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ppartenons pas à la forme du monde mais bien à sa
transformation
. Forme et transformation, ce sont là les deux termes qui s’opposent d
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du monde mais bien à sa transformation. Forme et
transformation
, ce sont là les deux termes qui s’opposent dans notre vie, qui comman
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ent les socialistes par exemple, elle appelle une
transformation
plus radicale que tout ce que nous pouvions imaginer et souhaiter. Et
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pouvions imaginer et souhaiter. Et c’est à cette
transformation
que nous appartenons de droit, dès l’instant où nous l’annonçons. Mai
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ant où nous l’annonçons. Mais qu’est-ce que cette
transformation
? Et de quel droit pouvons-nous l’annoncer ? Est-ce un ensemble de ré
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eptation. S’il annonce, au sens fort du terme, la
transformation
de ce monde, ce n’est pas en vertu des seuls désirs humains, qu’il a
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droit de prêcher. S’il annonce, s’il prêche cette
transformation
, non pas comme un désir mais comme une certitude, c’est qu’elle a déj
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nous allons à la rencontre de son règne, vers la
transformation
radicale de toutes choses. Et je vous demande, maintenant, si l’on a
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ontre la forme de ce siècle, annonce active de sa
transformation
. Ici se posent deux grands problèmes pratiques : est-il possible et n
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duisant par sa puissance ; voici le message de la
transformation
qui se change en message de la conservation ; et voici l’ombre du Gra
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forme actuelle du monde, prédication active de sa
transformation
, — si telle est bien la vocation civique du chrétien, beaucoup seront
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is nous appartenons à ce qui juge ce siècle, à la
transformation
radicale du monde ! Si le but nous paraît trop haut, c’est que nous c
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otester contre elle, et d’annoncer sa foi dans la
transformation
promise de toutes choses. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent