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e voit aussitôt suspecté de connivence avec les «
méchants
». Il fait leur jeu, dit-on, même s’il se croit sincère. C’est un naï
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calviniste, et quand on me dit : Ceux-ci sont des
méchants
, je veux bien le croire, mais je demande : Parmi ceux-là qui les atta
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min que le sentier de Golgotha. À l’origine, le «
méchant
» n’est pas celui qui agit par méchanceté (à ses propres yeux tout au
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n qu’il a conçu vaut mieux que le vrai bien. « Le
méchant
fait une œuvre qui le trompe. » Or, c’est parce qu’il se trompe d’abo
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le mal comme fondamental doit être lui-même très
méchant
. Nous croyons qu’en avouant le mal, nous le créons d’une certaine man
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ient nullement, qu’ils étaient bons et les autres
méchants
, et que c’était tellement simple… Comme je voudrais que cela soit aus
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du mal en général. La condamnation trop facile du
méchant
qui est en face peut recouvrir et favoriser beaucoup de complaisance
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espagnol, n’est pas à craindre parce qu’il est si
méchant
, mais parce qu’il est si vieux. C’est ce que l’on peut penser aussi d