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8)a b Ce ne sont plus des signes dans le ciel,
mais
des réalités terrestres et brutales qui nous avertissent aujourd’hui
2
eux-ci sont des méchants, je veux bien le croire,
mais
je demande : Parmi ceux-là qui les attaquent, n’y aurait-il par hasar
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ieu, je ne dis pas non, je ne suis pas illettré ;
mais
je me demande si le trust des pétroles, qui mène la lutte contre la R
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, je ne dis pas non : ils s’en vantent eux-mêmes.
Mais
je me demande si les soutiens de M. Franco, qui sont le Duce et le Fü
5
sme ! — je ne dis pas non, je les ai vus de près.
Mais
je me demande si le maintien de l’empire anglais et de l’hégémonie fr
6
dre énergiquement parti après une enquête loyale.
Mais
de grâce, qu’on ne mêle pas tout sous prétexte de christianisme ! Qu’
7
s ne sommes pas en présence d’un pauvre illuminé,
mais
d’un solide confédéré qui a fait ses preuves dans la vie quotidienne.
8
ompte, sa retraite hors du monde n’a pas anéanti,
mais
décuplé son action pratique sur le monde. Ce dernier point est capita
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ommun des catholiques et des protestants suisses.
Mais
dès les premiers jours de la Réforme, la question se posa de savoir a
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eci : « que chacun doit rester sur son fumier » !
Mais
Nicolas n’a-t-il pas dit aussi qu’il fallait garder l’« ancienne foi
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Zurich de conserver l’ancienne foi des cantons :
mais
vous savez très bien que Zurich seule garde le souci de la vieille fo
12
e n’a nullement rompu ses liens avec sa paroisse,
mais
, au contraire, n’a cessé de visiter les malades et de venir en aide a
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établi sa demeure tout à fait à l’écart du monde,
mais
au contraire près des habitations de sa famille et de sa parenté. » E
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Nicolas non seulement par les docteurs réformés,
mais
par les populations protestantes, je la trouve dans le théâtre de l’é
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tre à l’origine d’une riche tradition dramatique.
Mais
à partir de la fin du xvie siècle, les pièces d’inspiration catholiq
16
t de jouer. Nicolas ne pouvait pas lire la Bible,
mais
il aimait à en citer les versets qu’on lui avait enseignés. Je l’ai f
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le paix n’est jamais le résultat de nos calculs,
mais
le miracle de Dieu seul, et la victoire de Sa miséricorde. c. Rou
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a résistance actuelle aux doctrines totalitaires,
mais
compromettent les chances d’une solution prochaine, équitable pour to
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sée y voient une arme non pas contre l’Allemagne,
mais
d’abord contre la Réforme : l’assimilation grossière de Luther à Hitl
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nt pas destinée à diminuer le prestige du second,
mais
bien à englober le premier dans la réprobation que provoque le racism
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, la foi pure de Luther à l’action pure d’Hitler.
Mais
c’est une douteuse méthode entre les mains des défenseurs de la « Rai
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ifférer d’avis sur les conséquences des réponses.
Mais
il faut répondre d’abord. Oui ou non, Niemöller est-il bon luthérien
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avaient conscience de défendre aussi leur Église.
Mais
il existe d’autres pays où la foi d’un soldat chrétien pourrait avoir
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hrétien sera dans l’intérêt de la Suisse, certes.
Mais
elle sera d’abord obéissance à la foi. J’insiste sur ce point, qui es
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ue la Suisse est officiellement un pays chrétien.
Mais
nous devons être de bons Suisses parce que nous sommes chrétiens d’ab
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pour vous, et si vous n’en voulez pas pour vous,
mais
seulement pour tout le monde, faites-nous la grâce de n’en point voul
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mies de charbon. On nous recommandait la tiédeur…
Mais
voici nos voisins belligérants qui viennent nous dire : « Ceux qui ne
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ra pour que le monstre de la guerre nous vomisse…
Mais
ceci est une autre histoire que je n’ai pas à conter maintenant. Et n
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e demande pas « Que crois-tu ? Qu’espères-tu ? »,
mais
elle demande « Quels sont tes morts ? ». Religion du sang, de la terr
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le futur éternel, le rachat du péché d’origine ?…
Mais
résister ne suffit pas, on ne se défend bien qu’en attaquant, c’est-à
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s n’est pas d’imposer le protestantisme au monde,
mais
d’annoncer l’Évangile, la bonne nouvelle du « salut de grâce et bonté
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son incognito. Dieu dit : Je suis celui qui suis.
Mais
le diable, qui a la manie de vouloir imiter la vérité en la retournan
33
er devant l’inexistant ? Une remarque en passant,
mais
nécessaire. C’est au sujet d’un camouflage très élémentaire, mais for
34
C’est au sujet d’un camouflage très élémentaire,
mais
fort bien adapté à la myopie spirituelle des temps modernes. Voici :
35
bien admettre en souriant un diable de ce genre,
mais
non pas croire en Dieu ; ce qui revient à ne pas croire au diable. Ce
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n’est pas le diable, et ce ne sont pas les anges,
mais
bien la candeur et la crédulité de ces « sceptiques », et l’impardonn
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ssablement prodigue et infaillible de l’instinct.
Mais
l’homme a reçu le pouvoir de parler, de créer et de dénaturer. Par la
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être un agent responsable de la nature naturante,
mais
il peut aussi faire la grève, se révolter, et fabriquer l’anti-nature
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il peut pécher. Et le péché n’est qu’un mensonge.
Mais
le mensonge proféré nous lie… Comprenons maintenant que le diable ne
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ui-même qui « tire sa langue dans notre langue ».
Mais
il est deux manières de mentir, comme il est deux manières de tromper
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vous le volez : une vérité reste juge entre vous.
Mais
le démon vous induit à fausser la balance elle-même, c’est le critère
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t que, pour si peu, elle ne cesse pas d’exister).
Mais
le texte original de ce passage est infiniment plus étrange. « Le dia
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, qui subsistait ailleurs et nous jugeait encore.
Mais
le mensonge diabolique tue le juge. Il ne part que de soi, et ne prol
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lement tentés de voler le portefeuille du voisin,
mais
presque tout homme s’est vu tenter de prendre la femme du voisin, soi
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de l’Éternel, ni la pomme en soi (au contraire),
mais
seulement la révolte d’Ève et son désir de se diviniser à sa façon. S
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onctions du corps, le diable ne s’y mêlerait pas.
Mais
en fait elle se lie à l’amour, et à l’esprit, et c’est par là qu’elle
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spirer, et il est nécessaire que le sang circule,
mais
on peut vivre en restant chaste. L’usage du sexe est donc en grande p
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simplement la franchise, non pas « scientifique »
mais
gaillarde. Mais aussitôt le Malin se rattrape en proposant une licenc
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anchise, non pas « scientifique » mais gaillarde.
Mais
aussitôt le Malin se rattrape en proposant une licence absolue. Or, l
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Le sexe n’est pas plus divin qu’il n’est honteux,
mais
il est lié intimement aux fonctions les plus humaines de l’homme, à s
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la plus impitoyable. Non par amour de la justice,
mais
par amour de notre châtiment, par haine froide. Pour le stérile plais
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nt : nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
Mais
quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : v
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e serpent dit à la femme : vous ne mourrez point.
Mais
Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et q
54
e que vous savez que c’est absolument impossible.
Mais
vous seriez probablement tenté d’y aller, si l’on vous suggérait quel
55
:6) Voyez : ce n’est pas le mal en soi qui tente,
mais
c’est toujours un bien qu’on imagine, et même un meilleur bien que ce
56
». Ève ne fut pas tentée par une chose mauvaise,
mais
par une fort belle et bonne pomme, agréable à la vue et précieuse pou
57
it. Elle ne fut pas tentée par le désir de nuire,
mais
l’idée de se diviniser, ce qui paraît en somme une excellente idée. P
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ar méchanceté (à ses propres yeux tout au moins).
Mais
c’est celui qui se persuade que le bien qu’il a conçu vaut mieux que
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vengera automatiquement. Le péché est une faute,
mais
faute signifie tout à la fois erreur et chute. C’est plus tard, c’est
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mal finira par exister en soi, apparence encore,
mais
active, contre nature devenue seconde nature. Et c’est à ce moment-là
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suprême gît dans la certitude de faire le mal. »
Mais
ici se sont déclenchés les mécanismes compliqués de la perversion, de
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er la main sur Caius Marius, telle est la vérité.
Mais
trois ou quatre femmes, dans l’illusion d’être une foule, et que pers
63
e foule est une abstraction qui n’a pas de mains,
mais
chaque homme isolé a, dans la règle, deux mains, et lorsqu’il porte c
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e l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
Mais
l’Éternel Dieu appela l’homme et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J
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ut-parleurs, la presse et les transports rapides.
Mais
ces moyens techniques n’ont pas tout fait : l’homme les a faits d’abo
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onde — des autres, de nous, et donc de moi aussi.
Mais
si le diable est partout, sa figure se brouille. Et les définitions q
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tion. Un être paradoxal pas essence. Il est, oui,
mais
il est dans tout être ce qui n’est pas, ce qui tend au néant, ce qui
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voyou, hypocrite et cynique à la fois, repoussant
mais
non moins fascinant, il est sans doute la créature la plus poétique d
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r son compte — voici qu’il est devenu vous-même !
Mais
alors ?… Eh bien ! si vous voulez déjouer les tours du diable, si vou
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as qu’aucun progrès réel soit diabolique en soi !
Mais
si l’on s’abandonne au rêve du Progrès, laissant aller les choses ave
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mme. Par gentillesse pour les autres, évidemment…
Mais
c’est toujours une manière de croire aussi à sa propre bonté. Et donc
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timisme n’est pas la confiance naïve de l’enfant,
mais
une espèce de mensonge. Exactement : une fuite devant le réel. Car da
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n qu’il y a du mal, qu’il y a l’action du diable.
Mais
cela nous scandalise et nous effraye. Alors nous essayons de conjurer
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affreux pour être vrai ! Cependant c’était vrai,
mais
cela nous gênait. Nous l’écartions irrésistiblement de nos pensées… C
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a guerre. » C’est sans doute vrai pour une armée.
Mais
cette guerre-ci oppose bien plus que des armées. Elle oppose des conc
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nemi à craindre que celui qu’il loge en lui-même.
Mais
voici une remarque des plus simples : personne n’a jamais prétendu qu
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le monde, et dites qui l’a fait. Le diable ? Oui,
mais
par nos mains et nos pensées. C’est ici le moment de nous rappeler no
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al, il y a des inégalités dans la responsabilité.
Mais
nous sommes tous dans le mal, nous sommes tous les complices des plus
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ntérêts « vitaux » (comme ils le sont toujours…).
Mais
, si je ressemble à un criminel, cela ne justifie pas le criminel, cel
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coupable. » — Nous sommes tous coupables, certes,
mais
si nous en sommes persuadés, il ne nous reste plus qu’à combattre le
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pas que nous soyons « meilleurs que les autres ».
Mais
nous serons sûrement pires si nous ne faisons pas notre métier. q.
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n’est pas à craindre parce qu’il est si méchant,
mais
parce qu’il est si vieux. C’est ce que l’on peut penser aussi des gen
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ne en général. Elle a son charme et son utilité ;
mais
elle est vieille, elle est trop avertie, elle offre trop de recettes
84
crisie. Il a le charme reposant des formes fixes.
Mais
le mondain qui n’est que cela inspire une sorte d’effroi furtif, révé
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3)s Nous avons parlé de l’incognito du diable.
Mais
il existe aussi un incognito divin, et c’est l’Incarnation, c’est-à-d
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t dans le fils de Joseph, charpentier de village.
Mais
l’incognito et l’alibi du diable sont exactement inverses : c’est dan
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us empêche de reconnaître Dieu dans Jésus-Christ,
mais
à l’inverse, il nous empêche aussi de nous reconnaître dans nos idole
88
Dès lors ils en étaient réduits à inventer Dieu.
Mais
on n’invente que ce que l’on est sans le savoir. Ils ont donc inventé
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leurs prédécesseurs, n’ont pas parlé de « Dieu ».
Mais
ils ont dit Nation, ou Race, ou Classe. Dans ces trois entités divini
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us ne sommes donc plus responsables de nos actes,
mais
elles le sont à notre place. Et comme elles-mêmes n’ont à répondre de
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eure, il n’y a plus de responsabilité nulle part.
Mais
s’il apparaît, à l’inverse, que nous ne coïncidons pas avec l’entité
92
. Il est parfait, ce plan, comme tu le craignais.
Mais
moi, je vais l’organiser ! » s. Rougemont Denis de, « Les tours du
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nouveau européen avec la fête de la Résurrection.
Mais
rien n’est venu jusqu’ici. Eh ! bien, si ce n’est pas pour Pâques, ce
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et puisse-t-elle prendre non seulement son temps,
mais
aussi les distances nécessaires pour mieux voir le problème dans son
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celle du jeune Garry Davis. Elle est très vaste,
mais
aussi très vague. Il se promène ces jours-ci dans les rues et cafés d
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ins lui ont donné l’appui de leurs noms célèbres,
mais
sans rien déchirer du tout. Il est sympathique et très pur. Il rêve d
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et d’un gouvernement unique pour toute la terre.
Mais
les Russes ont aussi leur vision, leur idée de l’unité du monde sous
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s vaste, en vérité, que celle du jeune Américain,
mais
à cause de cela même, elle est plus claire et proche. Je voudrais l’a
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age que les cantons n’ont disparu en se fédérant,
mais
où les guerres entre nations deviendraient aussi impossibles que la g
100
ée que la Suisse à ne faire la guerre à personne,
mais
à défendre d’un seul cœur son indépendance reconquise. Cette Europe i
101
ner d’urgence, non seulement pour nous en Europe,
mais
pour la paix du monde entier, alors le principal est fait. Et si les
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joindre, et c’est ainsi qu’il trouva l’Amérique.
Mais
nous, quel continent nouveau allons-nous aborder demain ? Se peut-il
103
e Berlin non pour se protéger contre une attaque,
mais
pour empêcher tout un peuple de fuir en masse le régime « populaire »
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édérer. Et bien sûr, tout n’est pas encore gagné.
Mais
en demandant son accession à ce Marché commun qu’elle affecta longtem
105
ement leur vraie puissance, morale et matérielle,
mais
ils indiqueront aux peuples nouveaux de l’Afrique et de l’Asie les vo
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ce n’est pas répéter ce que disaient ses auteurs,
mais
continuer à réformer. Seuls peuvent être fidèles à l’esprit de Luther
107
ets traduisent les vœux d’une imposante majorité,
mais
tout simplement quelle tribune ? Je constate que l’Église romaine a d
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er l’actualité qui sera notre sujet de réflexion,
mais
sur la Lune. Il m’est venu une question, Denis de Rougemont, et j’ai
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la chiffre à peu près à 100 milliards de francs —
mais
cette opération, la plus chère du monde, est aussi la moins motivée.
110
non pas de coopération — c’est encore trop tôt —
mais
de coexistence. C’était aussi l’opinion. Si vous voulez le fond de ma
111
eci : on dit que c’est une aventure scientifique,
mais
qu’est-ce qu’on met dans les modules spatiaux ? Pas des savants, mais
112
met dans les modules spatiaux ? Pas des savants,
mais
des colonels. Et ils font cela en service commandé : au service de l’
113
actement la même histoire avec Christophe Colomb,
mais
en sens inverse : dans les livres d’histoire d’aujourd’hui, vous lise
114
Et un peu après lui, on y a recruté des esclaves.
Mais
la motivation était d’un ordre complètement différent. Je voudrais vo
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ont des réactions subjectives que nous exprimons.
Mais
on peut imaginer des réactions objectives. Alors je voulais vous rapp
116
e concurrence entre les Américains et les Russes,
mais
d’autre part elle suppose certaines formes de coopération discrète et
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uropéens : « Quel merveilleux exploit technique !
Mais
si l’on découvrait demain que cela ne sert à rien ? » Ce qui importe,
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en substance : l’aventure intérieure, très bien,
mais
cela se pratique comment ? Voilà le type même de la question qui peut
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a question qui peut ouvrir, obscurément, la voie,
mais
à laquelle personne au monde ne peut répondre pour un autre — ou sino
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Apocalypse, que l’histoire temporelle finira mal,
mais
, qu’après cela, ça finira très bien. « Apocalypse » veut dire « révél
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petites affaires, celles de mon âge, mettons ! »
Mais
les jeunes que je connais ne partagent pas du tout cette attitude : q
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uerre n’a fait qu’interrompre… Elle a interrompu,
mais
en nous donnant raison ! hélas, nous ne le cherchions pas. Les prophè
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tre critique s’adressait à ces États centralisés,
mais
j’avais, je pense, derrière la tête, l’idée de leur opposer l’État fé
124
ttre en garde non contre le nucléaire en général,
mais
contre le surgénérateur de Creys-Malville, Superphénix, et contre les