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s, on nous a sommés de choisir entre le Mal et le
Bien
incarnés. « Au nom du Christ ; nous disait-on, en avant contre les So
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s. Lutter contre eux, c’est embrasser le parti du
Bien
. » Et nous voici embrigadés dans la « Croisade » — moralement, cela v
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. C’est un naïf, ou un rusé, ou bien un lâche… Eh
bien
, tant pis pour moi ! Je demande à voir. Si l’on veut m’engager au nom
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nd on me dit : Ceux-ci sont des méchants, je veux
bien
le croire, mais je demande : Parmi ceux-là qui les attaquent, n’y aur
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n me dit, d’un autre côté cette fois : Vous voyez
bien
, les dictateurs sont les ennemis du christianisme ! — je ne dis pas n
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précurseurs. Il m’a paru que la question méritait
bien
d’être reprise, du point de vue d’un réformé du xxe siècle. D’où la
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fois par semaine ? L’évêque et les autorités ont
bien
tenté de l’espionner : jamais on ne l’a trouvé en faute. Entouré du r
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ils d’une grande sagesse pratique et participe si
bien
à la vie de son peuple que le simple message qu’il transmettra aux dé
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es travaux de paysan que pour mieux travailler au
bien
de tous. En fin de compte, sa retraite hors du monde n’a pas anéanti,
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te. Ce qui caractérise un drame protestant, c’est
bien
moins le sujet que le style, l’inspiration biblique, au premier chef.
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biblique, au premier chef. Ces quelques mots sont
bien
rapides, je le sens. Je les termine dans l’angoisse d’une crise qui r
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les revues et dans tous les journaux qui veulent
bien
publier ma prose. Il est bien clair que les milieux où cette erreur e
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ournaux qui veulent bien publier ma prose. Il est
bien
clair que les milieux où cette erreur est professée y voient une arme
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s destinée à diminuer le prestige du second, mais
bien
à englober le premier dans la réprobation que provoque le racisme. Es
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nçoire dialectique : le blanc conduit au noir, le
bien
au mal, la foi pure de Luther à l’action pure d’Hitler. Mais c’est un
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où le luthéranisme a triomphé sans résistance, et
bien
plus totalement qu’en Allemagne, soient aujourd’hui les parangons de
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r le monde, dans la cité où il est né et pour son
bien
. Il n’a pas le droit de s’en désintéresser et de laisser les autres s
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la société qui veut m’ôter ma religion m’effraie
bien
moins que celle qui veut en avoir une. » C’est parce que Niemöller et
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ais simplement rappeler ceci : c’est qu’on ferait
bien
de ne pas utiliser comme des proverbes généraux certaines paroles du
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offre le type d’une communauté libre et pourtant
bien
liée, fondée sur l’espérance de l’Esprit et non pas sur les fatalités
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fait, j’ai connu beaucoup d’hommes qui voulaient
bien
admettre en souriant un diable de ce genre, mais non pas croire en Di
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pas le diable, et ce ne sont pas les anges, mais
bien
la candeur et la crédulité de ces « sceptiques », et l’impardonnable
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nsée et l’autorité de son jugement sont reconnues
bien
au-delà de nos frontières. Nous dirions volontiers qu’il est aujourd’
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ros, quelques-unes des pages remarquables qu’on a
bien
voulu mettre à notre disposition. »
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u faux art, de toutes ces œuvres qui ne sont « ni
bien
ni mal », parce que l’acte dont elles naquirent supprime les mesures
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là un sujet… Quel dommage ! Sa curiosité pourrait
bien
être déçue. Voyons. Tout le monde s’imagine que le péché par excellen
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uve être à leurs yeux la sexualité. C’est une vue
bien
bornée du péché ! Car même dans le cas où le fruit mangé par Ève sign
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au monde qu’une seule chose pire que de douter du
bien
et du réel, et c’est de douter du pardon, une fois qu’on a trahi le b
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st de douter du pardon, une fois qu’on a trahi le
bien
et le réel. Car douter du pardon nous replonge dans le mal, avec la s
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et que vous serez comme des dieux, connaissant le
bien
et le mal. » (Gen. 3:1 à 5) Voyez : avant la tentation proprement dit
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er quelque autre chose que l’état de fait. On dit
bien
: l’occasion fait le larron. Vous n’êtes pas tenté d’aller dans la lu
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que le bien qu’il a conçu vaut mieux que le vrai
bien
. « Le méchant fait une œuvre qui le trompe. » Or, c’est parce qu’il s
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puissance divinisée de l’Anonyme. Or l’Anonyme a
bien
des chances d’être celui qui aime à dire : Je ne suis Personne… La fo
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i, on sera Dieu soi-même, donc maître de fixer le
bien
et le mal à sa guise. « Alors ils entendirent la voix de l’Éternel D
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iser. Vos descriptions, me dira-t-on, ne sont pas
bien
claires. Pourquoi ne pas nous donner une image nette et facilement re
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ici qu’il est devenu vous-même ! Mais alors ?… Eh
bien
! si vous voulez déjouer les tours du diable, si vous tenez sérieusem
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e, qu’il provenait d’une mauvaise répartition des
biens
, d’une éducation mal comprise, de lois inadéquates, ou de refoulement
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ême que nous disions, en présence d’un miracle du
bien
: trop beau pour être vrai ! nous disions en présence de certaines de
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vrai pour une armée. Mais cette guerre-ci oppose
bien
plus que des armées. Elle oppose des conceptions de la vie. C’est une
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es microbes de toutes les maladies connues, et de
bien
d’autres. Anéantir les signes extérieurs de la menace ne serait nulle
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ous aussi, des tentations latentes qui pourraient
bien
se développer un jour, à la faveur de la misère ou de la fatigue, ou
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ui donc disait que le diable est un monsieur très
bien
? Entre les gens du monde et le Prince de ce monde, les mots suggèren
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ttes éprouvées : elle finit par ne plus croire au
bien
, ni au sérieux, ni à la naïveté, cette insondable ruse des cœurs purs
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es cercles vicieux de la raison et de l’égoïsme «
bien
compris ». La fonction normale de la vie mondaine serait de maintenir
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ique, tout au contraire. Le jeu mondain, s’il est
bien
joué, ménage autant de liberté qu’il ne suppose, dit-on, d’hypocrisie
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ient terminés ces jours-ci, à Londres. Il eût été
bien
beau de faire coïncider cette annonce du renouveau européen avec la f
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ésurrection. Mais rien n’est venu jusqu’ici. Eh !
bien
, si ce n’est pas pour Pâques, ce sera donc pour la Trinité ! — et cel
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s buts, en se fédérant il y a cent ans. Si l’on a
bien
vu cet enjeu, la possibilité de le gagner, et la nécessité de le gagn
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st fait. Et si les Dix ambassadeurs à Londres ont
bien
vu cela, ils ne se laisseront plus arrêter par les chicanes technique
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a démontré que l’Europe unie était d’ores et déjà
bien
autre chose qu’une rêverie d’intellectuels. Tel est sans doute le fai
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, quand ils reviennent après une expédition qui a
bien
réussi, ils étaient partis colonels et ils deviennent généraux. On po
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b a trouvé l’Amérique, qu’il ne cherchait pas. Et
bien
après lui, on y a trouvé de l’or. Et un peu après lui, on y a recruté
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restre transporté, il y rencontre des hommes très
bien
, il y rencontre le génie de Socrate, tout se passe merveilleusement.
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ie de Socrate, tout se passe merveilleusement. Eh
bien
! au fur et à mesure qu’on avance vers la substance de la chose, quan
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s, meilleurs que nous, qui habitaient la Lune. Eh
bien
! on s’aperçoit qu’il n’y a personne. Il y a un texte qui m’a frappé,
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e en un clin d’œil, à la vitesse de la pensée. Eh
bien
! l’aventure intérieure, elle ne demande rien, elle ne demande pas de
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saient en substance : l’aventure intérieure, très
bien
, mais cela se pratique comment ? Voilà le type même de la question qu
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nèse. Vous en appelez à la responsabilité ; c’est
bien
parce que vous avez une espérance. Laquelle ? À des gens qui me disai
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ance que, par notre action, nous pouvons faire du
bien
, pas seulement du mal ; que nous pourrions encore sauver l’humanité —
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e finira mal, mais, qu’après cela, ça finira très
bien
. « Apocalypse » veut dire « révélation », et révélation de la Nouvell
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chrétien. L’idée de la croissance illimitée comme
bien
suprême de l’humanité est une idée fondamentalement antichrétienne. R