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n, tant pis pour moi ! Je demande à voir. Si l’on
veut
m’engager au nom du Christ, mon seul salut, j’ai même le devoir d’y r
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der à deux fois avant de donner mon adhésion. Que
voulez
-vous, je suis calviniste, et quand on me dit : Ceux-ci sont des mécha
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t quand on me dit : Ceux-ci sont des méchants, je
veux
bien le croire, mais je demande : Parmi ceux-là qui les attaquent, n’
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pondu : le matin vient et la nuit aussi ! Si vous
voulez
interroger, interrogez ! Convertissez-vous et revenez ! » Évasion ? N
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e tantôt d’une mauvaise foi consciente, et qui se
voudrait
« machiavélique », tantôt d’une ignorance inqualifiable des faits les
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s toutes les revues et dans tous les journaux qui
veulent
bien publier ma prose. Il est bien clair que les milieux où cette err
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de la « Raison » et de la « claire latinité » que
veulent
être M. de Reynold, M. Massis, M. Maurras. J’y vois tout au plus un m
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hui les parangons de la liberté démocratique ? Je
veux
parler des États scandinaves, et du plus purement luthérien d’entre e
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aît plus actuelle que jamais, Alexandre Vinet : «
Veuillez
d’abord, écrivait-il, avoir une religion pour vous, et si vous n’en v
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il, avoir une religion pour vous, et si vous n’en
voulez
pas pour vous, mais seulement pour tout le monde, faites-nous la grâc
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tout le monde, faites-nous la grâce de n’en point
vouloir
», car « la société qui veut m’ôter ma religion m’effraie bien moins
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âce de n’en point vouloir », car « la société qui
veut
m’ôter ma religion m’effraie bien moins que celle qui veut en avoir u
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er ma religion m’effraie bien moins que celle qui
veut
en avoir une. » C’est parce que Niemöller et ses frères savaient cela
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on peut tirer de considérations opportunistes. Je
voulais
simplement rappeler ceci : c’est qu’on ferait bien de ne pas utiliser
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celui qui suis. Mais le diable, qui a la manie de
vouloir
imiter la vérité en la retournant, le diable nous dit comme Ulysse au
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peine ? De fait, j’ai connu beaucoup d’hommes qui
voulaient
bien admettre en souriant un diable de ce genre, mais non pas croire
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quelques-unes des pages remarquables qu’on a bien
voulu
mettre à notre disposition. »
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toute l’étendue. Le diable est cet Accusateur qui
veut
nous faire douter de notre pardon pour nous forcer à fuir dans les re
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re d’individus particuliers se livrant au mal, je
voudrais
écrire un livre sur la possession diabolique dans les temps modernes,
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evenu vous-même ! Mais alors ?… Eh bien ! si vous
voulez
déjouer les tours du diable, si vous tenez sérieusement à l’attraper,
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chants, et que c’était tellement simple… Comme je
voudrais
que cela soit aussi simple ! Ne fût-ce que pour le moral militaire. C
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de cela même, elle est plus claire et proche. Je
voudrais
l’appeler aujourd’hui la vision du beau temps européen, la vision d’u
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maîtres, se livre à la passion nationaliste, qui
veut
la guerre, l’Europe surmonte enfin les divisions mortelles qu’entrete
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cette même passion. Elle choisit la santé : elle
veut
se fédérer. Et bien sûr, tout n’est pas encore gagné. Mais en demanda
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de coexistence. C’était aussi l’opinion. Si vous
voulez
le fond de ma pensée sur l’aventure d’« Apollo », je vous ferai remar
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au service d’un roi d’Espagne rapace, cupide, qui
voulait
de l’or et des esclaves, et qui l’a envoyé découvrir l’Amérique pour
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l ne pensait pas du tout découvrir l’Amérique. Il
voulait
trouver les Indes, parce qu’on lui avait dit qu’aux Indes les cités é
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ation était d’un ordre complètement différent. Je
voudrais
vous poser une autre question, toujours sur le même sujet : est-ce qu
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peut imaginer des réactions objectives. Alors je
voulais
vous rappeler une déclaration célèbre de Lénine. H. G. Wells, le célè
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aquelle ? À des gens qui me disaient : « Pourquoi
voulez
-vous absolument que ça continue, l’humanité ? », j’ai répondu : C’est
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éralisme est impossible dans un seul pays ! Si on
veut
sauver le fédéralisme suisse, il faut l’étendre aux dimensions du con
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puissance. Non pas contre la sexualité, comme on
voulait
nous le faire croire au xixe siècle. (Voyez Matt. 4 et Luc 4.) On ne
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siècle. (Voyez Matt. 4 et Luc 4.) On ne peut pas
vouloir
à la fois la puissance, la richesse, et être chrétien. L’idée de la c
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laisser aller les choses ? Les chrétiens doivent
vouloir
et préparer une société où chacun puisse être le prochain de l’autre,