1 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
1 ussie rouge dans toute la presse qu’il possède en Europe , le fait vraiment au nom de l’Évangile ? Et je me demande si cet ordr
2 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
2 le mondiale, le drame de la Diète de Stans. Notre Europe trouvera-t-elle son pacificateur ? Le mérite-t-elle encore ? Saura-t-
3 1942, La Vie protestante, articles (1938–1978). Perspectives d’avenir du protestantisme (2 janvier 1942)
3 que j’ai tenté de la situer dans l’évolution de l’ Europe , représente en effet le centre et l’axe même de la notion chrétienne
4 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VI : Le mal du siècle : la dépersonnalisation (19 novembre 1943)
4 t aux troubles révolutionnaires qui marquaient en Europe l’irruption du libéralisme, du capitalisme et du nationalisme. Lui se
5 1949, La Vie protestante, articles (1938–1978). Printemps de l’Europe (29 avril 1949)
5 Printemps de l’ Europe  (29 avril 1949)t On nous avait promis un très bel œuf de Pâques po
6 t laissés entendre que les statuts de l’Assemblée européenne seraient terminés ces jours-ci, à Londres. Il eût été bien beau de fa
7 eau de faire coïncider cette annonce du renouveau européen avec la fête de la Résurrection. Mais rien n’est venu jusqu’ici. Eh !
8 ope, et l’Assemblée consultative. Certainement, l’ Europe va se faire. La seule question qui se pose encore, c’est de savoir co
9 ns détaillées que les délégués de notre Mouvement européen lui soumettaient. Nous savons qu’elle les étudie. Puisse-t-elle se la
10 t celle-ci : les hommes d’État chargés de faire l’ Europe auront-ils la vision nécessaire ? Les grandes visions Il y a peu
11 is… Il y a enfin une troisième vision, celle de l’ Europe fédérée. Elle est moins vaste, en vérité, que celle du jeune Américai
12 ais l’appeler aujourd’hui la vision du beau temps européen , la vision d’un printemps de l’Europe où les frontières et les barriè
13 eau temps européen, la vision d’un printemps de l’ Europe où les frontières et les barrières entre nos peuples fondraient comme
14 le soleil d’avril. Imaginez ce grand jardin de l’ Europe où vous pourriez circuler librement, sans passeports ni visas, sans r
15 ’un canton à l’autre de la Suisse. Imaginez cette Europe grande ouverte, où les nations ne disparaîtraient pas davantage que l
16 entre nos cantons. Imaginez ensuite cette grande Europe aussi décidée que la Suisse à ne faire la guerre à personne, mais à d
17 d’un seul cœur son indépendance reconquise. Cette Europe inventant la paix, l’imposant au besoin par la force tranquille de sa
18 e le gagner d’urgence, non seulement pour nous en Europe , mais pour la paix du monde entier, alors le principal est fait. Et s
19 épart par une vision libératrice et fascinante. L’ Europe se fera, parce qu’une équipe de véritables résistants — ceux qui rési
20 demain ? Se peut-il que ce soit tout simplement l’ Europe , redécouverte à la faveur de son union ? Une Europe rajeunie, qui dev
21 rope, redécouverte à la faveur de son union ? Une Europe rajeunie, qui deviendrait soudain, pour nos yeux étonnés, la Terre pr
22 1. On sait que les dix pays fondateurs de l’union européenne préparent une Assemblée consultative de l’Europe, qui doit se tenir e
23 opéenne préparent une Assemblée consultative de l’ Europe , qui doit se tenir en septembre, et dont les députés seront nommés pa
24 ffusé.) t. Rougemont Denis de, « Printemps de l’ Europe  », La Vie protestante, Genève, 29 avril 1949, p. 1.
6 1961, La Vie protestante, articles (1938–1978). Bilan simple (29 décembre 1961)
25 toutes les puissances ont perdu la face, — sauf l’ Europe . L’URSS a perdu la face en tant que champion de la paix et du désarme
26 nts du Monde humiliaient ainsi leurs principes, l’ Europe accomplissait sans bruit un redressement spectaculaire. Aux États-Uni
27 où je reviens, il n’est question que du « miracle européen  ». C’est un fait : la montée vers une prospérité sans précédent s’est
28 ns précédent s’est opérée dans le temps même où l’ Europe achevait de libérer ses colonies — dont on prétendait qu’elle vivait 
29 à la passion nationaliste, qui veut la guerre, l’ Europe surmonte enfin les divisions mortelles qu’entretenait dans son sein c
30 ter d’utopie, la Grande-Bretagne a démontré que l’ Europe unie était d’ores et déjà bien autre chose qu’une rêverie d’intellect
31 isse a toutes les raisons de ne plus bouder — les Européens reprendront la tête du progrès humain. Ils ne retrouveront pas seulem
32 eur propre avenir. Une fois unie politiquement, l’ Europe exercerait sur l’URSS, comme elle le fait déjà sur les États-Unis, un
33 mondiale. N’est-il pas admirable que l’année de l’ Europe ait coïncidé par hasard avec l’année d’une grande étape œcuménique, l
7 1969, La Vie protestante, articles (1938–1978). La lune, ce n’est pas le paradis (1er août 1969)
34 ricains, et quelques-uns de nos meilleurs esprits européens  : « Quel merveilleux exploit technique ! Mais si l’on découvrait dema
8 1978, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Bof ! disent les jeunes, pourquoi ? » (1er décembre 1978)
35 e, l’évidence s’est imposée qu’il fallait faire l’ Europe tout de suite, sinon on recommencerait une autre guerre. La guerre a
36 guerre. La guerre a largement détruit la culture européenne et son rayonnement, pire : elle l’a faussée. On a fait croire au mond
37 nous n’en tenions pas compte nous-mêmes. La cause européenne , la lutte de ces dernières années ont épanoui nos recherches des anné
38 village par village, en hérisson, à appliquer à l’ Europe pour lui éviter les grands affrontements : c’était la tactique suisse
39 en Amérique (de 1940 à 1946) que j’ai découvert l’ Europe  ! et la Suisse notamment ! Il faut s’éloigner de quelque chose pour s
40 j’ai écrit un petit livre intitulé Le Cœur de l’ Europe et cela m’a permis de découvrir le fonctionnement du fédéralisme. La