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t et quelque chose qui vient combler ce vide. Une
angoisse
qui est un appel, et qui crée sa réponse — en vain. Le sentiment mes
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e secret, inaccessible et pourtant complice d’une
angoisse
plus bouleversante que l’amour, à la minute où l’on voit de très près
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réveil — délivré. Chez moi je suis la proie de l’
angoisse
du courrier. J’attends la lettre, j’attends je ne sais quoi de très i
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écho le plus pur. Le voyage trompe un temps cette
angoisse
. J’irai chercher moi-même, me suis-je dit, je ferai toutes les avance
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is heures de l’après-midi par exemple —, non sans
angoisse
. iv De midi à quatorze heures On voyage de nos jours d’une faç
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brasses prudentes avec aux jambes l’imperceptible
angoisse
de rencontrer une onde trop légère. Mais pour connaître un lac, il fa
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s lustrées de rêches végétations. J’ai traversé l’
angoisse
lunaire des villages vides aux portes aveugles (j’avais peur du bruit
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ssemble au voyage comme la maladie. C’est la même
angoisse
au départ, le même dépaysement au retour. « Il revient de loin » sign
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e plainte… » Vivait-il encore ? Ce lieu soudain m’
angoisse
. Mais le gardien : il y est comme chez lui. — Dormez-vous dans ce lit