous ont, dès longt
53
n contre la forme de ce siècle, annonce active de
sa
transformation. Ici se posent deux grands problèmes pratiques : est-i
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Si nous considérons l’histoire, si nous écoutons
ses
leçons, il me paraît qu’aucun doute n’est permis. De Constantin, prem
55
sant les Saxons pour leur prouver la puissance de
son
glaive, et tout accessoirement celle de l’Esprit ; des chevaliers par
56
Soleil, prince très chrétien, à Guillaume II et à
son
Gott mit uns ! ; des Espagnols massacrant les Incas au nom d’un autre
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enaçantes ! Voici l’Église liée bon gré mal gré à
son
succès ; voici l’Église puissante et séduisant par sa puissance ; voi
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uccès ; voici l’Église puissante et séduisant par
sa
puissance ; voici le message de la transformation qui se change en me
59
la forme actuelle du monde, prédication active de
sa
transformation, — si telle est bien la vocation civique du chrétien,
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ain. Le grand danger du socialisme n’est pas dans
son
matérialisme, mais dans sa fausse spiritualité ; dans ce qu’il a de m
61
alisme n’est pas dans son matérialisme, mais dans
sa
fausse spiritualité ; dans ce qu’il a de meilleur, non dans ce qu’il
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asses, le partisan, c’est l’homme qui fuit devant
sa
vocation. C’est l’homme qui accepte un mensonge parce que les intérêt
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est l’homme qui délègue à la majorité le souci de
ses
décisions. Et dans ce sens précis, il faut bien dire que les partis s
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ien tant qu’il n’aura pas fait tout ce qui est en
son
pouvoir pour réduire le scandale social. Aucun parti n’existe encore
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scandale social. Aucun parti n’existe encore dans
son
pays, qui se consacre à la défense des intérêts de la classe opprimée
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de la classe opprimée. Que faire, sinon payer de
sa
personne ? Kagawa n’hésite pas. Il va vivre dans les bas-fonds. Avec
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lle de Kobé, et se met à prêcher l’Évangile. Mais
son
activité ne se borne pas là : prêcher, certes, c’est son premier devo
68
ivité ne se borne pas là : prêcher, certes, c’est
son
premier devoir, mais ce devoir en appelle d’autres. Kagawa recueille
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devoir en appelle d’autres. Kagawa recueille dans
sa
case, des malades, des chômeurs, des vieillards, des enfants abandonn
70
ue faire. Il faut lire l’effarante description de
sa
vie telle qu’il l’a racontée dans une espèce d’autobiographie romancé
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qu’il a choisis pour voisins, pour prochains ! Et
son
action apparemment désespérée s’étend mystérieusement sur ces quartie
72
nom d’un parti que Jérémie accusait publiquement
son
roi et l’obligeait à réparer ses crimes ; ce n’est pas au nom d’un pa
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ait publiquement son roi et l’obligeait à réparer
ses
crimes ; ce n’est pas au nom d’un parti que Paul ébranle l’Empire rom
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lus large du terme. Les buts de l’intellectuel et
son
langage ne sont plus ceux de l’ouvrier ni du petit-bourgeois provinci
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mme qui a reçu une vocation et qui lui obéit dans
ses
actes. Voici ce que disent les personnalistes : l’État et les institu
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assurer à chacun le libre et le plein exercice de
sa
vocation personnelle. Et c’est dans cet esprit qu’il s’agit de rebâti
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aration des devoirs de l’homme envers lui-même et
son
prochain. Mais d’abord il s’agit, pour les groupes personnalistes, de
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tions dans la cité : dénoncer le capitalisme avec
son
principe immoral de la spéculation et du commerce de l’argent ; comba
79
t ; combattre la misère, car un homme qui n’a pas
son
pain ne peut pas être une personne ni exercer sa vocation ; combattre
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son pain ne peut pas être une personne ni exercer
sa
vocation ; combattre aussi l’État totalitaire, qui opprime toute voca
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itaire, qui opprime toute vocation non conforme à
ses
cadres simplistes ; — dénoncer la mystique des partis, cette tyrannie
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ou cyniques. Et le triomphe d’une telle morale, à
son
tour, ne sera possible, que si l’on peut déduire de cette morale un s
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cité. Or, c’est à bâtir ce système, à développer
ses
conséquences sociales, à imposer enfin à ses adeptes un style de vie
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pper ses conséquences sociales, à imposer enfin à
ses
adeptes un style de vie communautaire, que travaillent depuis trois a
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en fait, c’est le seul mouvement qui réponde, dès
son
principe, aux exigences de notre vocation. Ce n’est pas une politique
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ne, voilà le mot d’ordre du personnalisme ; voilà
son
but, à la fois politique, économique et culturel. Ici, la vérité est
87
et bien faire, ce que l’homme fait mal. Telle est
sa
liberté dans l’action, dans l’échec, dans l’espérance et la protestat
88
n connais pas d’autres pour mon compte. Discerner
sa
vocation, ce n’est pas toujours entendre une voix intérieure. Il y a
89
u siècle, de protester contre elle, et d’annoncer
sa
foi dans la transformation promise de toutes choses. « Ne vous confor
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u, et nous ne pouvons rien savoir de Dieu que par
Sa
révélation dans cette Parole. Le Saint-Esprit ouvre nos cœurs à cette
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la culture de la génération précédente, celle de
ses
parents d’avoir amené la catastrophe. Beaucoup des chefs, même de la
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peut adopter des idéologies créées par d’autres.
Sa
parole n’aura de poids que si elle parle au nom de sa propre théologi
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arole n’aura de poids que si elle parle au nom de
sa
propre théologie, et en rattachant ce qu’elle dit de la façon la plus
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mple, pouvait croire aux doctrines officielles de
sa
confession et en même temps admirer Wagner, Whitman, ou Renoir, sans
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ulement se demander si cela était compatible avec
sa
foi. Car en fait la théologie avait cessé d’être vivante, précise et
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era appauvrie et désorientée. Elle sera coupée de
ses
racines. Car toute la culture occidentale est née de la théologie et
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ées d’une controverse manifestement théologique à
ses
origines.) Et, en second, lieu, si la culture perd contact avec l’Égl
98
u, si la culture perd contact avec l’Église, avec
sa
doctrine et son culte, l’Église perd ses moyens les plus efficaces d’
99
e perd contact avec l’Église, avec sa doctrine et
son
culte, l’Église perd ses moyens les plus efficaces d’agir sur le sièc
100
ise, avec sa doctrine et son culte, l’Église perd
ses
moyens les plus efficaces d’agir sur le siècle, de transformer ses cr
101
us efficaces d’agir sur le siècle, de transformer
ses
croyances en action créatrice. Les forces de création lui échappent.
102
ne vocation, un appel spécial qui le distingue de
son
genre et qui lui confère une dignité inaliénable dans la mesure où il
103
ation morbide du sens de la vocation car elle nie
ses
conséquences sociales et communautaires. La principale critique que l
104
ial qui dépouille l’homme de la liberté d’obéir à
sa
vocation sont incompatibles avec le christianisme. Par exemple, toute
105
xent pas les droits d’un capitaine mais seulement
ses
devoirs et ses fonctions. Il va sans dire que l’organisation de l’arm
106
oits d’un capitaine mais seulement ses devoirs et
ses
fonctions. Il va sans dire que l’organisation de l’armée est telle qu
107
un capitaine aura toujours les moyens d’accomplir
son
devoir : c’est là sa liberté, il n’en a pas d’autres. Or l’Ecclesia m
108
ours les moyens d’accomplir son devoir : c’est là
sa
liberté, il n’en a pas d’autres. Or l’Ecclesia militans ressemble à u
109
roits de l’individu indépendamment des devoirs de
sa
charge. 2) Une doctrine chrétienne qui prend au sérieux le fait de la
110
iberté légale et les moyens matériels d’accomplir
sa
vocation. Elles le feront au nom de leur doctrine, et avec une grande
111
la possibilité matérielle pour chacun de réaliser
sa
vocation, etc.) Alors, et alors seulement, les Églises retrouveront u
112
ans un ensemble beaucoup plus large — le corps et
ses
membres ; ne jamais chercher l’union en neutralisant les différences
113
cette période qu’à la question : « Si le sel perd
sa
saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? », les catholiques modernes ré
114
oir tolérer ; qu’il a été abattu finalement, dans
ses
formes déclarées et spectaculaires tout au moins ; et que son élévati
115
éclarées et spectaculaires tout au moins ; et que
son
élévation brutale puis sa chute ont été pour toutes les Églises une é
116
tout au moins ; et que son élévation brutale puis
sa
chute ont été pour toutes les Églises une épreuve de forces, un défi,
117
nde moderne vers un paradis sans Dieu, a démontré
son
impuissance réelle devant l’assaut de dictatures barbares : elle s’es
118
contre la Genèse, la Création du monde par Dieu,
sa
Fin, l’existence de l’esprit, etc., paraît bien close, et pour longte
119
e et de la morale, l’État se voit forcé d’étendre
ses
pouvoirs, à coups de décrets si généraux que chaque vocation personne
120
ïque se tenant dans l’Église, et voyant au-dehors
ses
chances d’action, et la misère du temps qui appelle, j’attends ceci :
121
sombres, avant la floraison du Moyen âge, qui fut
son
œuvre. Il s’agit de restaurer le sens de la communauté vivante, que l
122
resque tué, laissant le champ libre à l’État et à
ses
réglementations, souvent utiles, mais qui ne sont jamais règles de vi
123
une avant-garde intellectuelle, au lieu de garder
sa
position méfiante et arriérée — académique — dans les arts sacrés com
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st bien sortie ! Il est temps que nous sortions à
sa
recherche, pour la ramener ! 3. Que l’Église cesse de défendre la tri
125
e, dans le domaine politique, la Transcendance de
son
chef, contre tous les absolutismes nationaux, étatiques, partisans. S
126
qu’un artiste attend (souvent inconsciemment) de
son
Église : les repères, les obstacles, les interdictions, les certitude
127
tout ce système de gênes où l’élan créateur prend
son
appui. Voilà sans doute pourquoi les premières générations du xxe si
128
aard, qui représente l’extrémisme protestant dans
sa
pureté, dépasse notoirement l’antinomie du moralisme et de l’esthétiq
129
ique : ce dépassement constitue même l’essence de
son
œuvre. N’est-ce point de cet exemple pur qu’il conviendrait de partir
130
artir pour poser le problème qui vous occupe dans
ses
termes les plus actuels ? k. Rougemont Denis de, « [Réponse à une
131
s l’esthétique peut-elle et doit-elle amener dans
sa
vie ? Vous voyez notre thème central, assez précis, et notre but : co