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Allemagne, soient aujourd’hui les parangons de la
liberté
démocratique ? Je veux parler des États scandinaves, et du plus purem
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. Cette duplicité de nos pouvoirs constitue notre
liberté
. Elle en est à la fois le signe et la condition nécessaire. Elle est
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re. Elle est notre gloire équivoque. C’est par la
liberté
, à cause d’elle, et dans elle, que nous avons le pouvoir de pécher. C
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est libre. Par le langage il peut mentir. Par sa
liberté
seule il peut pécher. Et le péché n’est qu’un mensonge. Mais le menso
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ntenant que le diable ne pourrait rien sans notre
liberté
. Car c’est par nous seulement qu’il agit dans le monde, et c’est en p
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le monde, et c’est en provoquant l’abus de notre
liberté
qu’il agit en nous et nous lie. Si Ève n’avait pas été libre de mange
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m après elle. Ainsi la gloire de l’homme étant sa
liberté
, il est clair que c’est en ce point que le Malin devait atteindre not
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n’être pas ceci ou cela de positif lui donne une
liberté
indéfinie d’action, d’incognito et d’alibis à perte de vue. Vulgaire
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la réalité essentielle du mal enraciné dans notre
liberté
, dans nos données premières, dans la nature et dans la définition mêm
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jeu mondain, s’il est bien joué, ménage autant de
liberté
qu’il ne suppose, dit-on, d’hypocrisie. Il a le charme reposant des f
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s de la vie matérielle. Terre promise Paix,
liberté
, prospérité, tels ont été les grands motifs de toutes les confédérati
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onnalisation, la perte de responsabilité (donc de
liberté
), la centralisation, l’avantage donné à ce qui est toujours plus cher
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ance, c’est le pouvoir qu’on prend sur autrui. La
liberté
c’est le pouvoir que l’on prend sur soi-même. Les seules condamnation
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l n’y a plus ni communauté, ni responsabilité, ni
liberté
. Il n’y a plus que la promiscuité des solitudes. z. Rougemont Deni