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i qui demande à voir, celui qui estime encore que
tout
n’est pas si clair, ni si simple, ni si tranché, se voit aussitôt sus
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es, qui mène la lutte contre la Russie rouge dans
toute
la presse qu’il possède en Europe, le fait vraiment au nom de l’Évang
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me dans ce cas, est-ce une raison pour renoncer à
toute
clairvoyance ? À toute honnête information ? Le fanatisme et le simpl
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une raison pour renoncer à toute clairvoyance ? À
toute
honnête information ? Le fanatisme et le simplisme, voilà ce que le d
5
t laisser le pauvre monde se débrouiller. Je suis
tout
prêt, en ce qui me concerne, à prendre énergiquement parti après une
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enquête loyale. Mais de grâce, qu’on ne mêle pas
tout
sous prétexte de christianisme ! Qu’on n’appelle pas « croisade » ou
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tre « la guerre sainte » ni davantage « la paix à
tout
prix ». Il doit être et rester : vigilance. Dans cette nuit universel
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et la tradition réformée (1er septembre 1939)c
Tout
ce que le Suisse romand moyen connaît de Nicolas de Flue, c’est que c
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devenu la principale force morale et politique de
toute
la Confédération. Deux faits surtout méritent de nous retenir, dans c
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aissait les âmes, les plus exigeantes, privées de
tout
contact direct avec la Bible. 2° Dans son ermitage du Ranft, Nicolas
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e monde. Ce dernier point est capital. Car, après
tout
, si Nicolas est l’un des Pères de notre Confédération, c’est à son ac
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te dès qu’il s’agit des affaires publiques. Après
tout
, dit l’auteur, à quoi se résument ces conseils ? À ceci : « que chacu
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e plus, ajoute-t-il, il n’a pas établi sa demeure
tout
à fait à l’écart du monde, mais au contraire près des habitations de
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, je la trouve dans le théâtre de l’époque. Voici
tout
d’abord deux satires dialoguées, datées de 1526 et de 1538 ; elles fo
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rappèrent particulièrement nos ancêtres réformés.
Toute
ma pièce est donc centrée sur la vocation exceptionnelle de l’ermite,
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per dans nos jugements sur les choses allemandes.
Toute
erreur, si minime soit-elle, toute appréciation erronée des origines,
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es allemandes. Toute erreur, si minime soit-elle,
toute
appréciation erronée des origines, des fins et de la pratique hitléri
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uffisamment duré. Je suis prêt à la dénoncer dans
toutes
les revues et dans tous les journaux qui veulent bien publier ma pros
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une tactique adroite et justifiable, au moment où
toutes
les Églises sont appelées, par ailleurs, à faire un « front commun »
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rale de l’action pure, du mouvement pur, privé de
toutes
fins transcendantes, telle que j’ai pu la voir à l’œuvre et telle que
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re M. de Reynold, M. Massis, M. Maurras. J’y vois
tout
au plus un moyen d’esquiver des questions plus directes. Ces question
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lé : Mission ou démission de la Suisse . Pendant
tout
l’hiver, nous avons pu lire dans les journaux cet avertissement sybil
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en général, dans l’absolu et dans l’abstrait. Car
tout
dépend de ceci : vis-à-vis de quoi, ou de Qui, est-on tiède, est-on n
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d’un groupe. Par là, elle s’oppose radicalement à
toute
religion totalitaire, fondée sur le sang, la race, la tradition, les
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oit qu’une telle religion hait mortellement et de
toute
sa nature la foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur éternel
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’initiateur de ce vaste effort, qui tend à réunir
toutes
les Églises chrétiennes, fut un luthérien, l’archevêque Nathan Soeder
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s vieilles Églises du Proche-Orient, c’est-à-dire
toutes
les Églises chrétiennes sauf celle de Rome qui se tient, par malheur,
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mier plan dans les travaux du Conseil œcuménique.
Toute
leur tradition les prépare à ce rôle de fédérateurs religieux, comme
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r, en terminant, cette espérance d’une réunion de
toutes
les confessions chrétiennes. Car en nous faisant entrevoir la possibi
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e queue ; donc je ne crois pas au diable. » C’est
tout
ce qu’il demandait. Et ceux qui en restent aux contes de bonnes femme
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s du « mal » en général que du Malin personnifié (
tout
au moins dans les textes originaux). Si l’on croit à la vérité de la
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menteur (22 octobre 1943)j L’homme seul, dans
toute
la Création, peut dire ce qui n’est pas et mentir par ses actes. Le m
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tant où vous faussez la mesure même de la vérité,
toutes
vos « vertus » sont au service du mal et sont complices de l’œuvre du
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r mensonge, celui qui se borne à taire la vérité (
tout
en ne cessant de la connaître) ou à la nier (tout en sachant que, pou
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tout en ne cessant de la connaître) ou à la nier (
tout
en sachant que, pour si peu, elle ne cesse pas d’exister). Mais le te
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uthentique. Le diable est le père du faux art, de
toutes
ces œuvres qui ne sont « ni bien ni mal », parce que l’acte dont elle
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de voler le portefeuille du voisin, mais presque
tout
homme s’est vu tenter de prendre la femme du voisin, soit en recouran
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pour beaucoup dans la crise sexuelle dont souffre
toute
la bourgeoisie. Au point qu’un Freud a cru pouvoir « tout expliquer »
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bourgeoisie. Au point qu’un Freud a cru pouvoir «
tout
expliquer » par les censures et refoulements de la morale en vigueur
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ordres, à ses jugements esthétiques ou moraux, à
tout
ce qui qualifie l’individu et lui permet de se posséder en tant que p
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elui qui ne le confesse pas n’en connaîtra jamais
toute
l’étendue. Le diable est cet Accusateur qui veut nous faire douter de
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onnel, nous accuse et nous prive en même temps de
tout
recours à Celui qui pardonne. Elle ne laisse aux meilleures de ses vi
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a réalité de l’ordonnance de Dieu. À l’origine de
toute
tentation, il y a l’occasion entrevue d’aller à la divinité par un pl
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celui qui agit par méchanceté (à ses propres yeux
tout
au moins). Mais c’est celui qui se persuade que le bien qu’il a conçu
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ment. Le péché est une faute, mais faute signifie
tout
à la fois erreur et chute. C’est plus tard, c’est après plusieurs gén
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er la chasse aux âmes. Il faut avouer que presque
toutes
nos inventions techniques, la plupart de nos idéaux, enfin l’évolutio
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e du temps, favorisent ce plan de mille manières.
Tout
concourt, dans le cadre de nos vies, à nous priver du sentiment d’êtr
48
s ; et les Révolutions incarnées par leurs chefs.
Tout
cela contribue à l’arracher de sa vie propre, où il ne se passerait j
49
ent les notions de progrès indéfini, de confort à
tout
prix, de succès rapide, et à mesure que s’efface la croyance dans un
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rts rapides. Mais ces moyens techniques n’ont pas
tout
fait : l’homme les a faits d’abord, et ce n’est point par hasard qu’i
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adoxal pas essence. Il est, oui, mais il est dans
tout
être ce qui n’est pas, ce qui tend au néant, ce qui souhaite secrètem
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c l’arrière-pensée fataliste et réconfortante que
tout
s’arrangera de soi-même, dans l’ensemble et à la longue, alors le Pro
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pouvaient être éliminés par des mesures adroites.
Toutes
ces croyances, en grande partie superstitieuses, ont eu pour principa
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re croire aux démocrates qu’ils n’aimaient pas du
tout
le mal, qu’ils ne le désiraient nullement, qu’ils étaient bons et les
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eux général autrichien, Conrad von Hötzendorf : «
Tout
ce qui n’est pas aussi simple qu’une gifle ne vaut rien pour la guerr
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laçant vers nous ces mêmes objets, nous sauverons
tout
. Si nous sommes de braves démocrates, inquiets ou optimistes, nous cr
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res ne diffèrent pas essentiellement de nous. Car
tout
homme porte dans son corps (et dans son âme) les microbes de toutes l
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dans son corps (et dans son âme) les microbes de
toutes
les maladies connues, et de bien d’autres. Anéantir les signes extéri
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andes responsables du monde. Cependant, évitons à
tout
prix un malentendu menaçant. L’intention des remarques précédentes n’
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« les autres », que l’on avait d’abord accusés de
tout
le mal ; ni de nous fourrer tous dans le même sac, sans distinctions…
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ignorance du prochain, dans notre refus enfin de
tout
Absolu qui transcende et qui juge nos intérêts « vitaux » (comme ils
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nce de ce monde, les mots suggèrent, dans presque
toutes
les langues, certaines complicités particulières. Et le peuple, inspi
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sagesse pratique. Il n’y a rien là de diabolique,
tout
au contraire. Le jeu mondain, s’il est bien joué, ménage autant de li
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philanthrope pour les avares et les timides, etc.
Tout
ceci pour la bourgeoisie et le siècle individualiste. Les suivants, n
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sonne, s’étant faites elles-mêmes les critères de
toute
vérité purement humaine, et décrétant qu’il n’est plus d’autre vérité
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opiques, propres à réformer l’humanité au-delà de
tout
ce que je désirerais même imaginer. Il venait d’allumer un bon cigare
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stes… » Le diable ne répondit rien ; il souriait,
tout
en lisant un bout de papier qu’il venait de ramasser sur le trottoir.
68
agne anglaise… J’y pensais hier, dans mon jardin,
tout
en cherchant des œufs de Pâques avec mes enfants, et je me disais : t
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ufs de Pâques avec mes enfants, et je me disais :
tout
dépend d’une seule chose, l’avenir de ces enfants et celui de nos pay
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se, l’avenir de ces enfants et celui de nos pays,
tout
dépend d’une seule chose, qui est celle-ci : les hommes d’État chargé
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e leurs noms célèbres, mais sans rien déchirer du
tout
. Il est sympathique et très pur. Il rêve d’une Assemblée mondiale et
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semblée mondiale et d’un gouvernement unique pour
toute
la terre. Mais les Russes ont aussi leur vision, leur idée de l’unité
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té, prospérité, tels ont été les grands motifs de
toutes
les confédérations qui ont vu le jour au cours des siècles, et vous s
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rêter par les chicanes techniques et les experts.
Tout
dépend de la vision qu’ils auront. Il n’est point d’ordre politique q
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lons-nous aborder demain ? Se peut-il que ce soit
tout
simplement l’Europe, redécouverte à la faveur de son union ? Une Euro
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à l’échelle de la planète : l’une après l’autre,
toutes
les puissances ont perdu la face, — sauf l’Europe. L’URSS a perdu la
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llemagne de l’Est, c’est à la cause du communisme
tout
entier qu’elle a fait perdre la face, en bâtissant le mur de Berlin n
78
e protéger contre une attaque, mais pour empêcher
tout
un peuple de fuir en masse le régime « populaire » ! Et tandis que le
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sit la santé : elle veut se fédérer. Et bien sûr,
tout
n’est pas encore gagné. Mais en demandant son accession à ce Marché c
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mple d’une fédération pacifique — que la Suisse a
toutes
les raisons de ne plus bouder — les Européens reprendront la tête du
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pour l’année qui vient et pour la suite ! Presque
tout
reste à faire, il est vrai. Sachons du moins à quels grands buts loin
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ue les missions chrétiennes : chaque mot porte et
toute
l’Église romaine a pu l’entendre, quoi qu’en décide finalement son ch
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raduisent les vœux d’une imposante majorité, mais
tout
simplement quelle tribune ? Je constate que l’Église romaine a de mei
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le est l’entreprise qui a coûté le plus cher dans
toute
l’histoire de l’humanité — on la chiffre à peu près à 100 milliards d
85
ieu, un motif de connaissance pure, scientifique.
Tout
cela ramène toujours au même motif : être les premiers. Et alors, on
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et ils deviennent généraux. On pourrait dire que
tout
ce qu’ils ont été chercher là-haut, c’est une étoile — une petite éto
87
t pour cela qu’on était parti et qu’on avait fait
tout
ce programme si coûteux ! Il s’est produit exactement la même histoir
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vations réelles de Christophe Colomb étaient d’un
tout
autre ordre — on peut le vérifier dans son journal : c’était de finan
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Jérusalem — motif mystique. Il ne pensait pas du
tout
découvrir l’Amérique. Il voulait trouver les Indes, parce qu’on lui a
90
es très bien, il y rencontre le génie de Socrate,
tout
se passe merveilleusement. Eh bien ! au fur et à mesure qu’on avance
91
ommunications interplanétaires, il faudra réviser
toutes
nos conceptions philosophiques, sociales et morales. Dans ce cas, le
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se certaines formes de coopération discrète et en
tout
cas de coexistence. Lénine dit aussi : « Il faudra changer nos concep
93
e à mon sens complètement, c’est quand il dit que
toutes
les doctrines philosophiques et morales devront être révisées dans ce
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que nous sommes responsables, nous les hommes, de
toutes
les crises de l’humanité et de leur développement. Dans le monde où n
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héenne qu’il faut comprendre votre titre ? Pas du
tout
, ce n’est pas un défi. Simplement, nous n’avons plus le droit de nous
96
-être aussi l’espérance dont parle saint Paul. Ou
tout
simplement l’espérance que, par notre action, nous pouvons faire du b
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semblez provoquer la peur du lecteur, le fond de
tout
est pourtant un courant d’optimisme et d’espérance ? Oui ! Si j’étais
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ires. Si j’ai écrit ce livre, c’est que je prends
tout
à fait au sérieux l’avertissement d’Isaïe (ch. 21, v. 12) : « Sentine
99
ais les jeunes que je connais ne partagent pas du
tout
cette attitude : quand on leur parle de pollution de la terre, des ai
100
squelles vous trouverez facilement les amorces de
toutes
les idées de mon dernier livre. Nous étions une génération — qui ne d
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ons les seuls à l’utiliser couramment en France).
Toutes
les idées fédéralistes, les idées d’autogestion, de région, de modéra
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équilibre à rétablir entre l’homme et la nature :
tout
cela était déjà dans nos revues, dans nos groupuscules. Quelques anné
103
s prophètes, d’une manière générale, n’ont pas du
tout
envie d’avoir raison ; ils vous adjurent de changer pour éviter les d
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écrasante de l’État-nation, qui résume à peu près
tout
ce que je dénonce : la dépersonnalisation, la perte de responsabilité
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a vie de tous les jours de la police. Finalement,
toute
cette évolution pointe irrésistiblement vers la guerre. On nous a bea
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sent le plutonium qui permet de faire des bombes.
Tout
cela donc fait l’unité de mon livre : mon souci dernier est d’éviter
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r est d’éviter la guerre nucléaire, vers laquelle
tout
nous pousse aujourd’hui, à commencer par cette centralisation démenti
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pareil ? Les chrétiens n’ont qu’une tâche devant
toutes
les solutions qu’on leur propose, c’est de s’efforcer d’être chrétien
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fuser la puissance ne veut pas dire se retirer de
tout
, laisser aller les choses ? Les chrétiens doivent vouloir et préparer