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nous sommes en règle avec notre conscience. Il n’
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a plus à discuter. Le temps des nuances est passé. L’état de siège es
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du Christ, mon seul salut, j’ai même le devoir d’
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regarder à deux fois avant de donner mon adhésion. Que voulez-vous, j
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s je demande : Parmi ceux-là qui les attaquent, n’
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aurait-il par hasard que des chrétiens ? Quand on me dit que les comm
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mpire, Race, Droits de l’homme, Argent. Donc il n’
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a pas de causes justes, même s’il y en a de moins injustes, relativem
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nt. Donc il n’y a pas de causes justes, même s’il
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en a de moins injustes, relativement. Donc il ne peut y avoir de guer
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de moins injustes, relativement. Donc il ne peut
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avoir de guerres saintes. Et notre dernier mot, comme chrétiens, ne p
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ane construite non loin de sa ferme, au Ranft. Il
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mènera jusqu’à sa mort la vie d’un pieux laïque et non d’un moine, pa
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manda deux jours pleins, nous dit Dürrer. Nicolas
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personnifie l’idée confédérale, créatrice de la Suisse. Autour de lui
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à Lucerne en 1586. Le rôle politique de Nicolas n’
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est même pas mentionné !) N’y a-t-il pas là une grande anomalie ? Car
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itique de Nicolas n’y est même pas mentionné !) N’
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a-t-il pas là une grande anomalie ? Car, enfin, l’élément le plus spe
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air que les milieux où cette erreur est professée
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voient une arme non pas contre l’Allemagne, mais d’abord contre la Ré
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lent être M. de Reynold, M. Massis, M. Maurras. J’
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vois tout au plus un moyen d’esquiver des questions plus directes. Ce
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conversion et le pardon, à partir desquels « il n’
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a plus ni juif ni grec ». Elle ne demande pas « Que crois-tu ? Qu’esp
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égendes populaires, il est vraiment trop facile d’
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croire : qui s’en donnerait encore la peine ? De fait, j’ai connu bea
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u premier tour que dénonce Baudelaire. Beaucoup s’
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arrêtent : « Comment peut-on perdre son temps à ces balivernes d’un a
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n autre âge ? », disent-ils. Or ce sont eux qui s’
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laissent prendre ! Fascinés par l’image traditionnelle et trop évidem
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ammes et de souffre avec ses faux prophètes, pour
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être tourmenté nuit et jour, au siècle des siècles. La Bible, notez-l
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, c’est le critère du vrai qui est dénaturé, il n’
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a plus de contrôle possible. Et peu à peu vous oublierez que vous tri
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aquirent supprime les mesures mêmes du beau. Il n’
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a plus de fautes de goût possible là où n’existe plus de goût comme i
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t possible là où n’existe plus de goût comme il n’
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a plus de crime possible la où n’existe plus de Loi. Peut-être ici dé
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mme les autres fonctions du corps, le diable ne s’
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mêlerait pas. Mais en fait elle se lie à l’amour, et à l’esprit, et c
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exualité donne prise au diable. Et certes il ne s’
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intrigue pas davantage que dans nos créations les plus abstraites. Il
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ité infernale, c’est de nous faire croire qu’il n’
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a pas de juge, ni d’ordre divin du réel, et aussitôt que nous l’avons
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, Dieu a dit : vous n’en mangerez point et vous n’
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toucherez point, de peur que vous n’en mouriez. Alors le serpent dit
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possibilité d’une tentation s’entrouvre. Car il n’
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a pas de tentation là où n’existe aucune possibilité d’imaginer quelq
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impossible. Mais vous seriez probablement tenté d’
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aller, si l’on vous suggérait quelque moyen de le faire. Ève ne pensa
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re à l’homme qu’il n’est pas responsable, qu’il n’
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a pas de Juge, que la Loi est douteuse, qu’on ne saura pas, et que d’
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» (Gen. 3:8-13) Voyez : ils vont se cacher, ils n’
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sont plus. Et quand on les attrape, ils disent que c’était l’autre. A
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us « loin de la face de l’Éternel ». Pour qu’il n’
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ait plus de responsabilité, il faut qu’il n’y ait plus personne. Or s
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l n’y ait plus de responsabilité, il faut qu’il n’
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ait plus personne. Or si j’appelle et qu’il n’y a pas de réponse, je
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n’y ait plus personne. Or si j’appelle et qu’il n’
y
a pas de réponse, je dis qu’il n’y a personne. La personne est en nou
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lle et qu’il n’y a pas de réponse, je dis qu’il n’
y
a personne. La personne est en nous ce qui répond de nos actes, ce qu
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e réponse » ou responsable ; dans une foule, il n’
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a plus de réponse individuelle ; pour qu’il n’y ait plus de responsab
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n’y a plus de réponse individuelle ; pour qu’il n’
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ait plus de responsable, il suffit qu’il y ait une masse. Satan va do
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ime virtuelle des passions de masse. Certes, il n’
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aurait pas de masses possibles, au sens précis de concentration d’hom
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emer la confusion dans le camp de l’adversaire en
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répandant alternativement de vraies et de fausses nouvelles. Voilà le
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serez en état de la dépister chez autrui, et de l’
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combattre avec succès. Car alors seulement, vous serez guéris de votr
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is de devenir à mon tour un autre criminel ? Il n’
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a qu’un crime, en moi et hors de moi. C’est le même diable ! Et ceci
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es d’élégance morale et de sagesse pratique. Il n’
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a rien là de diabolique, tout au contraire. Le jeu mondain, s’il est
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répondre devant aucune instance supérieure, il n’
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a plus de responsabilité nulle part. Mais s’il apparaît, à l’inverse,
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niques, pour méditer dans la campagne anglaise… J’
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pensais hier, dans mon jardin, tout en cherchant des œufs de Pâques a
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La lune, ce n’est pas le paradis (1er août 1969)x
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Ce mois-ci, ce n’est pas sur la Terre que nous allons chercher l’a
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vous êtes : est-ce que nous savons pourquoi nous
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allons ? Ce qui me frappe dans l’aventure d’« Apollo », c’est qu’elle
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ue, qu’il ne cherchait pas. Et bien après lui, on
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a trouvé de l’or. Et un peu après lui, on y a recruté des esclaves. M
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i, on y a trouvé de l’or. Et un peu après lui, on
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a recruté des esclaves. Mais la motivation était d’un ordre complètem
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llique, c’est le paradis terrestre transporté, il
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rencontre des hommes très bien, il y rencontre le génie de Socrate, t
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ansporté, il y rencontre des hommes très bien, il
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rencontre le génie de Socrate, tout se passe merveilleusement. Eh bie
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bitaient la Lune. Eh bien ! on s’aperçoit qu’il n’
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a personne. Il y a un texte qui m’a frappé, que vous avez cité dans u
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xixe siècle, quand Marx a écrit sa théorie. Il n’
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a pas de prolétariat sur la Lune, pour l’instant. Justement, et on ne
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ciaux. Pour entrer dans le fond de soi-même, pour
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découvrir des choses complètement nouvelles, et réellement stupéfiant
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La Vie protestante, Genève, 1 août 1969, p. 1-2.
y
. Propos recueillis par Pierre Desgraupes et introduits par cette note
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stons, même la nature est faite par l’homme, il n’
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a plus de nature sauvage. Il faut bien que l’homme moderne en prenne
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tais totalement pessimiste, si je pensais qu’il n’
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a plus rien à faire, je n’écrirais pas — ou je raconterais des histoi
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ontrés à Paris, la première année où je suis allé
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travailler comme éditeur. Nous avons créé ensemble les revues Esprit
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chose pour savoir ce que c’est. En Amérique, il n’
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avait rien sur la Suisse, alors j’ai écrit un petit livre intitulé L
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léaire est trop grand pour un seul pays, et qu’il
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constitue une menace pour la démocratie. Vous êtes membre du Groupe d
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. Dans une ville de 13 millions d’habitants, il n’
y
a plus ni communauté, ni responsabilité, ni liberté. Il n’y a plus qu
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i communauté, ni responsabilité, ni liberté. Il n’
y
a plus que la promiscuité des solitudes. z. Rougemont Denis de, «