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de la main, dans les limites où le pouvoir d’une
vocation
peut s’exercer. Je voyais cette ville, où tout portait les marques de
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r mes réflexions, ce soir : — quelle peut être la
vocation
de ce chrétien dans cette cité ? Ce chrétien en minorité dans une mas
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dont ce chrétien pourrait ou devrait exercer une
vocation
condamnée par avance à demeurer inefficace ? Le chrétien est-il posse
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s de plus en plus restreint ? À la question de sa
vocation
dans la cité, ne devra-t-on pas opposer une question préalable, bruta
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s opposer une question préalable, brutale : cette
vocation
a-t-elle un sens concret ? Conduit-elle à des actes ? Et ces actes eu
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ni le pouvoir de discuter. Elle nous adresse une
vocation
. Et alors, nous voici placés dans une situation toute nouvelle. Nous
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formés », dit saint Paul. Tout le secret de notre
vocation
est contenu dans ces mots-là, et si je parvenais ce soir à vous les r
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i s’opposent dans notre vie, qui commandent notre
vocation
. La forme de ce monde : vous savez ce qu’elle est, et vous savez qu’e
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s annonçons : ainsi donc, ces deux temps de notre
vocation
révèlent un fait unique, renvoient à un motif unique : la mort et la
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théologiques. Il se peut que ma définition de la
vocation
du chrétien vous ait paru, dès le principe, assez abstraite. Me voilà
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doute de la justice de Dieu ? Et qu’il trahit sa
vocation
première ? Je pense que beaucoup d’entre vous ont, dès longtemps, rés
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au-dessus de ce que j’ai à vous dire maintenant.
Vocation
du chrétien dans la cité : nous l’avons définie par deux mouvements :
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: est-il possible et nécessaire, partant de cette
vocation
, d’aboutir à ce que j’appellerai une politique chrétienne, un parti d
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en de reconnaître et d’accepter les risques d’une
vocation
toujours unique, et parfois scandaleuse. Je ne crois pas que les chré
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renions parti ? Où allons-nous nous engager ? Car
vocation
signifie acte, et tout acte est un engagement. Nous voici donc en fac
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is, et nous aurions vite fait de perdre de vue la
vocation
particulière du chrétien. Je me contenterai donc d’examiner un seul e
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tive de sa transformation, — si telle est bien la
vocation
civique du chrétien, beaucoup seront tentés de penser que cela condui
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rti paraît absolument incompatible avec l’idée de
vocation
. Et la réalité pratique et quotidienne montre que cette opposition es
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es, le partisan, c’est l’homme qui fuit devant sa
vocation
. C’est l’homme qui accepte un mensonge parce que les intérêts immédia
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olitique. — Pourtant, il faut agir ! Pourtant, la
vocation
qui nous envoie dans la cité reste impérieuse ! Alors quoi ? direz-vo
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Je vous proposerai donc deux exemples concrets de
vocation
chrétienne dans la cité. Et d’abord, à l’image que je vous donnais e
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a constitution d’un grand mouvement syndicaliste.
Vocation
du chrétien dans la cité. Tout le pouvoir de Kagawa se résume en effe
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de Kagawa se résume en effet dans ce seul mot de
vocation
. Il n’agit pas au bénéfice d’un parti. Il prêche et il proteste au no
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olution occidentale, — c’est au nom de leur seule
vocation
. Eux n’ont pas dit que la vocation ne suffisait pas, que c’était vagu
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de leur seule vocation. Eux n’ont pas dit que la
vocation
ne suffisait pas, que c’était vague et peu pratique ! Toute l’histoir
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te l’histoire du monde chrétien est faite par des
vocations
précises reçues dans la prière, avec crainte et tremblement, et non p
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mmes, à l’appui d’un parti politique. Seules, ces
vocations
-là ont transformé le monde, moralement et pratiquement. Seules, elles
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miséreux, ne serait-ce pas aussi faillir à notre
vocation
tout humblement humaine, professionnelle ? Je n’aurai pas le cynisme
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ersonne, c’est ce que j’appelais l’exercice de la
vocation
. Ce qu’on nomme à Esprit ou à L’Ordre nouveau : la personne, c’es
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ue tout chrétien connaît : l’homme qui a reçu une
vocation
et qui lui obéit dans ses actes. Voici ce que disent les personnalist
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urer à chacun le libre et le plein exercice de sa
vocation
personnelle. Et c’est dans cet esprit qu’il s’agit de rebâtir l’écono
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e combattre tout ce qui s’oppose au libre jeu des
vocations
dans la cité : dénoncer le capitalisme avec son principe immoral de l
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pain ne peut pas être une personne ni exercer sa
vocation
; combattre aussi l’État totalitaire, qui opprime toute vocation non
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attre aussi l’État totalitaire, qui opprime toute
vocation
non conforme à ses cadres simplistes ; — dénoncer la mystique des par
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réponde, dès son principe, aux exigences de notre
vocation
. Ce n’est pas une politique chrétienne, ce n’est pas un parti politiq
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de cet ordre nouveau n’est autre que celui de la
vocation
personnelle. Oui, le principe animateur et dynamique qui fonde tout l
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c’est cette formidable idée que tout homme a une
vocation
, et peut devenir une personne, et doit devenir une personne, — idée q
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d’abord la cité, à l’exercice libre et fidèle des
vocations
, refaire un monde à la mesure de l’homme concret, de la personne, voi
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1° il faut bien que quelqu’un commence. Avoir une
vocation
, c’est oser être celui qui commence, malgré les doutes des suiveurs ;
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st-il pas, en quelque sorte, un spécialiste de la
vocation
? Des incertains, des douteurs, des craintifs, ou des sceptiques cong
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ections d’un praticisme à courte vue, quand notre
vocation
chrétienne braque nos regards sur le miracle d’une justice et d’une v
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que d’autres en grand nombre comprennent que leur
vocation
pourrait s’exercer dès maintenant dans leur domaine quotidien, celui
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onnais pas d’autres pour mon compte. Discerner sa
vocation
, ce n’est pas toujours entendre une voix intérieure. Il y a aussi des
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est impossible, c’est qu’un chrétien n’ait pas la
vocation
d’agir, de faire acte de présence à la misère du siècle, de protester