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nse à toutes ces questions, c’est la réponse de l’
Évangile
. Faites toutes les sociétés que vous voudrez, bouleversez les institu
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i unit l’homme à son prochain. Or, ce prochain, l’
Évangile
seul nous le désigne, bien plus : il nous ordonne de l’être. Et voilà
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Je ne puis l’accorder sans de fortes réserves. L’
Évangile
nous apprend que Dieu s’adresse à tous les hommes, croyants ou non. J
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ête24. » Qu’est l’homme ? Il ne se connaît pas. L’
Évangile
le révèle à lui-même, comme perdu, et par cette révélation, sauvé. Ai
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lation concrète et humainement bienfaisante que l’
Évangile
appelle l’amour du prochain. Ni ange ni bête, ni droite ni gauche26.
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out à fait étranger au réalisme « tragique » de l’
Évangile
, et qui même dans certains cas extrêmes, nous tiendrait quitte de la
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connue depuis le Christ, elle a été prédite par l’
Évangile
et l’Apocalypse — c’est une catastrophe. Tandis que l’issue du commun
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arriveront à donner un sens réel aux paroles de l’
Évangile
. Dieu seul le peut. La conclusion de tout cela est évidente. Si nous
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ces pseudo-protestants et les églises fidèles à l’
Évangile
.
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réalité dans l’ordre évangélique. Que dit donc l’
Évangile
? « Les premiers seront les derniers », c’est-à-dire : ce que l’homme
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ice du pouvoir spirituel nous est prescrit, par l’
Évangile
, comme un service dans l’abaissement. La primauté du spirituel n’est
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e vie. Aussi bien n’en espère-t-on pas d’autre. L’
Évangile
ne parle jamais du bonheur65. Il indique à chaque homme sa vocation t
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e, surtout sensible dans la petite bourgeoisie. L’
Évangile
ne parle jamais d’égalité. Il dit simplement que les premiers seront
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alyse de ce livre. 78. N’est-ce pas ainsi que l’
Évangile
définit la notion fondamentale de prochain ? Le prochain, c’est celui