1 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
1 istentielle — pour employer un terme favori de la théologie et de la philosophie allemande contemporaines1 ? L’une des caractéris
2 1936, Le Semeur, articles (1933–1949). Notre foi, par Emil Brunner (janvier 1936)
2 tée de tous, sans l’affaiblir ni la fausser, la «  théologie  » chrétienne la plus authentique. Le style est direct, l’emploi de la
3 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
3 doit être fondée sur une doctrine ferme, sur une théologie qui soit en même temps rigoureuse et vitale à l’intérieur de l’Église
4 ale à l’intérieur de l’Église. Une Église dont la théologie est vague n’a plus rien à dire dans le domaine de la culture. Une tel
5 e la Charte de l’Atlantique qui n’émane pas d’une théologie , ni même directement du christianisme. Elle peut se rallier à une att
6 ra de poids que si elle parle au nom de sa propre théologie , et en rattachant ce qu’elle dit de la façon la plus directe à cette
7 e qu’elle dit de la façon la plus directe à cette théologie . C’est ainsi que l’Église catholique romaine fut à la tête du mouveme
8 vaste mouvement culturel. Plus tard, lorsque les théologies romaines et réformées s’atrophièrent, elles n’osèrent plus, ni ne pur
9 cela était compatible avec sa foi. Car en fait la théologie avait cessé d’être vivante, précise et exigeante, et donc source d’in
10 s. Car toute la culture occidentale est née de la théologie et de la liturgie chrétienne ; soit en se soumettant au code chrétien
11 souci de rattacher tout travail de culture à une théologie stricte a entièrement disparu — en raison du manque de stricte théolo
12 ièrement disparu — en raison du manque de stricte théologie . L’Église romaine a mieux retenu les forces de création intellectuell
13 la mesure où elles interviendront au nom de leur théologie . Elles auront autorité si elles se montrent exigeantes au lieu de se
14 on : le principe fondamental Pour passer de la théologie d’une Église à des applications sociales, culturelles, politiques ou
15 tains principes ou stades intermédiaires entre la théologie et les éthiques. La catégorie intermédiaire qui paraît la plus fécond
16 on. Elle condamnera, par conséquent, au nom de la théologie , les grandes machines bureaucratiques dans lesquelles les individus s
4 1949, Le Semeur, articles (1933–1949). « Les protestants et l’esthétisme » (février-mars 1949)
17 oit héritées, soit inventées : une rhétorique. La théologie protestante du xixe siècle invoquait la culture ou lui courait après
18 ources de l’art. Certes, on a vu de « mauvaises » théologies donner naissance à un grand art (le puritanisme à Milton, les doctrin
19 doctrines jésuites au baroque), et de « bonnes » théologies condamner l’art (judaïsme biblique, jansénisme). Mais une théologie q
20 r l’art (judaïsme biblique, jansénisme). Mais une théologie qui détruit systématiquement la notion même d’orthodoxie, qui renonce