1 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
1 n, tant pis pour moi ! Je demande à voir. Si l’on veut m’engager au nom du Christ, mon seul salut, j’ai même le devoir d’y r
2 der à deux fois avant de donner mon adhésion. Que voulez -vous, je suis calviniste, et quand on me dit : Ceux-ci sont des mécha
3 t quand on me dit : Ceux-ci sont des méchants, je veux bien le croire, mais je demande : Parmi ceux-là qui les attaquent, n’
4 pondu : le matin vient et la nuit aussi ! Si vous voulez interroger, interrogez ! Convertissez-vous et revenez ! » Évasion ? N
2 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). De Luther à Hitler (15 mars 1940)
5 e tantôt d’une mauvaise foi consciente, et qui se voudrait « machiavélique », tantôt d’une ignorance inqualifiable des faits les
6 s toutes les revues et dans tous les journaux qui veulent bien publier ma prose. Il est bien clair que les milieux où cette err
7 de la « Raison » et de la « claire latinité » que veulent être M. de Reynold, M. Massis, M. Maurras. J’y vois tout au plus un m
8 hui les parangons de la liberté démocratique ? Je veux parler des États scandinaves, et du plus purement luthérien d’entre e
3 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Dieu premier servi » (26 avril 1940)
9 aît plus actuelle que jamais, Alexandre Vinet : «  Veuillez d’abord, écrivait-il, avoir une religion pour vous, et si vous n’en v
10 il, avoir une religion pour vous, et si vous n’en voulez pas pour vous, mais seulement pour tout le monde, faites-nous la grâc
11 tout le monde, faites-nous la grâce de n’en point vouloir  », car « la société qui veut m’ôter ma religion m’effraie bien moins
12 âce de n’en point vouloir », car « la société qui veut m’ôter ma religion m’effraie bien moins que celle qui veut en avoir u
13 er ma religion m’effraie bien moins que celle qui veut en avoir une. » C’est parce que Niemöller et ses frères savaient cela
4 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). Neutralité (3 mai 1940)
14 on peut tirer de considérations opportunistes. Je voulais simplement rappeler ceci : c’est qu’on ferait bien de ne pas utiliser
5 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable I : « Je ne suis personne » (15 octobre 1943)
15 celui qui suis. Mais le diable, qui a la manie de vouloir imiter la vérité en la retournant, le diable nous dit comme Ulysse au
16 peine ? De fait, j’ai connu beaucoup d’hommes qui voulaient bien admettre en souriant un diable de ce genre, mais non pas croire
17 quelques-unes des pages remarquables qu’on a bien voulu mettre à notre disposition. »
6 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IV : L’accusateur (5 novembre 1943)
18 toute l’étendue. Le diable est cet Accusateur qui veut nous faire douter de notre pardon pour nous forcer à fuir dans les re
7 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VI : Le mal du siècle : la dépersonnalisation (19 novembre 1943)
19 re d’individus particuliers se livrant au mal, je voudrais écrire un livre sur la possession diabolique dans les temps modernes,
8 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VII : La cinquième colonne (26 novembre 1943)
20 evenu vous-même ! Mais alors ?… Eh bien ! si vous voulez déjouer les tours du diable, si vous tenez sérieusement à l’attraper,
9 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VIII : Le diable démocrate (3 décembre 1943)
21 chants, et que c’était tellement simple… Comme je voudrais que cela soit aussi simple ! Ne fût-ce que pour le moral militaire. C
10 1949, La Vie protestante, articles (1938–1978). Printemps de l’Europe (29 avril 1949)
22 de cela même, elle est plus claire et proche. Je voudrais l’appeler aujourd’hui la vision du beau temps européen, la vision d’u
11 1961, La Vie protestante, articles (1938–1978). Bilan simple (29 décembre 1961)
23 maîtres, se livre à la passion nationaliste, qui veut la guerre, l’Europe surmonte enfin les divisions mortelles qu’entrete
24 cette même passion. Elle choisit la santé : elle veut se fédérer. Et bien sûr, tout n’est pas encore gagné. Mais en demanda
12 1969, La Vie protestante, articles (1938–1978). La lune, ce n’est pas le paradis (1er août 1969)
25 de coexistence. C’était aussi l’opinion. Si vous voulez le fond de ma pensée sur l’aventure d’« Apollo », je vous ferai remar
26 au service d’un roi d’Espagne rapace, cupide, qui voulait de l’or et des esclaves, et qui l’a envoyé découvrir l’Amérique pour
27 l ne pensait pas du tout découvrir l’Amérique. Il voulait trouver les Indes, parce qu’on lui avait dit qu’aux Indes les cités é
28 ation était d’un ordre complètement différent. Je voudrais vous poser une autre question, toujours sur le même sujet : est-ce qu
29 peut imaginer des réactions objectives. Alors je voulais vous rappeler une déclaration célèbre de Lénine. H. G. Wells, le célè
13 1978, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Bof ! disent les jeunes, pourquoi ? » (1er décembre 1978)
30 aquelle ? À des gens qui me disaient : « Pourquoi voulez -vous absolument que ça continue, l’humanité ? », j’ai répondu : C’est
31 éralisme est impossible dans un seul pays ! Si on veut sauver le fédéralisme suisse, il faut l’étendre aux dimensions du con
32 puissance. Non pas contre la sexualité, comme on voulait nous le faire croire au xixe siècle. (Voyez Matt. 4 et Luc 4.) On ne
33 siècle. (Voyez Matt. 4 et Luc 4.) On ne peut pas vouloir à la fois la puissance, la richesse, et être chrétien. L’idée de la c
34 laisser aller les choses ? Les chrétiens doivent vouloir et préparer une société où chacun puisse être le prochain de l’autre,