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e nos contemporains, s’ils ne portent pas sur eux
cette
Marque, se voient rejetés de la cité. Alors les amateurs de clés de l
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nt chez eux ? Et quand on me dit, d’un autre côté
cette
fois : Vous voyez bien, les dictateurs sont les ennemis du christiani
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rsaut de la conscience chrétienne ? Où peut aller
cette
« croisade » qui réjouit tant M. Staline… Alors on me dit : Vous parl
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prix ». Il doit être et rester : vigilance. Dans
cette
nuit universelle où la Colère de Dieu sévit par les mains de quelques
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c au terme d’une féconde carrière qu’il parvint à
cette
décision, non sans avoir mûrement pesé son acte et obtenu le consente
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e Nicolas, et précisément au théâtre ? C’est dans
cette
idée que j’ai conçu, en septembre dernier, la légende dramatique qui
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il n’était que de mettre en relief les traits de
cette
figure qui frappèrent particulièrement nos ancêtres réformés. Toute m
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er ma prose. Il est bien clair que les milieux où
cette
erreur est professée y voient une arme non pas contre l’Allemagne, ma
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protestant scandalisé que je suis, pour expliquer
cette
affligeante contradiction. D’autre part, où prend-on que Luther ait f
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st, si j’ose dire, un spécialiste de la vocation.
Cette
action particulière du citoyen chrétien sera dans l’intérêt de la Sui
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zer Christen dont je viens de parler, j’opposerai
cette
déclaration prophétique d’un homme dont la pensée me paraît plus actu
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du Christ, la parole évangélique nous apprend que
cette
neutralité est suprêmement désavantageuse : elle entraîne notre expul
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vis de la guerre des autres que l’on reste tiède,
cette
neutralité peut être avantageuse dans certains cas, dans la mesure où
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me qui se tient, par malheur, à l’écart. Or, dans
cette
œuvre à laquelle collaborent la majorité des chrétiens du monde entie
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rateurs politiques. J’aime évoquer, en terminant,
cette
espérance d’une réunion de toutes les confessions chrétiennes. Car en
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Dieu ; ce qui revient à ne pas croire au diable.
Cette
mascarade anachronique et bouffonne n’a pas médiocrement contribué à
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révolter, et fabriquer l’anti-nature ou dénature.
Cette
duplicité de nos pouvoirs constitue notre liberté. Elle en est à la f
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nous lie. Si Ève n’avait pas été libre de manger
cette
pomme interdite, Ève n’aurait pu pécher, ni Adam après elle. Ainsi la
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Il est même plus aisément reconnaissable, et dans
cette
mesure moins dangereux. La sexualité ne devient proprement démoniaque
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aient à l’acte sexuel la gravité d’un engagement,
cette
espèce d’insouciance morale se traduit moins par une libération que p
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ures. « Dieu a-t-il réellement dit ?… » Sitôt que
cette
incertitude est insinuée dans un esprit, la possibilité d’une tentati
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yen de le faire. Ève ne pensait même pas à manger
cette
pomme avant que le serpent n’ait mis en doute la réalité de l’ordonna
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son littéralement fondamentale, Dieu n’aimait pas
cette
idée-là et l’excluait de sa réalité. Manger cette pomme et se divinis
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cette idée-là et l’excluait de sa réalité. Manger
cette
pomme et se diviniser de cette manière convoiteuse, il se trouvait qu
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sa réalité. Manger cette pomme et se diviniser de
cette
manière convoiteuse, il se trouvait qu’aux yeux de Dieu c’était un ma
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ain, l’artiste, l’auteur, et l’homme qui réussit,
cette
galerie de victimes est classique au point d’en être presque démodée.
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emblable. Quant aux inconvénients et à l’ennui de
cette
vie propre, autrefois jugés normaux, ils apparaissent de plus en plus
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est aspiré par les grandes émotions collectives.
Cette
répulsion et cette attraction jouent dans le même sens. Elles poussen
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grandes émotions collectives. Cette répulsion et
cette
attraction jouent dans le même sens. Elles poussent l’homme à recherc
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rès automatique. Devant les résultats présents de
cette
croyance quasi universelle dans les masses et l’élite, l’on est indui
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e pas insister. Nous « refoulons », dirait Freud.
Cette
fuite et ce mensonge inconscients, nous rendent incapables de compren
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rre. » C’est sans doute vrai pour une armée. Mais
cette
guerre-ci oppose bien plus que des armées. Elle oppose des conception
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ir et favoriser beaucoup de complaisance intime à
cette
même méchanceté. Je pense aux vertueuses indignations du puritain ten
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r bataille n’est pas ailleurs que dans nos cœurs.
Cette
éducation a largement échoué. Nous persistons dans notre primitivisme
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une seule et même lutte. Que servirait de gagner
cette
lutte en moi seulement, puisque le criminel risquerait de me supprime
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s croire au bien, ni au sérieux, ni à la naïveté,
cette
insondable ruse des cœurs purs qui leur permet de passer au travers d
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nous avait promis un très bel œuf de Pâques pour
cette
année. On nous avait laissés entendre que les statuts de l’Assemblée
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Londres. Il eût été bien beau de faire coïncider
cette
annonce du renouveau européen avec la fête de la Résurrection. Mais r
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’hui d’un canton à l’autre de la Suisse. Imaginez
cette
Europe grande ouverte, où les nations ne disparaîtraient pas davantag
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que la guerre entre nos cantons. Imaginez ensuite
cette
grande Europe aussi décidée que la Suisse à ne faire la guerre à pers
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endre d’un seul cœur son indépendance reconquise.
Cette
Europe inventant la paix, l’imposant au besoin par la force tranquill
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divisions mortelles qu’entretenait dans son sein
cette
même passion. Elle choisit la santé : elle veut se fédérer. Et bien s
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iffre à peu près à 100 milliards de francs — mais
cette
opération, la plus chère du monde, est aussi la moins motivée. Les mo
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subtil entre les militaires et les savants, dans
cette
affaire ? Les savants peuvent dire que ce sont eux qui transforment c
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ls auraient sur la Terre ou sur Mars. D’ailleurs,
cette
question de dimensions, qui va changer quand nous aurons l’espace et
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’amour de la Terre. Plus encore, cela me ramène à
cette
idée que la véritable aventure humaine est à l’intérieur de chacun de
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ecueillis par Pierre Desgraupes et introduits par
cette
note : « Le 16 juin, à la TV romande, Denis de Rougemont répondait au
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es jeunes que je connais ne partagent pas du tout
cette
attitude : quand on leur parle de pollution de la terre, des airs, de
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’homme qu’entraîne fatalement une construction de
cette
dimension. Le nucléaire, l’hitlérisme, la folie de l’auto ; quel est
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de tous les jours de la police. Finalement, toute
cette
évolution pointe irrésistiblement vers la guerre. On nous a beaucoup
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lle tout nous pousse aujourd’hui, à commencer par
cette
centralisation démentielle ! C’est pourquoi aussi je suis pour les ré
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iens. Cela veut dire d’abord : ne pas donner dans
cette
folle puissance. La puissance, c’est le pouvoir qu’on prend sur autru