1 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
1 attestation plus décisive encore, voici celle de Luther en personne. Il écrit dans une lettre à Speratus : « Joignez le frère
2 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). De Luther à Hitler (15 mars 1940)
2 De Luther à Hitler (15 mars 1940)d Nous n’avons plus le droit de nous trompe
3 ys germaniques. Or l’erreur qui consiste à placer Luther au début d’une évolution dont Hitler serait le terme, ce n’est pas un
4 d contre la Réforme : l’assimilation grossière de Luther à Hitler n’est évidemment pas destinée à diminuer le prestige du seco
5 t sur l’Allemagne écrit que la nation éduquée par Luther « était prête à se donner à n’importe quel despote, pourvu qu’il fût
6 ante contradiction. D’autre part, où prend-on que Luther ait formé l’Allemagne moderne ? Comment sa doctrine centrale de la ju
7 c conduit au noir, le bien au mal, la foi pure de Luther à l’action pure d’Hitler. Mais c’est une douteuse méthode entre les m
8 non, le « germanisme éternel » existait-il avant Luther  ? Oui ou non, l’axe Berlin-Rome passe-t-il par Rome, et non point par
9 pondre franchement, je m’engage à reconnaître que Luther est coupable de n’avoir pas su, dans l’espace d’une vingtaine d’année
10 aitement intactes. d. Rougemont Denis de, « De Luther à Hitler », La Vie protestante, Genève, 15 mars 1940, p. 1.
3 1965, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Que signifie pour vous la formule célèbre ‟Ecclesia reformata semper reformanda” ? » (29 octobre 1965)
11 Réforme ne s’est pas faite une fois pour toutes. Luther et Calvin n’ont pas été les premiers réformateurs de l’Église, et ne
12 éformer. Seuls peuvent être fidèles à l’esprit de Luther et de Calvin un luthéranisme et un calvinisme continuellement repris