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igadés dans la « Croisade » — moralement, cela va
sans
dire… Dès lors, nous sommes en règle avec notre conscience. Il n’y a
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e est une part indiscutable et révélée du plan de
Dieu
pour notre époque ? Je me demande si la campagne en faveur du « réarm
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ance. Dans cette nuit universelle où la Colère de
Dieu
sévit par les mains de quelques tyrans, on demande au chrétien comme
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», cependant que les protestants l’abandonnaient
sans
grand chagrin. Situation très paradoxale, si l’on songe qu’au xvie s
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on demandait à Nicolas comment il pouvait vivre «
sans
nourriture corporelle », il se bornait à dire : « Dieu le sait… » Rie
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nourriture corporelle », il se bornait à dire : «
Dieu
le sait… » Rien d’étonnant non plus si, en 1522, un pamphlet catholiq
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nonyme se plaint de ce que les réformés invoquent
sans
cesse les conseils de l’ermite dès qu’il s’agit des affaires publique
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de nos ancêtres ! Car c’est par la seule force de
Dieu
que nos ancêtres se sont libérés des maîtres que Faber sert aujourd’h
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raternel et la vigilance. Puis il salue l’ange de
Dieu
qu’il voit venir à sa rencontre. Les satires zwingliennes et le mystè
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re dernier, la légende dramatique qui sera joué —
Dieu
voulant ! — à l’Exposition de Zurich. J’ai tenté de réintégrer Nicola
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is le résultat de nos calculs, mais le miracle de
Dieu
seul, et la victoire de Sa miséricorde. c. Rougemont Denis de, «
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que les quatre pays où le luthéranisme a triomphé
sans
résistance, et bien plus totalement qu’en Allemagne, soient aujourd’h
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«
Dieu
premier servi » (26 avril 1940)e On a beaucoup dit que le secret d
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ésitent pas, dans leurs discours, à invoquer « le
Dieu
de nos pères », il semble parfois que ce soit moins parce qu’ils croi
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davantage le Gott mit uns de Guillaume II que le
Dieu
premier servi de Jeanne d’Arc. Bref, l’intérêt qu’elles portent à la
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é, qu’ils résistent. e. Rougemont Denis de, « “
Dieu
premier servi” », La Vie protestante, Genève, 26 avril 1940, p. 1.
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raîne notre expulsion violente hors du Royaume de
Dieu
. « Je vous vomirai », dit le Christ. Si c’est vis-à-vis de la guerre
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les fatalités du passé, ouverte à la volonté d’un
Dieu
transcendant et non pas fermée sur les intérêts d’un groupe. Par là,
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temporaine. Même quand nous croyons « encore » en
Dieu
, nous croyons si peu au diable que l’on m’accusera certainement d’obs
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ges. Le premier tour du diable est son incognito.
Dieu
dit : Je suis celui qui suis. Mais le diable, qui a la manie de voulo
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ant un diable de ce genre, mais non pas croire en
Dieu
; ce qui revient à ne pas croire au diable. Cette mascarade anachroni
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ls ne se doutent pas que le diable agit ailleurs,
sans
queue ni barbe, par leurs mains peut-être… Ce qui me paraît incroyabl
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onde pour les tromper et pour les faire se battre
sans
raison alléguée, et finalement flamboyé par le feu du ciel et précipi
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prenons maintenant que le diable ne pourrait rien
sans
notre liberté. Car c’est par nous seulement qu’il agit dans le monde,
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sateur de nos frères, celui qui les accuse devant
Dieu
jour et nuit ». C’est lui qui demandait la tête de Job devant le trib
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s a pris il est le premier à nous dénoncer devant
Dieu
de la manière la plus impitoyable. Non par amour de la justice, mais
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r d’avoir raison. Aussi, partout où l’on condamne
sans
pitié son prochain ou soi-même, soyez sûrs que c’est le diable qui pa
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kantien et des routines bourgeoises, excluant le
Dieu
personnel, nous accuse et nous prive en même temps de tout recours à
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rusé de tous les animaux des champs que l’Éternel
Dieu
avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : vous ne
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e l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme :
Dieu
a-t-il réellement dit : vous ne mangerez pas de tous les arbres du ja
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au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin,
Dieu
a dit : vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur
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pent dit à la femme : vous ne mourrez point. Mais
Dieu
sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vo
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onc sur la réalité elle-même et ses structures. «
Dieu
a-t-il réellement dit ?… » Sitôt que cette incertitude est insinuée d
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n’ait mis en doute la réalité de l’ordonnance de
Dieu
. À l’origine de toute tentation, il y a l’occasion entrevue d’aller à
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n imagine, et même un meilleur bien que celui que
Dieu
offre, un bien que l’on se figure « mieux fait pour soi ». Ève ne fut
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, pour quelque raison littéralement fondamentale,
Dieu
n’aimait pas cette idée-là et l’excluait de sa réalité. Manger cette
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anière convoiteuse, il se trouvait qu’aux yeux de
Dieu
c’était un mal… Ainsi la tentation est toujours utopie — si l’utopie
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du mal que l’on a fait ; pour se châtier soi-même
sans
réparer. C’est le mystère du suicide et la logique de Judas, la suprê
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tions du Moyen Âge et des époques qui discutaient
sans
fin les cas de possession, c’est-à-dire d’individus particuliers se l
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que d’ailleurs, une fois le coup réussi, on sera
Dieu
soi-même, donc maître de fixer le bien et le mal à sa guise. « Alors
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se. « Alors ils entendirent la voix de l’Éternel
Dieu
, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cac
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a femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel
Dieu
, au milieu des arbres du jardin. Mais l’Éternel Dieu appela l’homme e
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u, au milieu des arbres du jardin. Mais l’Éternel
Dieu
appela l’homme et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta
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que je suis nu, et je me suis caché. Et l’Éternel
Dieu
dit : Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre
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donné de l’arbre, et j’en ai mangé. Et l’Éternel
Dieu
dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le se
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sibles, au sens précis de concentration d’hommes,
sans
la radio, les haut-parleurs, la presse et les transports rapides. Mai
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démocrate (3 décembre 1943)p Le xixe siècle,
sans
s’en douter, a remplacé la Providence par le progrès automatique. Dev
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été vraiment vrai, il eût fallu agir d’urgence et
sans
réserve ; et si nous nous étions mis à agir sans réserve, nous aurion
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sans réserve ; et si nous nous étions mis à agir
sans
réserve, nous aurions vu très vite que ce mal avait des racines dans
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iècles de nous faire comprendre que le Royaume de
Dieu
est en nous, que le Mal aussi est en nous, et que le champ de leur ba
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e mal ; ni de nous fourrer tous dans le même sac,
sans
distinctions… Je veux dire ceci : nous sommes tous coupables dans la
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gnito divin, et c’est l’Incarnation, c’est-à-dire
Dieu
caché autant que révélé dans l’homme Jésus. Quelques-uns seulement su
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oi révélée. Le diable nous empêche de reconnaître
Dieu
dans Jésus-Christ, mais à l’inverse, il nous empêche aussi de nous re
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ation. Dès lors ils en étaient réduits à inventer
Dieu
. Mais on n’invente que ce que l’on est sans le savoir. Ils ont donc i
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enter Dieu. Mais on n’invente que ce que l’on est
sans
le savoir. Ils ont donc inventé un « Dieu » qui était le moi conscien
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’on est sans le savoir. Ils ont donc inventé un «
Dieu
» qui était le moi conscient ou inconscient de ses croyants. Une imag
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compensation rêvée de leurs défauts. Et ce fut le
Dieu
de la raison pour les tempéraments rationalistes, le Dieu de l’instin
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la raison pour les tempéraments rationalistes, le
Dieu
de l’instinct et de la passion pour les hypercivilisés, le Dieu du su
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inct et de la passion pour les hypercivilisés, le
Dieu
du succès pour les robustes puritains, le Dieu philanthrope pour les
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le Dieu du succès pour les robustes puritains, le
Dieu
philanthrope pour les avares et les timides, etc. Tout ceci pour la b
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tes que leurs prédécesseurs, n’ont pas parlé de «
Dieu
». Mais ils ont dit Nation, ou Race, ou Classe. Dans ces trois entité
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Classe ou du dieu Race. Les dieux des hommes sont
sans
pardon. Ce sont des diables. Toutefois le diable est sans doute moins
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ette, dans une langue de réfugié. Le Philanthrope
sans
hésiter lui remit une pièce, et poursuivit son chemin. Il marchait da
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ui ont donné l’appui de leurs noms célèbres, mais
sans
rien déchirer du tout. Il est sympathique et très pur. Il rêve d’une
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de l’Europe où vous pourriez circuler librement,
sans
passeports ni visas, sans restrictions de devises, sans anxiétés mesq
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iez circuler librement, sans passeports ni visas,
sans
restrictions de devises, sans anxiétés mesquines, avec seulement votr
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asseports ni visas, sans restrictions de devises,
sans
anxiétés mesquines, avec seulement votre curiosité pour tant de beaut
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ent ainsi leurs principes, l’Europe accomplissait
sans
bruit un redressement spectaculaire. Aux États-Unis, d’où je reviens,
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». C’est un fait : la montée vers une prospérité
sans
précédent s’est opérée dans le temps même où l’Europe achevait de lib
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sumés) que cela comporte, et en même temps reliés
sans
relâche à l’espérance de l’Église universelle, à l’avenir catholique,
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avons plus le droit de nous cacher, même derrière
Dieu
. Quand on voit que les choses tournent mal, il est trop tard pour dir