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ité de l’enseignement tel qu’il est pratiqué dans
nos
collèges. Mon dessein est assez différent, moins philosophique et poi
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beaucoup d’autres à qui forcément, je ressemble.
Nous
vivons sous un régime radical à sécrétion socialiste qui a été établi
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eurs principes par quoi se signalent bien souvent
nos
tolérants par inertie, je ne sais. Mais je m’attends à cent « réponse
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n sens peuvent être légitimés par le but final de
notre
institution-tabou. 1. Je ne puis naturellement pas mentionner tous
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de la même grâce. Voyez Péguy, quand il essaie de
nous
faire croire qu’« il n’y a rien au-dessus » de la tâche des institute
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la quinzaine, ça faisait de mauvaises notes dans
nos
carnets hebdomadaires, et une semonce à nous gâter toute une journée.
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dans nos carnets hebdomadaires, et une semonce à
nous
gâter toute une journée. Une journée d’enfance gâtée. Et d’ailleurs,
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, je pense que tout cela tient trop de place dans
notre
enfance. À 5 ans, j’avais appris à lire, en cachette, avec une sœur a
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ur cela m’ennuya. Sachant lire, je ne pensais pas
devoir
suivre syllabe après syllabe les ânonnements des élèves qui déchiffra
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ences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les hommes
doivent
être égaux en tout. Deux fois deux quatre, c’est stérile, mais ça ne
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maine, c’est vrai. (Il y a encore des poètes pour
nous
faire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-là n’ont aucune im
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un jour qu’elle contient la cause déterminante de
notre
malaise. Il me fallut un certain temps pour m’habituer à cette idée.
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sai la question : est-ce vrai que tous les hommes
doivent
être égaux en tout ? Et la première réponse fut : Il faut que ce soit
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ospère et étende ses conquêtes. C’était découvrir
notre
asservissement. Je songeai aux vertueuses indignations de nos maîtres
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sement. Je songeai aux vertueuses indignations de
nos
maîtres quand ils dénonçaient « la marque indélébile de l’éducation j
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« la marque indélébile de l’éducation jésuite ».
Nous
étions marqués par Numa Droz et les manuels des Frères ∴, par l’espri
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se dégager de leur empire. Mais on avait brisé en
nous
ces ressorts de la révolte et de la libération d’une personnalité : l
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nécessaire — et qui était le seul pour lequel on
nous
préparait —, c’était un système d’abstractions primaires, c’était le
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l’ont établi à la mesure exacte de leurs besoins.
Nous
ne croyions plus aux démons, mais à la Commission scolaire. Nous n’av
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s plus aux démons, mais à la Commission scolaire.
Nous
n’avions plus de « superstitions grossières » comme celles qui touche
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touchent à l’action des étoiles par exemple. Mais
nous
avions acquis le respect des statistiques. Nous savions que les mirac
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s nous avions acquis le respect des statistiques.
Nous
savions que les miracles ne trompent que les illettrés, mais qu’il co
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r devant les miracles de la science appliquée. On
nous
faisait voir tout au long de notre histoire le Progrès constant de l’
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e appliquée. On nous faisait voir tout au long de
notre
histoire le Progrès constant de l’humanité vers les lumières, l’incré
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lumières, l’incrédulité et le bien-être matériel.
Nous
savions qu’un fils d’ouvrier est l’égal d’un petit Dauphin — et même
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d’ouvrier est l’égal d’un petit Dauphin — et même
nous
ne pouvions nous empêcher de croire que le petit ouvrier est bien plu
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gal d’un petit Dauphin — et même nous ne pouvions
nous
empêcher de croire que le petit ouvrier est bien plus malin. Nous sav
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croire que le petit ouvrier est bien plus malin.
Nous
savions un tas de choses douloureusement ennuyeuses qui sont dans les
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— et nulle part ailleurs. Maigre nourriture pour
nos
rêves. Nous arrivions dans la vie avec des mentions honorables et une
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part ailleurs. Maigre nourriture pour nos rêves.
Nous
arrivions dans la vie avec des mentions honorables et une inconcevabl
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ité véritable. Mais c’est en caserne aussi que je
devais
retrouver les instituteurs. Ceux-là n’avaient pas bougé. Et pour caus
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e point les méthodes. Simple remarque pendant que
nous
en sommes aux instituteurs : ils sortent tous de la même classe socia
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rimaire est un véritable virus de mesquinerie, et
devrait
être soigné au même titre que certaines autres maladies dites « socia
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le. C’est celle même du régime. l’architecture de
nos
« palais scolaires ». symbolise d’une façon frappante ce qu’il y a de
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, moral et matériel ? L’école publique, telle que
nous
la voyons est semblable à tous ces monuments « de la mauvaise époque
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monuments « de la mauvaise époque » qui sont dans
nos
villes l’apport du xixe siècle. Ils ne parviennent ni à la beauté ni
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générations. Pendant ce temps elle s’aggrave, et
nous
voici avec l’héritage de cinquante ans de radicalisme sur les bras. L
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ligatoires. La somme et l’arrangement des parties
doivent
être identiques pour tous les écoliers. Ce plan régit les huit années
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aires responsables, vous savez par expérience que
nous
ne comprenons pas la plaisanterie et que notre temps est précieux. D’
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que nous ne comprenons pas la plaisanterie et que
notre
temps est précieux. D’ailleurs, les enfants ne se plaignent pas, de q
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Mais on fausse l’esprit de ces enfants… — Mais on
nous
paye, et ils n’en meurent pas. Les examens Ce sont en principe
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es cyclistes. Les participants du Tour de Science
doivent
s’inscrire au terme de chaque trimestre. Ceux qui arrivent après la c
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coule cette exigence théorique : tous les enfants
doivent
à tout instant être en mesure 1° d’ingurgiter la même quantité de « m
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de la même façon, dans le même temps. Contentons-
nous
de remarquer que ce principe est à la base du système ; qui repose do
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duit avec acharnement à son commun dénominateur4.
Nos
bourgeois assistent sans honte à ce crime quotidien, et se félicitent
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t contre nature exige une discipline sévère. D’où
notre
conception pénitentiaire de l’école. Mais, s’il est des disciplines
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dont la vue permet à ceux qui tombent du ciel sur
notre
sol de s’écrier sans hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà bien
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que sont d’accord sur ce point : l’école primaire
doit
être une école de Démocratie. Ils insistent sur le fait que les leçon
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oit, voudraient « se distinguer ». (Le mépris que
notre
peuple met dans cette expression !) Pour moi ce que je retire de plus
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e est cette préparation à la vie qui commence par
nous
soustraire à l’influence de la vie ? Quelle est cette éducation socia
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le pas à la règle. Elle cherche à développer chez
nos
petits Helvètes un légalisme écœurant6, un conformisme d’imbéciles ou
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ue d’être assez spéciales. Il arrive en effet que
nos
petits futurs grrrands citoyens ayant accompli de « fortes études pri
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la possibilité de trouver par eux-mêmes ce qu’ils
doivent
apprendre. Mais qu’est-ce qu’une liberté méthodiquement organisée ? E
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nie pas. Mais du point de vue de la vérité, force
nous
est de reconnaître que notre dilemme subsiste dans son intégrité et s
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e de la vérité, force nous est de reconnaître que
notre
dilemme subsiste dans son intégrité et son urgence. 7. Ou des appar
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uoi il triomphe et se perpétue ; de quel droit il
nous
écrase. La réponse est simple, terriblement simple : du droit de la D
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ur les sœurs siamoises. Continuons. La démocratie
doit
à l’École de vivre encore. Mais ce n’est de la part de notre Institut
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cole de vivre encore. Mais ce n’est de la part de
notre
Institutrice qu’un rendu. Car dans ce monde-là « tout se paye » comme
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’origine de l’institution, se manifeste encore de
nos
jours, et d’une façon non moins flagrante, dans ses suites normales.
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’autre preuve que l’état grotesquement arriéré de
notre
instrument de progrès par excellence. Car il n’est qu’une explication
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est vendue à des intérêts politiques. C’était là,
nous
venons de le voir, son unique moyen de parvenir. Elle participe donc
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rahison des clercs » décrite par M. Julien Benda.
Notre
époque paiera cher ce crime contre la civilisation. Elle ne croit plu
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sens et d’information pour jouer au prophète, on
nous
promet de tous côtés de belles catastrophes. Je suis de ceux qui s’en
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en fait. C’était trop laid ».) À peine capable de
nous
instruire, l’École prétend ouvertement nous éduquer. D’ailleurs elle
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le de nous instruire, l’École prétend ouvertement
nous
éduquer. D’ailleurs elle y est obligée dans la mesure où elle réalise
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apper à cette organisation. Or il semble bien que
nous
en soyons-là, s’il faut en croire les signes de révolte qui apparaiss
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es germes d’une renaissance de l’esprit dont elle
devrait
être la mère. Elle favorise le culte exclusif de l’utile, l’incompréh
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urnaux, mais en même temps que cette drogue, elle
devrait
fournir son contrepoison. Au contraire, elle prépare de consciencieus
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ine, ni la nature des produits excrétés. On forme
nos
gosses, dès l’âge de 6 ans, à ne se point poser de questions dont ils
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cœur la réponse. Regardez un écolier préparer ses
devoirs
, c’est frappant : il apprend les questions aussi bien que les réponse
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ein ? Même pas. C’est plutôt une vase où s’enlise
notre
civilisation ; et où la Démocratie peut se conserver des siècles enco
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t — par la comparaison avec ce qui fut, ou ce qui
devrait
être ; ensuite, préparer le terrain pour les jeux nouveaux que l’huma
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cteurs de ce temps ont inspiré à beaucoup d’entre
nous
— encore que peu l’avouent. Car détruire, déblayer, et faire des sign
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s hasards gros de dangers, c’est peut-être à quoi
notre
génération devra limiter l’efficacité de ses efforts. Critiquer le pr
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dangers, c’est peut-être à quoi notre génération
devra
limiter l’efficacité de ses efforts. Critiquer le présent au nom du p
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sé. Mais la considération de régimes anciens peut
nous
amener à constater, sans plus, que notre soi-disant progrès social co
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iens peut nous amener à constater, sans plus, que
notre
soi-disant progrès social correspond à un recul humain. Par exemple,
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te matière rarement « hygiénique » et qui définit
notre
âge : la paperasse ? Réponse ? Petits étourdis. Réponse non, c’est un
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e dans toute la conduite moderne de la vie. C’est
notre
américanisme et c’est notre sécheresse sentimentale. Et c’est le gran
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erne de la vie. C’est notre américanisme et c’est
notre
sécheresse sentimentale. Et c’est le grand empêchement intérieur dont
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c’est le grand empêchement intérieur dont souffre
notre
imagination créatrice ; c’est lui qui stérilise nos utopies et les em
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e imagination créatrice ; c’est lui qui stérilise
nos
utopies et les empêche de devenir autre chose que des utopies. Il s’a
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et de le pourchasser dans toutes les démarches de
notre
vie. Mais cette première tâche constitue un programme si riche qu’il
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énérations plus libres d’imaginer, bénéficiant de
notre
colère jacobine et de cette formidable expérience négative qui aura d
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triades : être —négation de l’être — nouvel être.
Notre
époque serait le deuxième temps d’une de ces triades. Son rationalism
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de l’instinct d’intégrer la raison. Je crois que
nous
approchons de ce temps. Et que le véritable progrès veut qu’on s’atta
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dit sujet pour se représenter même très vaguement
notre
actuelle civilisation. Et même Diderot, même Rousseau, à la veille de
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cette similitude les possibilités formidables que
nous
réserve le siècle à venir, et vous commencerez à comprendre que votre
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e scepticisme à l’endroit de la forme sociale que
nous
appelons sans la connaître et qui s’élabore déjà secrètement, que ce
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à ma santé mentale.) La question est de savoir si
nous
serons des hommes de chair et d’esprit, ou des pantins articulés. (Qu
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ses éléments. Il n’engendre pas, il ajuste. Quand
nous
aurons épuisé toutes les combinaisons de vitesse et d’ennui à quoi pr
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naisons de vitesse et d’ennui à quoi présentement
nous
usons le plus clair de nos forces, — le Poète dira un mot, ou bien fe
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i à quoi présentement nous usons le plus clair de
nos
forces, — le Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et ces peuples
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organisation existante peut-on imaginer ? L’école
devrait
donner à l’enfant ce que son entourage ne peut plus lui donner : des
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e, trouble ou fait sourire les étriqués. On croit
devoir
se défendre : on se moque. On me dit : vous ne voyez tout de même pas
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e la respiration. Il ne s’agit nullement de cela.
Nous
ne sommes pas aux Indes, je vous jure que je m’en doute. Mais l’Occid
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Il n’y a pas là de quoi se tordre. Car tout cela
nous
donnerait des années de liberté en même temps qu’un peu de calme. Ces
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e temps qu’un peu de calme. Ces années de liberté
nous
permettraient de vivre, seule façon de s’instruire inventée à ce jour
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façon de s’instruire inventée à ce jour. Ce calme
nous
permettrait de comprendre beaucoup de choses qui restent cachées aux
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; la nature par exemple. Je ne demande pas qu’on
nous
enseigne le goût de la nature. Mais qu’on nous laisse le temps de la
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on nous enseigne le goût de la nature. Mais qu’on
nous
laisse le temps de la regarder. De faire connaissance. Je ne sais s’i
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cas, c’est à cultiver ces facultés atrophiées que
devrait
s’employer l’école. Nous avons vu qu’elle préfère les étouffer. Cepen
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cultés atrophiées que devrait s’employer l’école.
Nous
avons vu qu’elle préfère les étouffer. Cependant, je ne crois pas qu’
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ent la blancheur éclatante de l’amour… Que dirons-
nous
?… Par la force des choses et de l’Esprit, l’homme sera-t-il sauvé de
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ne saurait même pas prévoir. NOTE B La culture de
notre
sensibilité nous aiderait à retrouver l’accord avec l’ordre naturel.
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s prévoir. NOTE B La culture de notre sensibilité
nous
aiderait à retrouver l’accord avec l’ordre naturel. La culture de not
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uver l’accord avec l’ordre naturel. La culture de
notre
force de pensée nous rendrait une liberté sans laquelle nos efforts r
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rdre naturel. La culture de notre force de pensée
nous
rendrait une liberté sans laquelle nos efforts resteront vains pour i
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de pensée nous rendrait une liberté sans laquelle
nos
efforts resteront vains pour instaurer cette nouvelle attitude de l’â