1 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
1 nent vraiment qu’au nom du Christ ? Pourquoi donc ces dictateurs iraient-ils protéger en Espagne une Église qu’ils attaquen
2 ère ! J’aimerais beaucoup qu’on ne déduise pas de ces propos qu’à mon avis les chrétiens doivent se taire, se retirer dans
2 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
3 al de Nicolas, qui incommodaient au suprême degré ces hommes d’État enrichis par les pensions et le service étranger. (R. D
4 lui-même, le célèbre successeur de Zwingli. Tous ces auteurs admettent et louent le miracle du jeûne prolongé de Nicolas.
5 ues. Après tout, dit l’auteur, à quoi se résument ces conseils ? À ceci : « que chacun doit rester sur son fumier » ! Mais
6 conseils du frère Claus, nous serions délivrés de ces valets qui, sous prétexte de foi, trafiquent et jettent la discorde p
7 e style, l’inspiration biblique, au premier chef. Ces quelques mots sont bien rapides, je le sens. Je les termine dans l’an
3 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). De Luther à Hitler (15 mars 1940)
8 un moyen d’esquiver des questions plus directes. Ces questions, je les repose ici. On pourra différer d’avis sur les consé
9 ré la « résistance » qu’auraient représentée tous ces catholiques allemands), je poserai un problème délicat : Comment expl
4 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Dieu premier servi » (26 avril 1940)
10 de mourir, je te dirai en qui tu crois vraiment… Ces deux exemples contradictoires posent la question la plus brûlante de
11 éciale du citoyen chrétien, ce sera de dégager de ces données communes un sens spirituel, une vocation positive. Car le chr
12 de la nation, voire à la discipline des troupes. Ces personnes-là, vous les reconnaîtrez infailliblement à ces quelques tr
13 onnes-là, vous les reconnaîtrez infailliblement à ces quelques traits : elles ont une conception de la « religion » plutôt
14 ’abord. Gardons-nous du Schweizer Christentum ! À ces Schweizer Christen dont je viens de parler, j’opposerai cette déclara
5 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable I : « Je ne suis personne » (15 octobre 1943)
15 y arrêtent : « Comment peut-on perdre son temps à ces balivernes d’un autre âge ? », disent-ils. Or ce sont eux qui s’y lai
16 es anges, mais bien la candeur et la crédulité de ces « sceptiques », et l’impardonnable sophisme dont ils se montrent les
6 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable II : Le menteur (22 octobre 1943)
17 que. Le diable est le père du faux art, de toutes ces œuvres qui ne sont « ni bien ni mal », parce que l’acte dont elles na
7 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VI : Le mal du siècle : la dépersonnalisation (19 novembre 1943)
18 Les scènes du Blocksberg sont le pendant exact de ces plaisirs démoniaques, qui consistent à se perdre soi-même, à se laiss
19 mark bourgeois, pieux et confortable, il écrivait ces lignes prophétiques ? Il assistait aux troubles révolutionnaires qui
20 lisme. Lui seul avait vu le diable à l’œuvre dans ces œuvres — les nôtres à nous, nations démocratiques. Kierkegaard a comp
21 a, dans la règle, deux mains, et lorsqu’il porte ces deux mains sur Marius, ce sont ses mains, non celles du voisin, et no
22 — aux grands événements qui opposent les Nations, ces abstractions personnifiées ; et les Révolutions incarnées par leurs c
23 rleurs, la presse et les transports rapides. Mais ces moyens techniques n’ont pas tout fait : l’homme les a faits d’abord,
8 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VIII : Le diable démocrate (3 décembre 1943)
24 nt être éliminés par des mesures adroites. Toutes ces croyances, en grande partie superstitieuses, ont eu pour principal ef
9 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IX : « Nous sommes tous coupables » (10 décembre 1943)
25 colorié, toujours la cause du mal dont souffrent ces sauvages est indépendante d’eux-mêmes. À l’inverse, le christianisme
26 italistes, nous croyons qu’en déplaçant vers nous ces mêmes objets, nous sauverons tout. Si nous sommes de braves démocrate
27 serait nullement suffisant pour nous en délivrer. Ces signes personnifient des possibilités qui existent en nous aussi, des
10 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable X : Le diable homme du monde (17 décembre 1943)
28 n détail fortuit dans un être ou une œuvre ; tous ces traits qui pourraient dénoter l’exigence d’un artiste véritable, pren
29 moral peut fort bien être préféré par le diable à ces milieux bohèmes et de mœurs relâchées qui se croiraient volontiers da
11 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable XI : Le diable dans nos dieux (24 décembre 1943)
30 Mais ils ont dit Nation, ou Race, ou Classe. Dans ces trois entités divinisées, le moi n’est plus déguisé qu’en un nous. Et
31 sées, le moi n’est plus déguisé qu’en un nous. Et ces trois entités ont ceci de commun : elles ne sont responsables de rien
12 1949, La Vie protestante, articles (1938–1978). Printemps de l’Europe (29 avril 1949)
32 atuts de l’Assemblée européenne seraient terminés ces jours-ci, à Londres. Il eût été bien beau de faire coïncider cette an
33 sais : tout dépend d’une seule chose, l’avenir de ces enfants et celui de nos pays, tout dépend d’une seule chose, qui est
34 très vaste, mais aussi très vague. Il se promène ces jours-ci dans les rues et cafés de Paris, avec un gros livre sous le
35 s, et vous savez comment la Suisse a su atteindre ces trois buts, en se fédérant il y a cent ans. Si l’on a bien vu cet enj
13 1969, La Vie protestante, articles (1938–1978). La lune, ce n’est pas le paradis (1er août 1969)
36 on aurait pu consacrer ne fût-ce qu’une partie de ces 100 milliards de francs suisses à augmenter la beauté de notre Terre,
37 nts peuvent dire que ce sont eux qui transforment ces colonels en projectiles à têtes chercheuses. Les savants pourraient d
38 losophiques et morales devront être révisées dans ces nouvelles dimensions de l’espace. Car si vous prenez une doctrine com
14 1978, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Bof ! disent les jeunes, pourquoi ? » (1er décembre 1978)
39 nt le club de Rome ! J’ai repris la discussion de ces idées anticroissance avec les premiers personnalistes que j’ai rencon
40 mpte nous-mêmes. La cause européenne, la lutte de ces dernières années ont épanoui nos recherches des années 1930. La guerr
41 jusqu’au sous-sol ! Notre critique s’adressait à ces États centralisés, mais j’avais, je pense, derrière la tête, l’idée d