1
ecté de connivence avec les « méchants ». Il fait
leur
jeu, dit-on, même s’il se croit sincère. C’est un naïf, ou un rusé, o
2
qué par tous les réformés de Suisse comme l’un de
leurs
plus grands précurseurs. Il m’a paru que la question méritait bien d’
3
oliticiens des cinq cantons catholiques cherchent
leur
salut dans des soutiens extérieurs, et les publicistes jésuites, pour
4
et pas en pratique. Les cantons protestants, pour
leur
part, se repentent de leur orgueil. Et Nicolas, une dernière fois, le
5
tons protestants, pour leur part, se repentent de
leur
orgueil. Et Nicolas, une dernière fois, les adjure de garder le Pacte
6
s protestants, de nos jours, s’avisent de renouer
leur
tradition de Nicolas, et précisément au théâtre ? C’est dans cette id
7
était la foi profonde de ce peuple. En défendant
leur
terre, les soldats finnois avaient conscience de défendre aussi leur
8
dats finnois avaient conscience de défendre aussi
leur
Église. Mais il existe d’autres pays où la foi d’un soldat chrétien p
9
ent patriotisme. Si certains n’hésitent pas, dans
leurs
discours, à invoquer « le Dieu de nos pères », il semble parfois que
10
inspirer par la tradition spirituelle qui a fait
leur
force : la tradition personnaliste et fédéraliste de la Réforme. Enfi
11
alvinistes : la fédération organique des Églises,
leur
union spirituelle dans la diversité admise des formes de culte et d’o
12
lan dans les travaux du Conseil œcuménique. Toute
leur
tradition les prépare à ce rôle de fédérateurs religieux, comme elle
13
le diable agit ailleurs, sans queue ni barbe, par
leurs
mains peut-être… Ce qui me paraît incroyable, ce n’est pas le diable,
14
la tentation par excellence, qui se trouve être à
leurs
yeux la sexualité. C’est une vue bien bornée du péché ! Car même dans
15
u de rendez-vous des hommes qui se fuient, eux et
leur
vocation. Elle n’est personne et tire de là son assurance dans le cri
16
tre. Ainsi les hommes de notre temps, poussés par
leurs
« complexes de culpabilité » et fuyant devant l’aveu de leurs fautes,
17
lexes de culpabilité » et fuyant devant l’aveu de
leurs
fautes, vont se cacher dans les arbres, dans la foule. C’est-à-dire d
18
personnifiées ; et les Révolutions incarnées par
leurs
chefs. Tout cela contribue à l’arracher de sa vie propre, où il ne se
19
que le Mal aussi est en nous, et que le champ de
leur
bataille n’est pas ailleurs que dans nos cœurs. Cette éducation a lar
20
naïveté, cette insondable ruse des cœurs purs qui
leur
permet de passer au travers des cercles vicieux de la raison et de l’
21
ient ou inconscient de ses croyants. Une image de
leur
impérialisme, ou une compensation rêvée de leurs défauts. Et ce fut l
22
e leur impérialisme, ou une compensation rêvée de
leurs
défauts. Et ce fut le Dieu de la raison pour les tempéraments rationa
23
suivants, nos contemporains, moins hypocrites que
leurs
prédécesseurs, n’ont pas parlé de « Dieu ». Mais ils ont dit Nation,
24
qu’en elles et par elles. Dans la mesure où nous
leur
obéissons, nous ne sommes donc plus responsables de nos actes, mais e
25
t, et quelques écrivains lui ont donné l’appui de
leurs
noms célèbres, mais sans rien déchirer du tout. Il est sympathique et
26
ue pour toute la terre. Mais les Russes ont aussi
leur
vision, leur idée de l’unité du monde sous les auspices du Kominform
27
la terre. Mais les Russes ont aussi leur vision,
leur
idée de l’unité du monde sous les auspices du Kominform et de l’épura
28
s 300 millions d’habitants rassemblés, rendus par
leur
union à une prospérité qui, selon certains économistes, pourrait mult
29
les grands Moralisants du Monde humiliaient ainsi
leurs
principes, l’Europe accomplissait sans bruit un redressement spectacu
30
nation mondiale par nos nations, et les débuts de
leur
union ? Tandis que le tiers-monde, copiant ses anciens maîtres, se li
31
progrès humain. Ils ne retrouveront pas seulement
leur
vraie puissance, morale et matérielle, mais ils indiqueront aux peupl
32
s nouveaux de l’Afrique et de l’Asie les voies de
leur
propre avenir. Une fois unie politiquement, l’Europe exercerait sur l
33
ranisme et un calvinisme continuellement repris à
leur
origine spirituelle et rapportés à leur fin dernière, réinventés par
34
repris à leur origine spirituelle et rapportés à
leur
fin dernière, réinventés par chaque personne pour son usage réel et q
35
amenés — peut-être inconsciemment — à transposer
leur
conflit dans l’espace, à l’envoyer au ciel, à effectuer un transfert
36
hommes, de toutes les crises de l’humanité et de
leur
développement. Dans le monde où nous existons, même la nature est fai
37
fait dire « bof » à des jeunes gens. Si on vient
leur
parler de menaces sur la vie physique de l’humanité, ça les embête, ç
38
la vie physique de l’humanité, ça les embête, ça
leur
fait peur — comme à tout le monde, il ne faut pas s’en cacher. Ils ne
39
e partagent pas du tout cette attitude : quand on
leur
parle de pollution de la terre, des airs, des forêts, des océans et d
40
urent de changer pour éviter les désastres, et de
leur
donner tort en changeant de cap. Votre critique de l’État-nation port
41
is j’avais, je pense, derrière la tête, l’idée de
leur
opposer l’État fédératif, le modèle suisse. J’avoue qu’à ce moment-là
42
tales, mondiales — les tâches qui correspondent à
leurs
dimensions respectives, disons que le nucléaire est trop grand pour u
43
hitlérisme, la folie de l’auto ; quel est au fond
leur
lien ? Ils gouvernent tous, de manière systématique et synthétique (c
44
nt qu’une tâche devant toutes les solutions qu’on
leur
propose, c’est de s’efforcer d’être chrétiens. Cela veut dire d’abord