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istentielle — pour employer un terme favori de la
théologie
et de la philosophie allemande contemporaines1 ? L’une des caractéris
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tée de tous, sans l’affaiblir ni la fausser, la «
théologie
» chrétienne la plus authentique. Le style est direct, l’emploi de la
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doit être fondée sur une doctrine ferme, sur une
théologie
qui soit en même temps rigoureuse et vitale à l’intérieur de l’Église
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ale à l’intérieur de l’Église. Une Église dont la
théologie
est vague n’a plus rien à dire dans le domaine de la culture. Une tel
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e la Charte de l’Atlantique qui n’émane pas d’une
théologie
, ni même directement du christianisme. Elle peut se rallier à une att
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ra de poids que si elle parle au nom de sa propre
théologie
, et en rattachant ce qu’elle dit de la façon la plus directe à cette
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e qu’elle dit de la façon la plus directe à cette
théologie
. C’est ainsi que l’Église catholique romaine fut à la tête du mouveme
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vaste mouvement culturel. Plus tard, lorsque les
théologies
romaines et réformées s’atrophièrent, elles n’osèrent plus, ni ne pur
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cela était compatible avec sa foi. Car en fait la
théologie
avait cessé d’être vivante, précise et exigeante, et donc source d’in
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s. Car toute la culture occidentale est née de la
théologie
et de la liturgie chrétienne ; soit en se soumettant au code chrétien
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souci de rattacher tout travail de culture à une
théologie
stricte a entièrement disparu — en raison du manque de stricte théolo
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ièrement disparu — en raison du manque de stricte
théologie
. L’Église romaine a mieux retenu les forces de création intellectuell
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la mesure où elles interviendront au nom de leur
théologie
. Elles auront autorité si elles se montrent exigeantes au lieu de se
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on : le principe fondamental Pour passer de la
théologie
d’une Église à des applications sociales, culturelles, politiques ou
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tains principes ou stades intermédiaires entre la
théologie
et les éthiques. La catégorie intermédiaire qui paraît la plus fécond
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on. Elle condamnera, par conséquent, au nom de la
théologie
, les grandes machines bureaucratiques dans lesquelles les individus s
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oit héritées, soit inventées : une rhétorique. La
théologie
protestante du xixe siècle invoquait la culture ou lui courait après
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ources de l’art. Certes, on a vu de « mauvaises »
théologies
donner naissance à un grand art (le puritanisme à Milton, les doctrin
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doctrines jésuites au baroque), et de « bonnes »
théologies
condamner l’art (judaïsme biblique, jansénisme). Mais une théologie q
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r l’art (judaïsme biblique, jansénisme). Mais une
théologie
qui détruit systématiquement la notion même d’orthodoxie, qui renonce