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y avoir de guerres saintes. Et notre dernier mot,
comme
chrétiens, ne peut pas être « la guerre sainte » ni davantage « la pa
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mains de quelques tyrans, on demande au chrétien
comme
jadis au Prophète : « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? — La sentin
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as fut revendiqué par tous les réformés de Suisse
comme
l’un de leurs plus grands précurseurs. Il m’a paru que la question mé
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sur l’aspect religieux du frère Claus, considéré
comme
témoin de l’ancienne foi, héraut de l’Eucharistie et prophète des mal
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n bon citoyen suisse a le devoir d’être chrétien,
comme
si ce devoir était la conséquence obligatoire d’un très ardent patrio
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ceci : c’est qu’on ferait bien de ne pas utiliser
comme
des proverbes généraux certaines paroles du Christ qui n’ont de sens
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n les prépare à ce rôle de fédérateurs religieux,
comme
elle les prépare au rôle de fédérateurs politiques. J’aime évoquer, e
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onne nouvelle du « salut de grâce et bonté pure »
comme
on disait au xvie siècle. Et c’est notre fidélité même à la Réforme
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er la vérité en la retournant, le diable nous dit
comme
Ulysse au Cyclope : Je ne suis personne. De quoi aurais-tu peur ? Vas
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re langue ». Mais il est deux manières de mentir,
comme
il est deux manières de tromper un client. Si la balance marque 980 g
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utes de goût possible là où n’existe plus de goût
comme
il n’y a plus de crime possible la où n’existe plus de Loi. Peut-être
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part que de soi, et ne prolifère qu’en autarcie,
comme
une monade cancéreuse, introduisant dans l’univers ce sophisme de pur
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uvait rester pure, c’est-à-dire purement animale,
comme
les autres fonctions du corps, le diable ne s’y mêlerait pas. Mais en
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tant qu’elle participe de notre libre créativité,
comme
le langage et les activités de l’esprit, que la sexualité donne prise
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dans les remèdes du pire. L’Apocalypse le désigne
comme
« l’Accusateur de nos frères, celui qui les accuse devant Dieu jour e
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mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez
comme
des dieux, connaissant le bien et le mal. » (Gen. 3:1 à 5) Voyez : av
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agique. Nous pensons que celui qui dénonce le mal
comme
fondamental doit être lui-même très méchant. Nous croyons qu’en avoua
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autres méchants, et que c’était tellement simple…
Comme
je voudrais que cela soit aussi simple ! Ne fût-ce que pour le moral
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. Nous sommes encore en pleine mentalité magique.
Comme
de petits enfants en colère, nous battons la table à laquelle nous no
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la table à laquelle nous nous sommes heurtés. Ou
comme
Xerxès, nous flagellons les eaux de l’Hellespont, à grands coups de d
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i transcende et qui juge nos intérêts « vitaux » (
comme
ils le sont toujours…). Mais, si je ressemble à un criminel, cela ne
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e nos actes, mais elles le sont à notre place. Et
comme
elles-mêmes n’ont à répondre devant aucune instance supérieure, il n’
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ait d’allumer un bon cigare dont la fumée montait
comme
un encens et devait être en bonne odeur à l’Éternel, car cet homme av
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t dans la gloire, et sa conscience resplendissait
comme
un sou neuf. « Tu n’as pas peur de lui ? dit le compère au diable. Il
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t une pièce au mendiant. Il est parfait, ce plan,
comme
tu le craignais. Mais moi, je vais l’organiser ! » s. Rougemont De
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onc pour la Trinité ! — et cela ne veut pas dire,
comme
dans la chanson, que nous ne verrons jamais rien venir : car l’élan e
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res et les barrières entre nos peuples fondraient
comme
neige sous le soleil d’avril. Imaginez ce grand jardin de l’Europe où
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pour tant de peuples différents et si proches, —
comme
vous circulez aujourd’hui d’un canton à l’autre de la Suisse. Imagine
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ie politiquement, l’Europe exercerait sur l’URSS,
comme
elle le fait déjà sur les États-Unis, une attraction irrésistible. Et
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— les rêves de poètes, les rêves de fantaisistes
comme
Cyrano de Bergerac, les rêves de Jules Verne — dépassaient de beaucou
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s empires de la Lune et du Soleil, décrit la Lune
comme
quelque chose d’absolument idyllique, c’est le paradis terrestre tran
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devenu illimité, imposerait la fin de la violence
comme
moyen et comme méthode de progrès ». Dans la bouche de Lénine, c’est
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, imposerait la fin de la violence comme moyen et
comme
méthode de progrès ». Dans la bouche de Lénine, c’est une prophétie a
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ions de l’espace. Car si vous prenez une doctrine
comme
le christianisme, dont la base est l’amour du prochain, je ne vois pa
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n mois avant le départ d’Apollo 11. Il y avait là
comme
un écho anticipé de ce que tant d’autres ont dit depuis, parmi lesque
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de l’humanité, ça les embête, ça leur fait peur —
comme
à tout le monde, il ne faut pas s’en cacher. Ils ne se sentent pas su
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s, la première année où je suis allé y travailler
comme
éditeur. Nous avons créé ensemble les revues Esprit et L’Ordre nou
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tant à Paris, écrivant à Paris, publiant à Paris,
comme
Français (« nous », disais-je… !) C’est plus tard, pendant la mobilis
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eux, ses voisins, se présente finalement lui-même
comme
un État-nation. Or, le fédéralisme est impossible dans un seul pays !
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contre la puissance. Non pas contre la sexualité,
comme
on voulait nous le faire croire au xixe siècle. (Voyez Matt. 4 et Lu
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être chrétien. L’idée de la croissance illimitée
comme
bien suprême de l’humanité est une idée fondamentalement antichrétien