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eveux. Il faut que du dehors un bras se tende. Le
chrétien
sait que ce bras s’est tendu. La foi est un ordre reçu, obéi et ordon
2
de son existence, le motif absolu de l’action du
chrétien
, la justification de cette action et la vision de ses buts immédiats.
3
ne peut limiter au « privé ». Mais la position du
chrétien
dans le monde d’aujourd’hui est trop exceptionnelle — sinon même scan
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les arguments « humains ». Comment veut-on que le
chrétien
échappe à cette espèce d’équivoque ? Dès qu’il fait de la politique,
5
d’ailleurs d’être trompeuse. Le rôle de la pensée
chrétienne
n’est pas, je crois, de supprimer les difficultés de cet ordre, encor
6
l’on ignore notre vraie condition. Mais l’état du
chrétien
dans ce monde est justement de connaître sans cesse, dans l’angoisse
7
nière analyse la différence irréductible entre un
chrétien
et un marxiste convaincu. Le plus sincère, le plus humain, le plus co
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aincu des marxistes finit toujours par opposer au
chrétien
qui le presse de conclure sur la destination de l’homme, un « on verr
9
enève, le 12 février 1934, au cours de la Semaine
chrétienne
universitaire. 13. Voir à l’appendice : « Liberté ou chômage ? » et
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ra que la vocation ainsi comprise est une réalité
chrétienne
, qui n’a pas de sens pour l’incroyant. Je ne puis l’accorder sans de
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l’anarchie. La vocation telle que l’entendent les
chrétiens
est imprévisible. Or les lois ont pour utilité principale de prévoir.
12
’agit là d’une gigantesque caricature de réalités
chrétiennes
, qui n’ont d’existence que pour la personne humaine, et qui supposent
13
gence irréductible qui existe entre la conception
chrétienne
et la conception marxiste-hégélienne de la réalité humaine et de l’hi
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peut se fonder une politique qui mérite le nom de
chrétienne
. Je la vois caractérisée par deux traits qui nous serviront de critèr
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pté, il s’agit de l’exécuter. L’ordre reçu par le
chrétien
est dans l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé par une politique es
16
c non seulement possible, mais nécessaire, que le
chrétien
prenne position en présence des partis politiques. S’il rejette les p
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et la seule direction possible de toute politique
chrétienne
: « L’homme seul (devant Dieu) est au-dessus de la collectivité25. »
18
tuation personnelle devant Dieu. Non seulement le
chrétien
pourra et devra collaborer avec tous les « mouvements » politiques qu
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e nécessaire — voilà peut-être définie l’attitude
chrétienne
en politique : une révolution sans illusions. 23. Réponse à une enq
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a démarche paradoxale, « dialectique », de la vie
chrétienne
: elle rejette tout espoir qui ne serait pas le seul espoir, toute pr
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en vertu du même ordre des choses, la dialectique
chrétienne
rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul désespoir réel : cel
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iction et de l’« agonie », est au centre du monde
chrétien
, parce qu’elle est le signe même de notre condition. Et lorsque nous
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final, réplique morne et désespérée du millenium
chrétien
. Nous voici donc en face de deux solutions synthétiques « possibles »
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la seule attitude politique que puisse adopter le
chrétien
: la politique du pessimisme actif, — ou si l’on veut de l’activisme
25
eux attitudes : les adorer ou les fracasser. Tout
chrétien
est iconoclaste. C’est là le premier temps de son action rénovatrice.
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néfices provisoires qu’il dispense. Une politique
chrétienne
doit d’abord condamner toutes les « solutions » que nous avons divini
27
compromis pour être compatible avec une attitude
chrétienne
. À l’origine permanente de toute action vraiment évangélique, il n’y
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à nous garantir à l’avance par un programme, si «
chrétien
» qu’on le veuille. Un certain nombre de compromissions nous sont à j
29
: ils se moquent bien de vos sollicitudes ! » Un
chrétien
n’entre pas dans ces astuces à courte vue. Il a une raison intraitabl
30
te phrase, — sur son humour à deux tranchants. Le
chrétien
ne peut pas prendre totalement au tragique le problème de l’aménageme
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a vie. Mais c’est là un sérieux subordonné, et le
chrétien
peut sans cesse le mettre en question. Il n’en va pas de même pour l’
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solue à des problèmes insondablement relatifs. Le
chrétien
sait pour quoi et pour Qui il combat. Bien plus, il sait que l’affair
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e ne peut pas accepter. Entre le communiste et le
chrétien
, il y a cet humour dernier, irréductible, et qui joue toujours aux dé
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a perdu. Si je crève de faim, tout sera perdu. Le
chrétien
dit : tout est déjà perdu, et bien plus que vous ne croyez, mais auss
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t pour lui l’ordre, le commandement. Mais que les
chrétiens
, fatigués de la lutte, viennent à croire qu’il est une autre façon de
36
r tirer bénéfice pour la foi — bien plus, que les
chrétiens
considèrent cette paix comme un bien supérieur à la lutte, qu’ils l’o
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essait, c’était un aspect nécessaire de l’« ordre
chrétien
» du monde. Nous ne l’avons pas cru longtemps, — le temps de nous sou
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s c’est un parti de gens qui, ayant peut-être été
chrétiens
, veulent en tirer des intérêts, abusent de ce qu’ils considèrent comm
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de négliger. Il n’y a pas, en vérité, de « forces
chrétiennes
» spécifiques, constituées, existant en elles-mêmes, qui auraient été
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eurs complicités avec les « forces du monde ». Le
chrétien
ne connaît pas d’autre force réelle que celle de la foi. Or cette uni
41
n, il ne peut s’en targuer pour fonder un « ordre
chrétien
» ; et s’il le fonde, c’est en réalité sur une tout autre force que c
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optimistes encore. Toutes ces formules d’« ordre
chrétien
» ont été plus ou moins réalisées, et constituent dans leur ensemble,
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ises qui se crurent en droit d’édicter un « ordre
chrétien
», se fondaient toutes, et se fondent encore, sur une conception anti
44
oi il y a un imposteur dans tout homme qui se dit
chrétien
. (On ne peut dire cela que d’un point de vue chrétien.) Mais c’est au
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tien. (On ne peut dire cela que d’un point de vue
chrétien
.) Mais c’est aussi pourquoi il y a une suprême imposture dans tout pr
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ne suprême imposture dans tout programme prétendu
chrétien
, dans toute politique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu
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l’industrie lourde au gouvernement d’une nation «
chrétienne
» revendiquer dans leurs discours la défense des « valeurs » chrétien
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er dans leurs discours la défense des « valeurs »
chrétiennes
, pour appuyer des décrets-lois. L’on voit des clergymen prier pour le
49
’à ceci] : Chose plus atroce encore, [sic] l’idée
chrétienne
, l’idée religieuse, l’idée même de Dieu est abolie… » Ne pouvant supp
50
u vienne me dire : je ne crois pas à vos paroles,
chrétiens
, menteurs ! — et je lui répondrai : Ta révolte est la mienne, mon hum
51
utre plus profonde : celle de voir qualifier de «
chrétienne
» une « idée » qui sert l’injustice établie. Tu ne crois pas à ces pa
52
i les crois-tu soudain, quand ils se donnent pour
chrétiens
? ⁂ Quand, par la maladie du monde, la « chrétienté » se trouve menac
53
e force de même ordre. Assez de cette « politique
chrétienne
» où l’on embarque une prétendue foi dans les plus discutables déterm
54
e est affaire de systèmes ; mais l’ordre, pour le
chrétien
, sera toujours de vouloir sur le champ le plus juste. Car ce qui mani
55
if, reste le lieu d’obéissance privilégié pour le
chrétien
, mais ne se confond pas avec l’enjeu de son salut. Tel est le paradox
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onfrontation sur ce sujet : Rupture entre l’ordre
chrétien
et le désordre établi. Cet article y parut, « confronté » avec ceux d
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lique… 32. Et non pas au nom d’un « ordre social
chrétien
», qui s’opposerait au désordre actuel, capitaliste ou marxiste. Car
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ctuel, capitaliste ou marxiste. Car la révolte du
chrétien
est immédiate, indubitable ; mais l’ordre chrétien, dont certains par
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hrétien est immédiate, indubitable ; mais l’ordre
chrétien
, dont certains parlent, où est-il aujourd’hui ? Faudrait-il attendre
60
umanistes le nieront. Ils me diront que, là où le
chrétien
parle de salut, eux se bornent à revendiquer le bonheur des hommes, l
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les autres, immanent. Les humanistes accusent les
chrétiens
d’une sorte de lâcheté. Ils les accusent d’avoir recours à une réalit
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christianisme est contre l’homme. 2. À cela, les
chrétiens
répondent : Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que Dieu, so
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fondant sur l’homme, sont semblables, aux yeux du
chrétien
, à ce fameux baron de Crac qui prétendait se tirer hors d’un puits en
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ux de certains humanistes, peut-être. Aux yeux du
chrétien
, non ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’humanisme constit
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l’humaniste d’endosser le reproche de lâcheté. Le
chrétien
le considère comme un homme qui refuse d’accepter, dans toute sa viol
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mais qui se coupent perpendiculairement. Chez les
chrétiens
, volonté de se soumettre à ce qui juge la vie. Chez les humanistes, v
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mettra d’assurer ce bien absolu qu’est sa vie. Le
chrétien
cherche à obéir aux ordres de sa foi, fût-ce même au mépris de sa vie
68
— et toute l’histoire des martyrs en témoigne. Un
chrétien
est un être qui joue tout sur la foi, c’est-à-dire sur l’invisible, c
69
vraisemblance. Prenons des exemples concrets. Un
chrétien
qui contracte une assurance sur la vie n’est pas plus un chrétien à c
70
tracte une assurance sur la vie n’est pas plus un
chrétien
à cet instant et dans cet acte ; il agit en humaniste. Il témoigne de
71
ce. Ce mot peut nous fournir un autre exemple. Un
chrétien
qui s’écrie : c’est providentiel ! chaque fois que lui échoit un « bo
72
solue est la vie, non l’obéissance. Et de même un
chrétien
qui dit, parlant des autres ou parlant en général : ceci est bon, mor
73
ttitude qui se mêle constamment à l’existence des
chrétiens
eux-mêmes. Ce n’est pas à dire que l’humanisme n’ait pas ses doctrine
74
éconde. Mais en face de ce triomphe humaniste, le
chrétien
ne pourrait-il pas relever maintenant la vraie défense de l’homme, —
75
nge ou bête ? Sera-t-il encore un homme ? L’homme
chrétien
est à la fois ange et bête. Dans ce conflit perpétuel, il trouve sa j
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cussion organisée par la Fédération des étudiants
chrétiens
au Foyer international du boulevard Saint-Michel (le 25 janvier 1933)
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une décision concrète pour se réaliser. 41. « Le
chrétien
est un embusqué de l’infini », écrivait Ramon Fernandez. 42. On sait
78
doit dire plus : l’issue terrestre de l’aventure
chrétienne
est connue depuis le Christ, elle a été prédite par l’Évangile et l’A
79
numérer les réactions que je crois être celles du
chrétien
en présence des thèses communistes. Il y a des adversaires que l’on n
80
nt facile d’opposer terme à terme les expressions
chrétiennes
et les expressions communistes, tant sur le plan éthique que sur le p
81
riel qui se retrouve à tous les moments de la vie
chrétienne
, le marxiste oppose son idéal d’assurance matérielle. Il dit à l’ouvr
82
vice, l’amour du prochain. Le travail est pour le
chrétien
un pur exercice. Il n’a pas de valeur en soi. Il n’est pas une vertu,
83
êt personnel. Il est donc le contraire du service
chrétien
, lequel est d’abord sacrifice au bien de l’autre en tant qu’autre, sa
84
ité non humaine. Je m’étonne toujours de voir des
chrétiens
s’extasier devant « le magnifique élan qui soulève la jeunesse russe
85
ui de l’amour du prochain. Il est évident pour un
chrétien
que cet amour est inconcevable et impossible, est une pure hypocrisie
86
autre communion humaine. Il faut, hélas ! que les
chrétiens
l’aient bien oublié, pour qu’ils admirent avec nostalgie l’enthousias
87
dans ces notes, le fameux problème de la personne
chrétienne
en face du collectif marxiste. C’est l’opposition qu’on remarque le p
88
dis bien le sens, la direction. Le sens de la vie
chrétienne
est vertical, le sens de la vie marxiste est horizontal. Le sens de l
89
vie marxiste est horizontal. Le sens de la vie du
chrétien
c’est de sortir de la vie. C’est la mort à soi-même. Le sens de la vi
90
st de s’accrocher à sa vie indéfiniment. Mais les
chrétiens
le savent-ils encore ? Savent-ils encore que, pour entrer dans le Roy
91
talement, christianisme et marxisme, c’est que le
chrétien
croit à l’éternité instantanée, tandis que le marxiste croit à une se
92
mun de doctrine entre un communiste sincère et un
chrétien
obéissant. Ils parleront toujours de choses radicalement différentes,
93
Le grand service que le marxisme peut rendre aux
chrétiens
, est là. Il a fait apparaître aux yeux d’une chrétienté qui s’endorma
94
re d’accéder à l’autre monde. Trop longtemps, les
chrétiens
ont cru pouvoir utiliser la morale de ce monde, qui est une morale d’
95
rant. Il serait temps que nos bourgeois vaguement
chrétiens
s’en rendent compte clairement. Nous avons longtemps cru que le « poi
96
s de voir que sans la foi, tout ce que disent les
chrétiens
à la suite du Christ « retombe à plat », comme l’écrivait récemment A
97
rxisme, n’aboutirait, pratiquement, qu’à faire du
chrétien
un mauvais marxiste, sans cesse soupçonné de « sabotage idéaliste » p
98
iste » par les camarades du parti, — ou un de ces
chrétiens
incertains, dont justement l’incertitude a provoqué l’inévitable et j
99
isciplinaire de l’homme. Le marxisme est pour le
chrétien
un adversaire plus noble, plus représentatif de l’athéisme conséquent
100
ent aussi des persécutions soviétiques contre les
chrétiens
, et ne restent pas indifférents ou complices devant les crimes capita
101
un équilibre final, triste réplique du millenium
chrétien
. Les autres, avec Proudhon, refusent toute synthèse, toute solution m
102
nner jusqu’au bout le courage. Je parle de la foi
chrétienne
où je veux être, de ce suprême « choix » qui ne vient pas de moi, mai
103
’un vienne en aide à l’autre (c’est la définition
chrétienne
du « prochain »), soit que tous deux, apportant des aptitudes différe
104
nte extrême de la vocation, c’est-à-dire, pour un
chrétien
, la fidélité de l’homme à persévérer dans sa mission particulière en
105
es opinions ? Allons, ils ne sont pas sérieux. Un
chrétien
a le droit de faire cette observation simpliste, qui soulève générale
106
’on considère comme une tricherie. Et pourquoi le
chrétien
a-t-il ce droit ? Parce qu’il est plus actif que les autres ? Non, hé
107
autres ? Non, hélas ! Mais parce que, en tant que
chrétien
, il accepte qu’on lui retourne le reproche. Il accepte, en vertu même
108
sprit » d’Esprit est d’inspiration spécifiquement
chrétienne
. La revue a d’ailleurs franchement pris position dans un numéro spéci
109
n numéro spécial intitulé : Rupture entre l’ordre
chrétien
et le désordre établi. Esprit n’en reste pas moins le lieu de rencont