1 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable III : diable et sexe (29 octobre 1943)
1 magine que le péché par excellence réside dans la sexualité . L’illusion s’aperçoit d’une manière assez simple : la sexualité est
2 lusion s’aperçoit d’une manière assez simple : la sexualité est le domaine des tentations à la fois les plus sensibles et les plu
3 mportance » ; ou les deux ensemble. En vérité, la sexualité en soi n’est pas plus diabolique que la digestion ou la respiration.
4 ar excellence, qui se trouve être à leurs yeux la sexualité . C’est une vue bien bornée du péché ! Car même dans le cas où le frui
5 ve et son désir de se diviniser à sa façon. Si la sexualité pouvait rester pure, c’est-à-dire purement animale, comme les autres
6 spirituels où le serpent se love avec délices. La sexualité se distingue des autres fonctions naturelles par un certain manque de
7 e le langage et les activités de l’esprit, que la sexualité donne prise au diable. Et certes il ne s’y intrigue pas davantage que
8 issable, et dans cette mesure moins dangereux. La sexualité ne devient proprement démoniaque que lorsque l’esprit s’en empare, la
9 ue. Or, l’absence de contraintes choisies rend la sexualité insignifiante, et déprime secrètement l’humanité de l’homme. Le sexe
2 1978, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Bof ! disent les jeunes, pourquoi ? » (1er décembre 1978)
10 t dirigées contre la puissance. Non pas contre la sexualité , comme on voulait nous le faire croire au xixe siècle. (Voyez Matt.