1
s-millions de nos contemporains, s’ils ne portent
pas
sur eux cette Marque, se voient rejetés de la cité. Alors les amateur
2
de à voir, celui qui estime encore que tout n’est
pas
si clair, ni si simple, ni si tranché, se voit aussitôt suspecté de c
3
que les communistes sont des sans-Dieu, je ne dis
pas
non, je ne suis pas illettré ; mais je me demande si le trust des pét
4
sont des sans-Dieu, je ne dis pas non, je ne suis
pas
illettré ; mais je me demande si le trust des pétroles, qui mène la l
5
s rouges d’Espagne brûlent les églises, je ne dis
pas
non : ils s’en vantent eux-mêmes. Mais je me demande si les soutiens
6
s sont les ennemis du christianisme ! — je ne dis
pas
non, je les ai vus de près. Mais je me demande si le maintien de l’em
7
s : Croyez-vous, chers amis, que vous n’en parlez
pas
vous-mêmes ? Les chrétiens qui se lancent dans une croisade ne le fon
8
la Lumière ! J’aimerais beaucoup qu’on ne déduise
pas
de ces propos qu’à mon avis les chrétiens doivent se taire, se retire
9
une enquête loyale. Mais de grâce, qu’on ne mêle
pas
tout sous prétexte de christianisme ! Qu’on n’appelle pas « croisade
10
sous prétexte de christianisme ! Qu’on n’appelle
pas
« croisade » ou « guerre sainte » des entreprises qui, du point de vu
11
e, Race, Droits de l’homme, Argent. Donc il n’y a
pas
de causes justes, même s’il y en a de moins injustes, relativement. D
12
s. Et notre dernier mot, comme chrétiens, ne peut
pas
être « la guerre sainte » ni davantage « la paix à tout prix ». Il do
13
! Convertissez-vous et revenez ! » Évasion ? Non
pas
. Réalisme. La force réelle des tyrans est religieuse. Et la foi seule
14
icolas, on l’ignore très généralement. Il n’en va
pas
de même chez nos confédérés des petits cantons. Et c’est pourquoi les
15
cantons. Et c’est pourquoi les catholiques n’ont
pas
eu de peine à s’annexer le « frère Claus », cependant que les protest
16
obtenu le consentement des siens. Nous ne sommes
pas
en présence d’un pauvre illuminé, mais d’un solide confédéré qui a fa
17
ise qui se méfie de cet « irrégulier ». Ne dit-on
pas
que, durant les vingt ans de sa retraite, il n’a pris d’autre nourrit
18
tans, sauvera la situation in extremis. Il n’aura
pas
besoin de paraître en personne ; son conseil suffira, et son autorité
19
extrême rigueur de ses « pratiques », Nicolas n’a
pas
pu trouver la paix de son âme dans le monde. Il a dû se retirer et vi
20
. 2° Dans son ermitage du Ranft, Nicolas ne s’est
pas
abandonné aux « saintes délices » de la contemplation. Il ne s’est li
21
. En fin de compte, sa retraite hors du monde n’a
pas
anéanti, mais décuplé son action pratique sur le monde. Ce dernier po
22
action politique du frère Claus. Ils ne signalent
pas
l’événement de la Diète de Stans, ni le patriotisme confédéral de Nic
23
Suisses eux-mêmes ne l’affirment et ne le croient
pas
. » Rappelons que lorsqu’on demandait à Nicolas comment il pouvait viv
24
t rester sur son fumier » ! Mais Nicolas n’a-t-il
pas
dit aussi qu’il fallait garder l’« ancienne foi » ! Voilà le conseil
25
ide aux affligés ; « de plus, ajoute-t-il, il n’a
pas
établi sa demeure tout à fait à l’écart du monde, mais au contraire p
26
estant, l’Alsacien Valentin Boltz. Il ne comptait
pas
moins de 149 rôles parlés, et sa représentation demanda deux jours pl
27
tements étrangers » et les doctrines qu’on ne met
pas
en pratique. Les cantons protestants, pour leur part, se repentent de
28
n 1586. Le rôle politique de Nicolas n’y est même
pas
mentionné !) N’y a-t-il pas là une grande anomalie ? Car, enfin, l’él
29
Nicolas n’y est même pas mentionné !) N’y a-t-il
pas
là une grande anomalie ? Car, enfin, l’élément le plus spectaculaire
30
remiers réformés ont souligné. Ne conviendrait-il
pas
que les protestants, de nos jours, s’avisent de renouer leur traditio
31
retraite lui permit de jouer. Nicolas ne pouvait
pas
lire la Bible, mais il aimait à en citer les versets qu’on lui avait
32
ore de Bèze. Nicolas de Flue, me dira-t-on, n’est
pas
un « sujet protestant » ? Eh quoi ! Abraham non plus n’était pas calv
33
protestant » ? Eh quoi ! Abraham non plus n’était
pas
calviniste. Ce qui caractérise un drame protestant, c’est bien moins
34
e évolution dont Hitler serait le terme, ce n’est
pas
une erreur minime. Elle résulte tantôt d’une mauvaise foi consciente,
35
cette erreur est professée y voient une arme non
pas
contre l’Allemagne, mais d’abord contre la Réforme : l’assimilation g
36
ion grossière de Luther à Hitler n’est évidemment
pas
destinée à diminuer le prestige du second, mais bien à englober le pr
37
à reconnaître que Luther est coupable de n’avoir
pas
su, dans l’espace d’une vingtaine d’années, dominer les fatalités ger
38
sse. Je suis de ceux qui pensent que la foi n’est
pas
« une affaire privée », ainsi que le prétendait Marx. Le chrétien a l
39
ans la cité où il est né et pour son bien. Il n’a
pas
le droit de s’en désintéresser et de laisser les autres s’égarer, qui
40
ste sur ce point, qui est capital. Nous ne devons
pas
être chrétiens parce que nous sommes Suisses et que la Suisse est off
41
ssez graves équivoques sur ce point. Il ne manque
pas
de gens pour dire, écrire, ou simplement laisser entendre, qu’un bon
42
n très ardent patriotisme. Si certains n’hésitent
pas
, dans leurs discours, à invoquer « le Dieu de nos pères », il semble
43
ir une religion pour vous, et si vous n’en voulez
pas
pour vous, mais seulement pour tout le monde, faites-nous la grâce de
44
e demande à voir ce qui vaut le mieux. Il ne faut
pas
parler de neutralité en général, dans l’absolu et dans l’abstrait. Ca
45
sse… Mais ceci est une autre histoire que je n’ai
pas
à conter maintenant. Et nous avons d’ailleurs, à mon avis, d’autres r
46
ent rappeler ceci : c’est qu’on ferait bien de ne
pas
utiliser comme des proverbes généraux certaines paroles du Christ qui
47
n liée, fondée sur l’espérance de l’Esprit et non
pas
sur les fatalités du passé, ouverte à la volonté d’un Dieu transcenda
48
uverte à la volonté d’un Dieu transcendant et non
pas
fermée sur les intérêts d’un groupe. Par là, elle s’oppose radicaleme
49
ition, les morts. La religion totalitaire n’admet
pas
que « les choses vieilles sont passées », selon la parole de l’apôtre
50
sées », selon la parole de l’apôtre. Elle n’admet
pas
la conversion et le pardon, à partir desquels « il n’y a plus ni juif
51
il n’y a plus ni juif ni grec ». Elle ne demande
pas
« Que crois-tu ? Qu’espères-tu ? », mais elle demande « Quels sont te
52
hat du péché d’origine ?… Mais résister ne suffit
pas
, on ne se défend bien qu’en attaquant, c’est-à-dire en prenant l’init
53
aditions secondaires. Le but de nos Églises n’est
pas
d’imposer le protestantisme au monde, mais d’annoncer l’Évangile, la
54
e protestante est justement celle qui ne se donne
pas
pour la seule forme d’Église possible ; elle est l’Église qui accepte
55
se du diable est de nous persuader qu’il n’existe
pas
. » Reconnaissons que ce tour n’a jamais mieux réussi que dans l’époqu
56
ettre en souriant un diable de ce genre, mais non
pas
croire en Dieu ; ce qui revient à ne pas croire au diable. Cette masc
57
mais non pas croire en Dieu ; ce qui revient à ne
pas
croire au diable. Cette mascarade anachronique et bouffonne n’a pas m
58
le. Cette mascarade anachronique et bouffonne n’a
pas
médiocrement contribué à la réussite du premier tour que dénonce Baud
59
lle et trop évidemment puérile, ils ne se doutent
pas
que le diable agit ailleurs, sans queue ni barbe, par leurs mains peu
60
peut-être… Ce qui me paraît incroyable, ce n’est
pas
le diable, et ce ne sont pas les anges, mais bien la candeur et la cr
61
incroyable, ce n’est pas le diable, et ce ne sont
pas
les anges, mais bien la candeur et la crédulité de ces « sceptiques »
62
ornes rouges et à longue queue ; donc je ne crois
pas
au diable. » C’est tout ce qu’il demandait. Et ceux qui en restent au
63
ue à la plume de Denis de Rougemont. Nous n’avons
pas
à présenter l’écrivain neuchâtelois aux lecteurs de la Vie protestant
64
l, dans toute la Création, peut dire ce qui n’est
pas
et mentir par ses actes. Le minéral repose où il fut composé, la plan
65
té qu’il agit en nous et nous lie. Si Ève n’avait
pas
été libre de manger cette pomme interdite, Ève n’aurait pu pécher, ni
66
(tout en sachant que, pour si peu, elle ne cesse
pas
d’exister). Mais le texte original de ce passage est infiniment plus
67
du mensonge, car le mensonge, par essence, n’est
pas
! C’est une espèce de décréation. C’est le trompe-l’œil et le sonne-c
68
t vital ! » —, soit en se persuadant que « ça n’a
pas
d’importance » ; ou les deux ensemble. En vérité, la sexualité en soi
69
ux ensemble. En vérité, la sexualité en soi n’est
pas
plus diabolique que la digestion ou la respiration. Si la majorité de
70
ignifierait ce que l’on croit, notez que ce n’est
pas
le geste de manger une pomme qui était mauvais aux yeux de l’Éternel,
71
res fonctions du corps, le diable ne s’y mêlerait
pas
. Mais en fait elle se lie à l’amour, et à l’esprit, et c’est par là q
72
es les moins diaboliques du péché. Je n’en dirais
pas
autant de certaines amours pseudo-mystiques, nœuds de sophismes spiri
73
nne prise au diable. Et certes il ne s’y intrigue
pas
davantage que dans nos créations les plus abstraites. Il est même plu
74
bles sexuels, serait simplement la franchise, non
pas
« scientifique » mais gaillarde. Mais aussitôt le Malin se rattrape e
75
secrètement l’humanité de l’homme. Le sexe n’est
pas
plus divin qu’il n’est honteux, mais il est lié intimement aux foncti
76
age de rebâtir. Celui qui doute du pardon ne peut
pas
confesser son crime, et celui qui ne le confesse pas n’en connaîtra j
77
confesser son crime, et celui qui ne le confesse
pas
n’en connaîtra jamais toute l’étendue. Le diable est cet Accusateur q
78
infernale, c’est de nous faire croire qu’il n’y a
pas
de juge, ni d’ordre divin du réel, et aussitôt que nous l’avons cru,
79
e : Dieu a-t-il réellement dit : vous ne mangerez
pas
de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au serpent : nous ma
80
ibilité d’une tentation s’entrouvre. Car il n’y a
pas
de tentation là où n’existe aucune possibilité d’imaginer quelque aut
81
dit bien : l’occasion fait le larron. Vous n’êtes
pas
tenté d’aller dans la lune, parce que vous savez que c’est absolument
82
it quelque moyen de le faire. Ève ne pensait même
pas
à manger cette pomme avant que le serpent n’ait mis en doute la réali
83
fruit et en mangea. » (Gen. 3:6) Voyez : ce n’est
pas
le mal en soi qui tente, mais c’est toujours un bien qu’on imagine, e
84
’on se figure « mieux fait pour soi ». Ève ne fut
pas
tentée par une chose mauvaise, mais par une fort belle et bonne pomme
85
à la vue et précieuse pour l’esprit. Elle ne fut
pas
tentée par le désir de nuire, mais l’idée de se diviniser, ce qui par
86
raison littéralement fondamentale, Dieu n’aimait
pas
cette idée-là et l’excluait de sa réalité. Manger cette pomme et se d
87
le réel condamne et que le plan divin ne prévoit
pas
. Satan, lorsqu’il tente le Christ, lui propose trois utopies, trois m
88
er de Golgotha. À l’origine, le « méchant » n’est
pas
celui qui agit par méchanceté (à ses propres yeux tout au moins). Mai
89
de là son assurance dans le crime. « Il ne s’est
pas
trouvé un seul soldat pour porter la main sur Caius Marius, telle est
90
onge !… Car une foule est une abstraction qui n’a
pas
de mains, mais chaque homme isolé a, dans la règle, deux mains, et lo
91
lles du voisin, et non celles de la foule qui n’a
pas
de mains » (Kierkegaard). Reconnaissons ici la vieille tactique, la s
92
que artifice : faire croire à l’homme qu’il n’est
pas
responsable, qu’il n’y a pas de Juge, que la Loi est douteuse, qu’on
93
l’homme qu’il n’est pas responsable, qu’il n’y a
pas
de Juge, que la Loi est douteuse, qu’on ne saura pas, et que d’ailleu
94
de Juge, que la Loi est douteuse, qu’on ne saura
pas
, et que d’ailleurs, une fois le coup réussi, on sera Dieu soi-même, d
95
ait plus personne. Or si j’appelle et qu’il n’y a
pas
de réponse, je dis qu’il n’y a personne. La personne est en nous ce q
96
par délégation les aventures qui ne lui arrivent
pas
. La radio, la presse, les meetings monstres, l’invitent à prendre une
97
elle des passions de masse. Certes, il n’y aurait
pas
de masses possibles, au sens précis de concentration d’hommes, sans l
98
nsports rapides. Mais ces moyens techniques n’ont
pas
tout fait : l’homme les a faits d’abord, et ce n’est point par hasard
99
t dans notre attitude spirituelle. La foule n’est
pas
dans la rue seulement. Elle est dans la pensée des hommes de ce temps
100
traliser. Vos descriptions, me dira-t-on, ne sont
pas
bien claires. Pourquoi ne pas nous donner une image nette et facileme
101
dira-t-on, ne sont pas bien claires. Pourquoi ne
pas
nous donner une image nette et facilement reconnaissable de la person
102
ans le procès de sa définition. Un être paradoxal
pas
essence. Il est, oui, mais il est dans tout être ce qui n’est pas, ce
103
est, oui, mais il est dans tout être ce qui n’est
pas
, ce qui tend au néant, ce qui souhaite secrètement la destruction de
104
autres ou la sienne propre. Sa qualité de n’être
pas
ceci ou cela de positif lui donne une liberté indéfinie d’action, d’i
105
omatique n’était qu’un déguisement du diable. Non
pas
qu’aucun progrès réel soit diabolique en soi ! Mais si l’on s’abandon
106
r sur le mal que l’on porte en soi. Et donc de ne
pas
se soucier de la présence active du démon. Et donc enfin de lui laiss
107
s les démentis de la réalité. Cet optimisme n’est
pas
la confiance naïve de l’enfant, mais une espèce de mensonge. Exacteme
108
créons d’une certaine manière. Nous préférons ne
pas
insister. Nous « refoulons », dirait Freud. Cette fuite et ce mensong
109
i à faire croire aux démocrates qu’ils n’aimaient
pas
du tout le mal, qu’ils ne le désiraient nullement, qu’ils étaient bon
110
hien, Conrad von Hötzendorf : « Tout ce qui n’est
pas
aussi simple qu’une gifle ne vaut rien pour la guerre. » C’est sans d
111
t en nous, et que le champ de leur bataille n’est
pas
ailleurs que dans nos cœurs. Cette éducation a largement échoué. Nous
112
c’est qu’en réalité nos adversaires ne diffèrent
pas
essentiellement de nous. Car tout homme porte dans son corps (et dans
113
coupables dans la mesure où nous ne reconnaissons
pas
et ne condamnons pas en nous aussi la mentalité totalitaire, c’est-à-
114
ure où nous ne reconnaissons pas et ne condamnons
pas
en nous aussi la mentalité totalitaire, c’est-à-dire la présence acti
115
, si je ressemble à un criminel, cela ne justifie
pas
le criminel, cela me condamne. Et puisqu’il faut combattre le crime,
116
Et puisqu’il faut combattre le crime, je ne dirai
pas
que je vais laisser courir le criminel d’en face, pour mieux me livre
117
tous coupables, me disent-ils, donc nous n’avons
pas
le droit moral de nous battre contre celui que nous tenons pour un co
118
nique des pompiers et des gendarmes. Cela ne fait
pas
de nous des saints. Cela n’implique même pas que nous soyons « meille
119
fait pas de nous des saints. Cela n’implique même
pas
que nous soyons « meilleurs que les autres ». Mais nous serons sûreme
120
ais nous serons sûrement pires si nous ne faisons
pas
notre métier. q. Rougemont Denis de, « Les tours du diable IX : “N
121
noclé. Le diable, dit un proverbe espagnol, n’est
pas
à craindre parce qu’il est si méchant, mais parce qu’il est si vieux.
122
; sa capacité d’éliminer froidement ce qui n’est
pas
conforme aux goûts appris ; sa propension presque maniaque à n’attach
123
érilisants qu’entraîne sa fréquentation. Ce n’est
pas
le goût ni même le pédantisme de la forme qui est satanique, c’est le
124
aux dieux qu’ils créent. Ceux qui ne l’ignoraient
pas
ont renié la Révélation. Dès lors ils en étaient réduits à inventer D
125
, moins hypocrites que leurs prédécesseurs, n’ont
pas
parlé de « Dieu ». Mais ils ont dit Nation, ou Race, ou Classe. Dans
126
’il apparaît, à l’inverse, que nous ne coïncidons
pas
avec l’entité divinisée — parce que nous sommes d’une autre race, d’u
127
ience resplendissait comme un sou neuf. « Tu n’as
pas
peur de lui ? dit le compère au diable. Il m’a l’air terriblement bon
128
rien n’est venu jusqu’ici. Eh ! bien, si ce n’est
pas
pour Pâques, ce sera donc pour la Trinité ! — et cela ne veut pas dir
129
e savoir comment elle se fera. Peut-être n’est-il
pas
mauvais que la conférence des Dix ambassadeurs, à Londres1, prenne so
130
puration permanente, — et ceci tue cela, ce n’est
pas
notre faute, ni la faute de Garry Davis… Il y a enfin une troisième v
131
grande ouverte, où les nations ne disparaîtraient
pas
davantage que les cantons n’ont disparu en se fédérant, mais où les g
132
é : elle veut se fédérer. Et bien sûr, tout n’est
pas
encore gagné. Mais en demandant son accession à ce Marché commun qu’e
133
nt la tête du progrès humain. Ils ne retrouveront
pas
seulement leur vraie puissance, morale et matérielle, mais ils indiqu
134
titué serait garant de la paix mondiale. N’est-il
pas
admirable que l’année de l’Europe ait coïncidé par hasard avec l’anné
135
oire : La Réforme permanente. La Réforme ne s’est
pas
faite une fois pour toutes. Luther et Calvin n’ont pas été les premie
136
aite une fois pour toutes. Luther et Calvin n’ont
pas
été les premiers réformateurs de l’Église, et ne seront pas les derni
137
s premiers réformateurs de l’Église, et ne seront
pas
les derniers. Défendre l’héritage de la Réformation, ce n’est pas rép
138
. Défendre l’héritage de la Réformation, ce n’est
pas
répéter ce que disaient ses auteurs, mais continuer à réformer. Seuls
139
son chef. Qu’avons-nous de pareil ? Et je ne dis
pas
seulement : quelle autorité efficace dont les décrets traduisent les
140
La lune, ce n’est
pas
le paradis (1er août 1969)x y Ce mois-ci, ce n’est pas sur la Terr
141
aradis (1er août 1969)x y Ce mois-ci, ce n’est
pas
sur la Terre que nous allons chercher l’actualité qui sera notre suje
142
ont réussi à trouver les moyens d’une espèce non
pas
de coopération — c’est encore trop tôt — mais de coexistence. C’était
143
s qu’est-ce qu’on met dans les modules spatiaux ?
Pas
des savants, mais des colonels. Et ils font cela en service commandé
144
les saura que beaucoup plus tard, et ce ne seront
pas
les « bons » (les vrais) que l’on décidera d’adopter officiellement,
145
oi d’inattendu aujourd’hui, qu’on ne cherche donc
pas
consciemment, on dira : c’est pour cela qu’on était parti et qu’on av
146
élivrer Jérusalem — motif mystique. Il ne pensait
pas
du tout découvrir l’Amérique. Il voulait trouver les Indes, parce qu’
147
he Colomb a trouvé l’Amérique, qu’il ne cherchait
pas
. Et bien après lui, on y a trouvé de l’or. Et un peu après lui, on y
148
est-ce qu’elle est complètement fausse ? Sûrement
pas
, car la recherche spatiale, l’arrivée sur la Lune notamment, est d’un
149
siècle, quand Marx a écrit sa théorie. Il n’y a
pas
de prolétariat sur la Lune, pour l’instant. Justement, et on ne va pa
150
r la Lune, pour l’instant. Justement, et on ne va
pas
en créer un, j’espère que non… Où Lénine se trompe à mon sens complèt
151
dont la base est l’amour du prochain, je ne vois
pas
en quoi elle serait modifiée si deux hommes arrivent sur la Lune. Ils
152
ons, qui va changer quand nous aurons l’espace et
pas
seulement la Terre et le petit coin de ciel que nous voyons, permet d
153
ion de frustration, à me dire : la Lune, ce n’est
pas
aussi beau, ce n’est pas aussi paradisiaque qu’on le pensait. Au fur
154
dire : la Lune, ce n’est pas aussi beau, ce n’est
pas
aussi paradisiaque qu’on le pensait. Au fur et à mesure que l’homme v
155
humaine est à l’intérieur de chacun de nous, non
pas
à l’extérieur, dans l’espace, le cosmos physique. Je crois que même d
156
intérieure, elle ne demande rien, elle ne demande
pas
de crédits spéciaux. Pour entrer dans le fond de soi-même, pour y déc
157
ugemont Denis de, « [Entretien] La lune, ce n’est
pas
le paradis », La Vie protestante, Genève, 1 août 1969, p. 1-2. y. Pr
158
nt de choisir librement son avenir. Ce n’est donc
pas
dans une visée prométhéenne qu’il faut comprendre votre titre ? Pas d
159
prométhéenne qu’il faut comprendre votre titre ?
Pas
du tout, ce n’est pas un défi. Simplement, nous n’avons plus le droit
160
ut comprendre votre titre ? Pas du tout, ce n’est
pas
un défi. Simplement, nous n’avons plus le droit de nous cacher, même
161
urnent mal, il est trop tard pour dire : Ce n’est
pas
ma faute ! C’était l’autre, ou la fatalité… On en revient toujours à
162
, un désir éperdu que la vie continue. Je ne sais
pas
si c’est une espérance chrétienne, c’est quelque chose qui m’est plut
163
ue, par notre action, nous pouvons faire du bien,
pas
seulement du mal ; que nous pourrions encore sauver l’humanité — je n
164
us pourrions encore sauver l’humanité — je ne dis
pas
dans un sens spirituel — dans un sens simplement physiologique, de ma
165
sais qu’il n’y a plus rien à faire, je n’écrirais
pas
— ou je raconterais des histoires. Si j’ai écrit ce livre, c’est que
166
eur fait peur — comme à tout le monde, il ne faut
pas
s’en cacher. Ils ne se sentent pas suffisamment impliqués pour dire a
167
de, il ne faut pas s’en cacher. Ils ne se sentent
pas
suffisamment impliqués pour dire autre chose que « Foutez-moi la paix
168
s ! » Mais les jeunes que je connais ne partagent
pas
du tout cette attitude : quand on leur parle de pollution de la terre
169
i risque d’éclater n’importe quand, ils ne disent
pas
« bof ». Ceux que je connais. Je pense qu’il est faux de dire que la
170
livre. Nous étions une génération — qui ne disait
pas
« bof », oh ! non — qui voyait très bien qu’elle allait devoir faire
171
it devoir faire la guerre, une guerre qui n’était
pas
la sienne, une guerre entre États-nations (ce terme, c’est nous qui l
172
ous donnant raison ! hélas, nous ne le cherchions
pas
. Les prophètes, d’une manière générale, n’ont pas du tout envie d’avo
173
pas. Les prophètes, d’une manière générale, n’ont
pas
du tout envie d’avoir raison ; ils vous adjurent de changer pour évit
174
je connaissais assez mal ce modèle, je ne m’étais
pas
beaucoup occupé de politique pendant mes études en Suisse, et je me c
175
e. La critique de l’État-nation ne s’adresse donc
pas
à la Suisse, elle indique simplement à la Suisse dans quelle directio
176
à la Suisse dans quelle direction elle ne devrait
pas
se développer. Des tendances « État-nation » peuvent se révéler dans
177
excellent exemple. Le nucléaire n’est absolument
pas
le moyen d’assurer l’indépendance énergétique d’un pays, à preuve qu’
178
t rien à voir avec la guerre nucléaire ; ce n’est
pas
vrai. Les usines de retraitement des déchets de centrales nucléaires
179
cer d’être chrétiens. Cela veut dire d’abord : ne
pas
donner dans cette folle puissance. La puissance, c’est le pouvoir qu’
180
par Jésus sont dirigées contre la puissance. Non
pas
contre la sexualité, comme on voulait nous le faire croire au xixe s
181
ixe siècle. (Voyez Matt. 4 et Luc 4.) On ne peut
pas
vouloir à la fois la puissance, la richesse, et être chrétien. L’idée