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aux chrétiens : Voici la Bête ! Et la guerre que
vous
ferez contre elle, au nom du Christ, sera vraiment une guerre sainte.
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eux fois avant de donner mon adhésion. Que voulez-
vous
, je suis calviniste, et quand on me dit : Ceux-ci sont des méchants,
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Et quand on me dit, d’un autre côté cette fois :
Vous
voyez bien, les dictateurs sont les ennemis du christianisme ! — je n
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» qui réjouit tant M. Staline… Alors on me dit :
Vous
parlez politique, quand il s’agit de sauver l’Église. À quoi je répon
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it de sauver l’Église. À quoi je réponds : Croyez-
vous
, chers amis, que vous n’en parlez pas vous-mêmes ? Les chrétiens qui
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À quoi je réponds : Croyez-vous, chers amis, que
vous
n’en parlez pas vous-mêmes ? Les chrétiens qui se lancent dans une cr
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a répondu : le matin vient et la nuit aussi ! Si
vous
voulez interroger, interrogez ! Convertissez-vous et revenez ! » Évas
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vous voulez interroger, interrogez ! Convertissez-
vous
et revenez ! » Évasion ? Non pas. Réalisme. La force réelle des tyran
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ch de conserver l’ancienne foi des cantons : mais
vous
savez très bien que Zurich seule garde le souci de la vieille foi, ce
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l était Autrichien et catholique. Un billet, s’il
vous
plaît, au Suisse inquiet, au protestant scandalisé que je suis, pour
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re à la discipline des troupes. Ces personnes-là,
vous
les reconnaîtrez infailliblement à ces quelques traits : elles ont un
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lez d’abord, écrivait-il, avoir une religion pour
vous
, et si vous n’en voulez pas pour vous, mais seulement pour tout le mo
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écrivait-il, avoir une religion pour vous, et si
vous
n’en voulez pas pour vous, mais seulement pour tout le monde, faites-
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ligion pour vous, et si vous n’en voulez pas pour
vous
, mais seulement pour tout le monde, faites-nous la grâce de n’en poin
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expulsion violente hors du Royaume de Dieu. « Je
vous
vomirai », dit le Christ. Si c’est vis-à-vis de la guerre des autres
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testantisme, c’est celle du mouvement œcuménique.
Vous
savez que l’initiateur de ce vaste effort, qui tend à réunir toutes l
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mper un client. Si la balance marque 980 grammes,
vous
pouvez dire : c’est un kilo. Votre mensonge restera relatif à la mesu
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ue 980 grammes, vous pouvez dire : c’est un kilo.
Votre
mensonge restera relatif à la mesure invariable du vrai. Si le client
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e client contrôle, il peut voir qu’on le vole, et
vous
savez de combien vous le volez : une vérité reste juge entre vous. Ma
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peut voir qu’on le vole, et vous savez de combien
vous
le volez : une vérité reste juge entre vous. Mais le démon vous indui
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mbien vous le volez : une vérité reste juge entre
vous
. Mais le démon vous induit à fausser la balance elle-même, c’est le c
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: une vérité reste juge entre vous. Mais le démon
vous
induit à fausser la balance elle-même, c’est le critère du vrai qui e
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il n’y a plus de contrôle possible. Et peu à peu
vous
oublierez que vous trichez. Parions même que vous mettrez vos scrupul
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ontrôle possible. Et peu à peu vous oublierez que
vous
trichez. Parions même que vous mettrez vos scrupules à faire des pesé
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vous oublierez que vous trichez. Parions même que
vous
mettrez vos scrupules à faire des pesées rigoureuses, peut-être à raj
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z que vous trichez. Parions même que vous mettrez
vos
scrupules à faire des pesées rigoureuses, peut-être à rajouter quelqu
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ur le sourire de l’acheteur et la satisfaction de
votre
vertu. C’est là le mensonge pur, l’œuvre propre du diable. À partir d
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’œuvre propre du diable. À partir de l’instant où
vous
faussez la mesure même de la vérité, toutes vos « vertus » sont au se
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vous faussez la mesure même de la vérité, toutes
vos
« vertus » sont au service du mal et sont complices de l’œuvre du Mal
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Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit :
vous
ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au s
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l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit :
vous
n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous n’e
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jardin, Dieu a dit : vous n’en mangerez point et
vous
n’y toucherez point, de peur que vous n’en mouriez. Alors le serpent
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ez point et vous n’y toucherez point, de peur que
vous
n’en mouriez. Alors le serpent dit à la femme : vous ne mourrez point
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s n’en mouriez. Alors le serpent dit à la femme :
vous
ne mourrez point. Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos
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s ne mourrez point. Mais Dieu sait que le jour où
vous
en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux,
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. Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez,
vos
yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le b
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où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que
vous
serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » (Gen. 3:1 à 5
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de fait. On dit bien : l’occasion fait le larron.
Vous
n’êtes pas tenté d’aller dans la lune, parce que vous savez que c’est
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n’êtes pas tenté d’aller dans la lune, parce que
vous
savez que c’est absolument impossible. Mais vous seriez probablement
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vous savez que c’est absolument impossible. Mais
vous
seriez probablement tenté d’y aller, si l’on vous suggérait quelque m
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vous seriez probablement tenté d’y aller, si l’on
vous
suggérait quelque moyen de le faire. Ève ne pensait même pas à manger
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u de dire, on ne sait plus ce qui parle à travers
vous
, tandis que le sang court plus vite, que les yeux brillent et devienn
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suis Personne… La foule, c’est le lieu de rendez-
vous
des hommes qui se fuient, eux et leur vocation. Elle n’est personne e
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ce de se compenser, finissent par se neutraliser.
Vos
descriptions, me dira-t-on, ne sont pas bien claires. Pourquoi ne pas
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usés et des raffinés. En bref, il n’est jamais où
vous
pensiez le trouver. Il imite, en la caricaturant, l’action même du Sa
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our assuré dans sa bonne conscience. Au moment où
vous
croyez l’attraper chez un autre et lui régler son compte — voici qu’i
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est devenu vous-même ! Mais alors ?… Eh bien ! si
vous
voulez déjouer les tours du diable, si vous tenez sérieusement à l’at
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! si vous voulez déjouer les tours du diable, si
vous
tenez sérieusement à l’attraper, je vais vous dire où vous le trouver
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si vous tenez sérieusement à l’attraper, je vais
vous
dire où vous le trouverez le plus sûrement : dans le fauteuil où vous
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z sérieusement à l’attraper, je vais vous dire où
vous
le trouverez le plus sûrement : dans le fauteuil où vous êtes assis.
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trouverez le plus sûrement : dans le fauteuil où
vous
êtes assis. o. Rougemont Denis de, « Les tours du diable VII : La
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! Cessez de croire qu’il ne peut ressembler qu’à
vos
ennemis, car c’est à vous-mêmes qu’il s’arrangera toujours pour resse
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ngera toujours pour ressembler le plus ! C’est en
vous
seulement que vous le prendrez sur le fait. Et alors seulement, vous
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ressembler le plus ! C’est en vous seulement que
vous
le prendrez sur le fait. Et alors seulement, vous serez en état de la
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vous le prendrez sur le fait. Et alors seulement,
vous
serez en état de la dépister chez autrui, et de l’y combattre avec su
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e l’y combattre avec succès. Car alors seulement,
vous
serez guéris de votre naïveté invraisemblable devant le danger totali
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succès. Car alors seulement, vous serez guéris de
votre
naïveté invraisemblable devant le danger totalitaire. Vous pourrez éc
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eté invraisemblable devant le danger totalitaire.
Vous
pourrez échapper à l’hypnose. p. Rougemont Denis de, « Les tours d
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d’avril. Imaginez ce grand jardin de l’Europe où
vous
pourriez circuler librement, sans passeports ni visas, sans restricti
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devises, sans anxiétés mesquines, avec seulement
votre
curiosité pour tant de beautés antiques et nouvelles, votre fraternit
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osité pour tant de beautés antiques et nouvelles,
votre
fraternité pour tant de peuples différents et si proches, — comme vou
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tant de peuples différents et si proches, — comme
vous
circulez aujourd’hui d’un canton à l’autre de la Suisse. Imaginez cet
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tions qui ont vu le jour au cours des siècles, et
vous
savez comment la Suisse a su atteindre ces trois buts, en se fédérant
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« Que signifie pour
vous
la formule célèbre ‟Ecclesia reformata semper reformanda” ? » (29 oct
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ta semper reformanda” ? » (29 octobre 1965)u v
Votre
question m’atteint tandis que je m’efforce d’ordonner un chaos de not
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holique, et orthodoxe, à la Pentecôte œcuménique.
Vous
avouerai-je qu’en tant que protestant, je me sens jaloux des possibil
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s de, « [Réponse à une enquête] Que signifie pour
vous
la formule célèbre “Ecclesia reformata semper reformanda” ? », La Vie
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roduit par la note suivante : « Que signifie pour
vous
, avons-nous demandé à quelques personnalités, la formule célèbre ‟Ecc
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mont, et j’ai envie de la poser au philosophe que
vous
êtes : est-ce que nous savons pourquoi nous y allons ? Ce qui me frap
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mais de coexistence. C’était aussi l’opinion. Si
vous
voulez le fond de ma pensée sur l’aventure d’« Apollo », je vous fera
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fond de ma pensée sur l’aventure d’« Apollo », je
vous
ferai remarquer ceci : on dit que c’est une aventure scientifique, ma
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verse : dans les livres d’histoire d’aujourd’hui,
vous
lisez très couramment que si Christophe Colomb est parti avec ses pet
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it d’un ordre complètement différent. Je voudrais
vous
poser une autre question, toujours sur le même sujet : est-ce que vou
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question, toujours sur le même sujet : est-ce que
vous
êtes déçu, finalement, ou est-ce que vous avez envie d’aller dans la
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-ce que vous êtes déçu, finalement, ou est-ce que
vous
avez envie d’aller dans la Lune ? Je suis profondément déçu. Je suis
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y a personne. Il y a un texte qui m’a frappé, que
vous
avez cité dans un article il y a sept ou huit ans — à l’époque où on
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aginer des réactions objectives. Alors je voulais
vous
rappeler une déclaration célèbre de Lénine. H. G. Wells, le célèbre r
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ls, « Lénine, dit-il, me regarda et me répondit :
Vous
avez raison ; en lisant votre roman La Machine à explorer le temps, j
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rda et me répondit : Vous avez raison ; en lisant
votre
roman La Machine à explorer le temps, je l’ai compris moi aussi. Si n
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dans ces nouvelles dimensions de l’espace. Car si
vous
prenez une doctrine comme le christianisme, dont la base est l’amour
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les jeunes, pourquoi ? » (1er décembre 1978)z
Vous
venez de publier un livre : L’Avenir est notre affaire . Qu’entendez
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livre : L’Avenir est notre affaire . Qu’entendez-
vous
par ce titre ? Je pense que nous sommes responsables, nous les hommes
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dans une visée prométhéenne qu’il faut comprendre
votre
titre ? Pas du tout, ce n’est pas un défi. Simplement, nous n’avons p
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toujours à l’histoire du chapitre 3 de la Genèse.
Vous
en appelez à la responsabilité ; c’est bien parce que vous avez une e
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ppelez à la responsabilité ; c’est bien parce que
vous
avez une espérance. Laquelle ? À des gens qui me disaient : « Pourquo
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? À des gens qui me disaient : « Pourquoi voulez-
vous
absolument que ça continue, l’humanité ? », j’ai répondu : C’est quel
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ui est une divinisation de l’homme. S’il y a dans
votre
livre des passages très pessimistes où vous semblez provoquer la peur
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dans votre livre des passages très pessimistes où
vous
semblez provoquer la peur du lecteur, le fond de tout est pourtant un
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. Il y a donc toujours deux possibilités. Qu’avez-
vous
à dire à une jeunesse aujourd’hui assez partagée entre une certaine r
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r faire monter le tirage… Par quel cheminement de
votre
existence en êtes-vous arrivé au thème de ce livre ? J’ai commencé as
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… Par quel cheminement de votre existence en êtes-
vous
arrivé au thème de ce livre ? J’ai commencé assez jeune à m’occuper d
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es Esprit et L’Ordre nouveau , dans lesquelles
vous
trouverez facilement les amorces de toutes les idées de mon dernier l
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ale, n’ont pas du tout envie d’avoir raison ; ils
vous
adjurent de changer pour éviter les désastres, et de leur donner tort
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tres, et de leur donner tort en changeant de cap.
Votre
critique de l’État-nation porte-t-elle aussi sur la Suisse ? C’est un
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qu’il y constitue une menace pour la démocratie.
Vous
êtes membre du Groupe de Bellerive : que fait-il ? C’est un groupe de