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er au nom du Christ, mon seul salut, j’ai même le
devoir
d’y regarder à deux fois avant de donner mon adhésion. Que voulez-vou
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ise pas de ces propos qu’à mon avis les chrétiens
doivent
se taire, se retirer dans une neutralité plaintive, et laisser le pau
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sainte » ni davantage « la paix à tout prix ». Il
doit
être et rester : vigilance. Dans cette nuit universelle où la Colère
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eur, marié et père de dix enfants, lorsqu’il crut
devoir
obéir à l’appel de la solitude. C’est donc au terme d’une féconde car
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pu trouver la paix de son âme dans le monde. Il a
dû
se retirer et vivre en marge des conditions normales de l’existence.
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notre Confédération, c’est à son action qu’il le
doit
. S’il n’avait été qu’un ascète, nous ne saurions plus rien de lui. C’
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héraut de l’Eucharistie et prophète des malheurs
dus
à la Réforme. Pour des fins partisanes non dissimulées, les politicie
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s premières biographies sérieuses de Nicolas sont
dues
à la plume de disciples ou d’amis des réformateurs : Myconius, de Zur
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se résument ces conseils ? À ceci : « que chacun
doit
rester sur son fumier » ! Mais Nicolas n’a-t-il pas dit aussi qu’il f
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enne foi » ! Voilà le conseil que les protestants
devraient
suivre ! Ce dernier argument ayant été repris par le catholique Faber
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ires zwingliennes et le mystère de Valentin Boltz
devaient
être à l’origine d’une riche tradition dramatique. Mais à partir de l
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: celle de l’attitude du chrétien en face de ses
devoirs
civiques et militaires. Là-dessus, quelques remarques à propos de la
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», ainsi que le prétendait Marx. Le chrétien a le
devoir
d’agir au nom de sa foi, d’agir dans le monde et pour le monde, dans
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é par sa naissance dans la communauté des Suisses
doit
naturellement s’insérer dans les données de fait qui sont celles du p
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J’insiste sur ce point, qui est capital. Nous ne
devons
pas être chrétiens parce que nous sommes Suisses et que la Suisse est
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se est officiellement un pays chrétien. Mais nous
devons
être de bons Suisses parce que nous sommes chrétiens d’abord. Or, je
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t laisser entendre, qu’un bon citoyen suisse a le
devoir
d’être chrétien, comme si ce devoir était la conséquence obligatoire
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n suisse a le devoir d’être chrétien, comme si ce
devoir
était la conséquence obligatoire d’un très ardent patriotisme. Si cer
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portent à la conservation de notre État. Or nous
devons
croire exactement le contraire, je le répète : nous devons être de bo
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oire exactement le contraire, je le répète : nous
devons
être de bons Suisses parce que nous sommes chrétiens d’abord. Gardons
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e par la Vérité même qu’elle annonce et dont elle
doit
se sentir responsable devant le monde d’aujourd’hui et pour demain.
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ordinaire sur l’existence personnelle du diable,
due
à la plume de Denis de Rougemont. Nous n’avons pas à présenter l’écri
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, il est clair que c’est en ce point que le Malin
devait
atteindre notre orgueil et s’insérer dans nos défenses les plus secrè
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ge, il est clair que la grande ambition satanique
devait
être de s’emparer de la parole dans notre bouche, pour altérer le tém
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gueur dans son milieu, et de son temps. D’où l’on
devrait
déduire que le meilleur moyen de prévenir les états de possession sat
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devant le Juge. Ainsi la morale laïque, morale du
devoir
kantien et des routines bourgeoises, excluant le Dieu personnel, nous
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st beau aux yeux des naïfs qui croient que le mal
doit
être laid ; et il est d’une laideur irrésistiblement attirante aux ye
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me Colonne au siècle des siècles. Enfin — et ceci
doit
me rendre prudent, personnellement —, le diable est l’être qui, lorsq
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ns que celui qui dénonce le mal comme fondamental
doit
être lui-même très méchant. Nous croyons qu’en avouant le mal, nous l
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ors nous sommes des « vipères lubriques » et nous
devons
le confesser publiquement. Après quoi nous recevons une balle dans la
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n cigare dont la fumée montait comme un encens et
devait
être en bonne odeur à l’Éternel, car cet homme avait le cœur pur. À q
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arent une Assemblée consultative de l’Europe, qui
doit
se tenir en septembre, et dont les députés seront nommés par les parl
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eront nommés par les parlements. 2. (Réd. — Nous
devons
à l’obligeance de M. Denis de Rougemont de pouvoir publier ce texte r
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reformata semper reformanda” (l’Église, réformée,
doit
toujours être à nouveau réformée) ? »
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ue toutes les doctrines philosophiques et morales
devront
être révisées dans ces nouvelles dimensions de l’espace. Car si vous
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», oh ! non — qui voyait très bien qu’elle allait
devoir
faire la guerre, une guerre qui n’était pas la sienne, une guerre ent
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plement à la Suisse dans quelle direction elle ne
devrait
pas se développer. Des tendances « État-nation » peuvent se révéler d
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de tout, laisser aller les choses ? Les chrétiens
doivent
vouloir et préparer une société où chacun puisse être le prochain de