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avec les « méchants ». Il fait leur jeu, dit-on,
même
s’il se croit sincère. C’est un naïf, ou un rusé, ou bien un lâche… E
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m’engager au nom du Christ, mon seul salut, j’ai
même
le devoir d’y regarder à deux fois avant de donner mon adhésion. Que
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sade ne le font-ils que pour sauver l’Église ? Et
même
dans ce cas, est-ce une raison pour renoncer à toute clairvoyance ? À
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omme, Argent. Donc il n’y a pas de causes justes,
même
s’il y en a de moins injustes, relativement. Donc il ne peut y avoir
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olontiers la parole, convaincus que nos lecteurs,
même
s’ils sont étonnés de certaines de ses expressions, sauront comprendr
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vie d’un pieux laïque et non d’un moine, parfois
même
suspecté par l’Église qui se méfie de cet « irrégulier ». Ne dit-on p
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rne en 1586. Le rôle politique de Nicolas n’y est
même
pas mentionné !) N’y a-t-il pas là une grande anomalie ? Car, enfin,
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, est appelée à figurer dans notre siècle le type
même
de la sûre doctrine de résistance au paganisme totalitaire. La foi de
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l’Europe, représente en effet le centre et l’axe
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de la notion chrétienne de personne, à la fois libre et engagée. Par
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e, à la fois libre et engagée. Par l’organisation
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de ses Églises et de ses paroisses, elle offre le type d’une communau
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n disait au xvie siècle. Et c’est notre fidélité
même
à la Réforme qui nous fait nous réjouir d’une perspective où nos « is
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’être constamment réformée et jugée par la Vérité
même
qu’elle annonce et dont elle doit se sentir responsable devant le mon
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eu à peu vous oublierez que vous trichez. Parions
même
que vous mettrez vos scrupules à faire des pesées rigoureuses, peut-ê
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. À partir de l’instant où vous faussez la mesure
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de la vérité, toutes vos « vertus » sont au service du mal et sont co
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l’acte dont elles naquirent supprime les mesures
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du beau. Il n’y a plus de fautes de goût possible là où n’existe plus
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xualité. C’est une vue bien bornée du péché ! Car
même
dans le cas où le fruit mangé par Ève signifierait ce que l’on croit,
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ue dans nos créations les plus abstraites. Il est
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plus aisément reconnaissable, et dans cette mesure moins dangereux. L
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ggérait quelque moyen de le faire. Ève ne pensait
même
pas à manger cette pomme avant que le serpent n’ait mis en doute la r
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te, mais c’est toujours un bien qu’on imagine, et
même
un meilleur bien que celui que Dieu offre, un bien que l’on se figure
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us responsable, donc plus coupable, et devenir du
même
coup participant de la puissance divinisée de l’Anonyme. Or l’Anonyme
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ès la première tentation en Eden, il a recours au
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et unique artifice : faire croire à l’homme qu’il n’est pas responsab
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ette répulsion et cette attraction jouent dans le
même
sens. Elles poussent l’homme à rechercher les occasions d’être déposs
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e trouver. Il imite, en la caricaturant, l’action
même
du Saint-Esprit, toujours ambiguë pour notre doute et déconcertante p
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diable à l’œuvre dans nos vies ! Il est l’essence
même
de la Cinquième Colonne au siècle des siècles. Enfin — et ceci doit m
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s premières, dans la nature et dans la définition
même
de l’homme en tant qu’il est humain. Nous avons été optimistes par pr
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favoriser beaucoup de complaisance intime à cette
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méchanceté. Je pense aux vertueuses indignations du puritain tenté et
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istes, nous croyons qu’en déplaçant vers nous ces
mêmes
objets, nous sauverons tout. Si nous sommes de braves démocrates, inq
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de tout le mal ; ni de nous fourrer tous dans le
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sac, sans distinctions… Je veux dire ceci : nous sommes tous coupable
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inel de poursuivre ses méfaits, sont une seule et
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lutte. Que servirait de gagner cette lutte en moi seulement, puisque
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’y a qu’un crime, en moi et hors de moi. C’est le
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diable ! Et ceci n’est qu’un post-scriptum à l’adresse des pacifistes
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battre le mal, en nous et hors de nous ; c’est le
même
mal ! En nous par des moyens spirituels et moraux, hors de nous par d
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a ne fait pas de nous des saints. Cela n’implique
même
pas que nous soyons « meilleurs que les autres ». Mais nous serons sû
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urtif, révélateur d’une présence perverse au sein
même
de l’insignifiance. L’exactitude impitoyable de ses jugements, qui ne
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ntraîne sa fréquentation. Ce n’est pas le goût ni
même
le pédantisme de la forme qui est satanique, c’est le goût de la form
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mage de nos dieux qu’il va se dissimuler, au cœur
même
de nos idéaux et de nos vérités trop humaines, dans les religions que
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r l’humanité au-delà de tout ce que je désirerais
même
imaginer. Il venait d’allumer un bon cigare dont la fumée montait com
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ue celle du jeune Américain, mais à cause de cela
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, elle est plus claire et proche. Je voudrais l’appeler aujourd’hui la
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spérité sans précédent s’est opérée dans le temps
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où l’Europe achevait de libérer ses colonies — dont on prétendait qu’
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ions mortelles qu’entretenait dans son sein cette
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passion. Elle choisit la santé : elle veut se fédérer. Et bien sûr, t
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pure, scientifique. Tout cela ramène toujours au
même
motif : être les premiers. Et alors, on peut se dire ceci : on aurait
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rs, on peut se dire ceci : on aurait pu avoir les
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motifs — puérils — et les appliquer à un autre but, dont l’utilité eû
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ntifique. Probablement que les militaires font le
même
raisonnement en sens inverse. Qui faut-il croire ? Les véritables mot
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ramme si coûteux ! Il s’est produit exactement la
même
histoire avec Christophe Colomb, mais en sens inverse : dans les livr
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is vous poser une autre question, toujours sur le
même
sujet : est-ce que vous êtes déçu, finalement, ou est-ce que vous ave
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deux hommes arrivent sur la Lune. Ils auront les
mêmes
problèmes de s’aimer activement, de s’entraider, qu’ils auraient sur
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, dans l’espace, le cosmos physique. Je crois que
même
du point de vue de la technique, les plus grands achèvements humains
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en, mais cela se pratique comment ? Voilà le type
même
de la question qui peut ouvrir, obscurément, la voie, mais à laquelle
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ur développement. Dans le monde où nous existons,
même
la nature est faite par l’homme, il n’y a plus de nature sauvage. Il
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ement, nous n’avons plus le droit de nous cacher,
même
derrière Dieu. Quand on voit que les choses tournent mal, il est trop
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sur l’ensemble d’une nation, l’État imposant les
mêmes
frontières, le même territoire, aux réalités les plus différentes ; c
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nation, l’État imposant les mêmes frontières, le
même
territoire, aux réalités les plus différentes ; culturelles, linguist
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u fédéralisme. Nous parlions déjà de fédéralisme,
même
d’un type de défense village par village, en hérisson, à appliquer à