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fédérés des petits cantons. Et c’est pourquoi les
catholiques
n’ont pas eu de peine à s’annexer le « frère Claus », cependant que l
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bon droit sur son rôle politique, tandis que les
catholiques
préféraient s’en tenir à l’éloge de son jeûne et de ses visions. N
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forme, Nicolas appartient à l’héritage commun des
catholiques
et des protestants suisses. Mais dès les premiers jours de la Réforme
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Tandis qu’à la manière traditionnelle — écrit le
catholique
Dürrer — les réformés gardaient avec reconnaissance le souvenir de l’
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non dissimulées, les politiciens des cinq cantons
catholiques
cherchent leur salut dans des soutiens extérieurs, et les publicistes
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Rien d’étonnant non plus si, en 1522, un pamphlet
catholique
anonyme se plaint de ce que les réformés invoquent sans cesse les con
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vre ! Ce dernier argument ayant été repris par le
catholique
Faber, Zwingli réplique en 1526 : Pieux confédérés, Faber adjure Zuri
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s prophètes et des représentants de la hiérarchie
catholique
. Au premier acte, on voit les évêques et les moines chassés de la scè
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nt et loue la sagesse du frère Claus. Les cantons
catholiques
reconnaissent qu’il avait eu raison de les mettre en garde contre les
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la fin du xvie siècle, les pièces d’inspiration
catholique
deviendront de beaucoup les plus nombreuses. (La première en date, ce