1
diquer le bonheur des hommes, la justice. Faut-il
voir
là autre chose qu’une question de mots ? Dans l’un et l’autre cas, il
2
que se trouve soustrait aux conflits naturels. Il
vit
dans un monde où il n’y aura bientôt plus — se dit-on — ni luttes soc
3
interne des textes, mais aussi, nous venons de le
voir
, à des données psychologiques et historiques dont le dosage et la val
4
avec le texte biblique intégral, on est frappé de
voir
que le récit se trouve, dans tous les cas, affadi et banalisé. Si l’o
5
e, dans tous les cas, affadi et banalisé. Si l’on
voit
bien ce qui pouvait pousser les auteurs primitifs à colorer leur rela
6
les auteurs primitifs à colorer leur relation, on
voit
mieux encore le préjugé moderne qui pousse M. Goguel à les décolorer.
7
’étaient-ils pas, bien plus que nous, capables de
voir
dans les contradictions mêmes d’un récit, la marque de la vie et des
8
ètrent dans un tombeau, qui le trouvent vide, qui
voient
un ange, et voici que cet ange leur parle ! Les réactions de ces femm
9
e la foi véritable est celle qui croit sans avoir
vu
. Sa position nous paraît sur ce point tout à fait orthodoxe et courag
10
Goguel, publié à la Librairie Ernest Leroux. e.
Voir
le compte rendu que Rougemont fait de L’Humanité de Jésus d’après Cal
11
s où le pouvoir d’une vocation peut s’exercer. Je
voyais
cette ville, où tout portait les marques des pensées qu’agitait cet h
12
cité chrétienne. Quelques jours plus tard, je me
vis
obligé de traverser à pied la banlieue parisienne. C’était du côté de
13
à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. J’ai
vu
tout ce qui se fait sous les cieux, et voici, tout est vanité et pour
14
ontraire tellement précis qu’on ne veut plus rien
voir
au-delà. Trop de chefs nous crient : en avant ! sans avoir osé regard
15
ce pas ainsi que courent les fuyards ? Comment ne
voient
-ils pas que chacun de leurs gestes pose la question des fins dernière
16
et cela, qu’ils le veuillent ou non ? Et s’ils le
voient
, comment peuvent-ils encore éluder si cavalièrement le problème derni
17
repoussée la tentation théocratique à laquelle je
vois
succomber tant de jeunes chrétiens trop bien intentionnés, il faut av
18
de rebâtir l’économie et les cadres sociaux. Vous
voyez
que nous retrouvons l’exigence spirituelle du chrétien. Mais vous voy
19
ons l’exigence spirituelle du chrétien. Mais vous
voyez
aussi qu’il s’agit là d’une révolution profonde, car rien n’est plus
20
extrême simplification intellectuelle. Nous avons
vu
apparaître quelque chose d’analogue en Europe après la Première Guerr
21
rs temps leur avaient fait de bien. Partout, l’on
vit
au cours du xviiie et surtout du xixe siècle, s’exténuer les formes
22
cepticisme. Pour ne donner que deux exemples : on
vit
le mouvement mystique s’éteindre au sein du catholicisme romain, tand
23
démission de la pensée et de la morale, l’État se
voit
forcé d’étendre ses pouvoirs, à coups de décrets si généraux que chaq
24
doit, et de toute urgence ! S’il y échoue, je ne
vois
aucune raison d’attendre autre chose, pour le monde, que des tyrans,
25
s rêvent, qu’ils n’ont pas le sens commun, qu’ils
voient
trop grand… Peut-être même par des petites revues comme celle-ci ?
26
tait tarir une des sources de l’art. Certes, on a
vu
de « mauvaises » théologies donner naissance à un grand art (le purit
27
ion banale, doit-il ou non écrire, peindre, lire,
voir
, etc., mais quelle perturbation cette poussée vers l’esthétique peut-
28
peut-elle et doit-elle amener dans sa vie ? Vous
voyez
notre thème central, assez précis, et notre but : converser avec les