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ord d’un sursaut de la conscience chrétienne ? Où
peut
aller cette « croisade » qui réjouit tant M. Staline… Alors on me dit
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en a de moins injustes, relativement. Donc il ne
peut
y avoir de guerres saintes. Et notre dernier mot, comme chrétiens, ne
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aintes. Et notre dernier mot, comme chrétiens, ne
peut
pas être « la guerre sainte » ni davantage « la paix à tout prix ». I
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réelle des tyrans est religieuse. Et la foi seule
peut
vaincre une religion païenne. a. Rougemont Denis de, « Le temps de
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ême rigueur de ses « pratiques », Nicolas n’a pas
pu
trouver la paix de son âme dans le monde. Il a dû se retirer et vivre
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lons que lorsqu’on demandait à Nicolas comment il
pouvait
vivre « sans nourriture corporelle », il se bornait à dire : « Dieu l
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e que sa retraite lui permit de jouer. Nicolas ne
pouvait
pas lire la Bible, mais il aimait à en citer les versets qu’on lui av
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e mérite-t-elle encore ? Saura-t-elle l’écouter ?
Puisse
du moins le souvenir de Nicolas de Flue nous faire comprendre que le
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doctrine centrale de la justification par la foi
pourrait
-elle avoir engendré la doctrine hitlérienne centrale de l’action pure
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ivé de toutes fins transcendantes, telle que j’ai
pu
la voir à l’œuvre et telle que je l’ai décrite en plus d’un livre ? C
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e je l’ai décrite en plus d’un livre ? Certes, on
pourra
toujours faire jouer la balançoire dialectique : le blanc conduit au
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us directes. Ces questions, je les repose ici. On
pourra
différer d’avis sur les conséquences des réponses. Mais il faut répon
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iste d’autres pays où la foi d’un soldat chrétien
pourrait
avoir des effets exactement contraires. Elle pourrait amener ce solda
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rait avoir des effets exactement contraires. Elle
pourrait
amener ce soldat à refuser de défendre l’État qui persécute son Églis
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n de la Suisse . Pendant tout l’hiver, nous avons
pu
lire dans les journaux cet avertissement sybillin : « Température max
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des autres que l’on reste tiède, cette neutralité
peut
être avantageuse dans certains cas, dans la mesure où elle nous exclu
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autres raisons de rester neutres que celles qu’on
peut
tirer de considérations opportunistes. Je voulais simplement rappeler
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les Petits poèmes en prose de Baudelaire que l’on
peut
lire la phrase la plus profonde écrite par un moderne sur Satan : « L
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nce Baudelaire. Beaucoup s’y arrêtent : « Comment
peut
-on perdre son temps à ces balivernes d’un autre âge ? », disent-ils.
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tre “Les tours du diable”, nous sommes heureux de
pouvoir
donner ici une première étude de l’auteur. Nous nous proposons d’appo
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e 1943)j L’homme seul, dans toute la Création,
peut
dire ce qui n’est pas et mentir par ses actes. Le minéral repose où i
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infaillible de l’instinct. Mais l’homme a reçu le
pouvoir
de parler, de créer et de dénaturer. Par la grâce du langage, il peut
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réer et de dénaturer. Par la grâce du langage, il
peut
dire vrai ; par la faute du langage, il peut le contredire. Il peut c
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, il peut dire vrai ; par la faute du langage, il
peut
le contredire. Il peut créer dans le prolongement des perspectives de
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ar la faute du langage, il peut le contredire. Il
peut
créer dans le prolongement des perspectives de la Création, il peut a
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prolongement des perspectives de la Création, il
peut
aussi créer à tort et à travers. Il peut être un agent responsable de
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tion, il peut aussi créer à tort et à travers. Il
peut
être un agent responsable de la nature naturante, mais il peut aussi
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agent responsable de la nature naturante, mais il
peut
aussi faire la grève, se révolter, et fabriquer l’anti-nature ou déna
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l’anti-nature ou dénature. Cette duplicité de nos
pouvoirs
constitue notre liberté. Elle en est à la fois le signe et la conditi
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, à cause d’elle, et dans elle, que nous avons le
pouvoir
de pécher. Car pécher c’est tricher avec l’ordre, opposer à la loi di
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r le langage l’homme est libre. Par le langage il
peut
mentir. Par sa liberté seule il peut pécher. Et le péché n’est qu’un
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e langage il peut mentir. Par sa liberté seule il
peut
pécher. Et le péché n’est qu’un mensonge. Mais le mensonge proféré no
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nous lie… Comprenons maintenant que le diable ne
pourrait
rien sans notre liberté. Car c’est par nous seulement qu’il agit dans
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bre de manger cette pomme interdite, Ève n’aurait
pu
pécher, ni Adam après elle. Ainsi la gloire de l’homme étant sa liber
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un client. Si la balance marque 980 grammes, vous
pouvez
dire : c’est un kilo. Votre mensonge restera relatif à la mesure inva
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ure invariable du vrai. Si le client contrôle, il
peut
voir qu’on le vole, et vous savez de combien vous le volez : une véri
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iens, voilà un sujet… Quel dommage ! Sa curiosité
pourrait
bien être déçue. Voyons. Tout le monde s’imagine que le péché par exc
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désir de se diviniser à sa façon. Si la sexualité
pouvait
rester pure, c’est-à-dire purement animale, comme les autres fonction
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et il est nécessaire que le sang circule, mais on
peut
vivre en restant chaste. L’usage du sexe est donc en grande partie li
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le signe physique. Or nous savons que si l’homme
peut
pécher, c’est uniquement parce qu’il est libre, c’est-à-dire parce qu
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t parce qu’il est libre, c’est-à-dire parce qu’il
peut
choisir de créer selon l’ordre divin, ou au contraire selon ses propr
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toute la bourgeoisie. Au point qu’un Freud a cru
pouvoir
« tout expliquer » par les censures et refoulements de la morale en v
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aux fonctions les plus humaines de l’homme, à ses
pouvoirs
de création dans tous les ordres, à ses jugements esthétiques ou mora
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qualifier de faute sa propre faute ; et pour que
puisse
renaître la confiance qui donnera seule le courage de rebâtir. Celui
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courage de rebâtir. Celui qui doute du pardon ne
peut
pas confesser son crime, et celui qui ne le confesse pas n’en connaît
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de nature. Et c’est à ce moment-là que Baudelaire
peut
écrire : « L’homme et la femme savent de naissance que dans le mal se
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e penseur capital de notre ère. Voici ce que l’on
peut
lire dans son journal intime : En opposition aux distinctions du Moye
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t fixes, et que les passions bouillonnent. À quoi
pouvait
penser Kierkegaard lorsque, dans son petit Danemark bourgeois, pieux
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C’est-à-dire dans le lieu par excellence où l’on
peut
toujours dire : c’était l’autre ! Et dans le lieu où l’on est, à coup
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tences individuelles. Et c’est là seulement qu’on
peut
la dénoncer. n. Rougemont Denis de, « Les tours du diable VI : Le
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adéquates, ou de refoulements et d’injustices qui
pouvaient
être éliminés par des mesures adroites. Toutes ces croyances, en gran
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purement sentimentale du mal qui est chez autrui
peut
aveugler sur le mal que l’on porte en soi, et sur le sérieux du mal e
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ndamnation trop facile du méchant qui est en face
peut
recouvrir et favoriser beaucoup de complaisance intime à cette même m
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le qui est parmi nous ! Cessez de croire qu’il ne
peut
ressembler qu’à vos ennemis, car c’est à vous-mêmes qu’il s’arrangera
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nvraisemblable devant le danger totalitaire. Vous
pourrez
échapper à l’hypnose. p. Rougemont Denis de, « Les tours du diable
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istent en nous aussi, des tentations latentes qui
pourraient
bien se développer un jour, à la faveur de la misère ou de la fatigue
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mais parce qu’il est si vieux. C’est ce que l’on
peut
penser aussi des gens du monde, et de la sagesse mondaine en général.
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t dans un être ou une œuvre ; tous ces traits qui
pourraient
dénoter l’exigence d’un artiste véritable, prennent soudain quelque c
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milieu mondain le plus suavement correct et moral
peut
fort bien être préféré par le diable à ces milieux bohèmes et de mœur
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tion physique et mentale que celle qui détient le
pouvoir
— alors nous sommes des « vipères lubriques » et nous devons le confe
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onné, le mouvement est en marche, et plus rien ne
peut
l’arrêter. Nous aurons certainement le Conseil de l’Europe, et l’Asse
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lui soumettaient. Nous savons qu’elle les étudie.
Puisse-t
-elle se laisser inspirer par ce temps de Pâques et les vacances, et p
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spirer par ce temps de Pâques et les vacances, et
puisse-t
-elle prendre non seulement son temps, mais aussi les distances nécess
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ril. Imaginez ce grand jardin de l’Europe où vous
pourriez
circuler librement, sans passeports ni visas, sans restrictions de de
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à une prospérité qui, selon certains économistes,
pourrait
multiplier par trois les standards de la vie matérielle. Terre pro
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alité — l’auront vue et marchent vers elle. Il se
peut
que la vision qui les guide cache une réalité finale qui les surprenn
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continent nouveau allons-nous aborder demain ? Se
peut
-il que ce soit tout simplement l’Europe, redécouverte à la faveur de
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devons à l’obligeance de M. Denis de Rougemont de
pouvoir
publier ce texte radiodiffusé.) t. Rougemont Denis de, « Printemps
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chons du moins à quels grands buts lointains nous
pouvons
adresser nos vœux. w. Rougemont Denis de, « Bilan simple », La Vie
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ent ses auteurs, mais continuer à réformer. Seuls
peuvent
être fidèles à l’esprit de Luther et de Calvin un luthéranisme et un
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es : chaque mot porte et toute l’Église romaine a
pu
l’entendre, quoi qu’en décide finalement son chef. Qu’avons-nous de p
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ment que les Églises issues de la Réformation… Se
pourrait
-il qu’elle ait bientôt plus de réformateurs vivants et d’avenir que n
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s au même motif : être les premiers. Et alors, on
peut
se dire ceci : on aurait pu avoir les mêmes motifs — puérils — et les
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miers. Et alors, on peut se dire ceci : on aurait
pu
avoir les mêmes motifs — puérils — et les appliquer à un autre but, d
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été plus immédiatement apparente ? Oui, on aurait
pu
consacrer ne fût-ce qu’une partie de ces 100 milliards de francs suis
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nt partis colonels et ils deviennent généraux. On
pourrait
dire que tout ce qu’ils ont été chercher là-haut, c’est une étoile —
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et les savants, dans cette affaire ? Les savants
peuvent
dire que ce sont eux qui transforment ces colonels en projectiles à t
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s en projectiles à têtes chercheuses. Les savants
pourraient
dire — et ils le pensent peut-être — que ce sont eux qui utilisent le
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istophe Colomb étaient d’un tout autre ordre — on
peut
le vérifier dans son journal : c’était de financer une dernière crois
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réactions subjectives que nous exprimons. Mais on
peut
imaginer des réactions objectives. Alors je voulais vous rappeler une
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lls, que le développement de la technique humaine
pourrait
un jour changer la situation mondiale : la conception marxiste elle-m
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e comment ? Voilà le type même de la question qui
peut
ouvrir, obscurément, la voie, mais à laquelle personne au monde ne pe
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nt, la voie, mais à laquelle personne au monde ne
peut
répondre pour un autre — ou sinon, où serait l’aventure ? x. Rouge
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implement l’espérance que, par notre action, nous
pouvons
faire du bien, pas seulement du mal ; que nous pourrions encore sauve
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ns faire du bien, pas seulement du mal ; que nous
pourrions
encore sauver l’humanité — je ne dis pas dans un sens spirituel — dan
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C’est une question à laquelle je suis heureux de
pouvoir
répondre de manière très nette. L’exemple que nous avions sous les ye
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pas se développer. Des tendances « État-nation »
peuvent
se révéler dans certains secteurs de la vie du pays : le nucléaire ?
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ans cette folle puissance. La puissance, c’est le
pouvoir
qu’on prend sur autrui. La liberté c’est le pouvoir que l’on prend su
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uvoir qu’on prend sur autrui. La liberté c’est le
pouvoir
que l’on prend sur soi-même. Les seules condamnations absolues pronon
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au xixe siècle. (Voyez Matt. 4 et Luc 4.) On ne
peut
pas vouloir à la fois la puissance, la richesse, et être chrétien. L’
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doivent vouloir et préparer une société où chacun
puisse
être le prochain de l’autre, donc une société formée de petites commu
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ites communautés fédérées entre elles. Là, chacun
peut
être libre à sa manière, s’épanouir dans sa vocation, devenir une per