1 1934, Politique de la personne. Introduction — 1. L’engagement politique
1 ais ne vaut-il pas mieux les taire, dans un temps certain humanitarisme verbeux couvre plus d’exactions que jamais le c
2 1934, Politique de la personne. Introduction — 2. Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
2 a libération d’un journaliste allemand de gauche. seront placardées ces affiches ? À Paris. Hitler, plusieurs fois renv
3 1934, Politique de la personne. Introduction — 3. Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
3 onne, n’existent réellement qu’à partir du moment l’homme n’existe plus en tant que tel. Que l’homme s’affirme, qu’un s
4 1934, Politique de la personne. Introduction — 5. En dernier ressort
4 ’avance à travers cette introduction tortueuse. «  veut-il en venir ? Va-t-il à gauche ? à droite ? Est-il rouge, est-il
5 croirait à lire des essais politiques. Aux heures l’on y plonge, la vanité des passions politiques apparaît sous un jou
5 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
6 s les moins corrompues de l’histoire, mais celles la corruption permanente fut ouvertement reconnue, dénoncée et battue
7 aussi chacun de nous a un destin, dans la mesure chacun de nous possède une raison d’être, quelle qu’elle soit, une se
8 ou sociales, sont toujours justes, dans la mesure nous démissionnons de notre rôle d’hommes responsables et créateurs.
9 les mène, ils poussent le monde dans la direction il doit tomber fatalement, si on le laisse tomber. En cela, ils sont
10 lculable : l’acte de l’homme. Mais le temps vient les hommes se lassent de théories qui expliquent tout sauf l’essentie
11 énètrent jamais dans l’intimité de notre être, là réside le désespoir de l’homme qui ne connaît pas son destin. Après t
6 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — II. Personne ou individu ? (D’après une discussion)
12 prophètes. Tout homme peut recevoir une vocation, qu’il se trouve, quelles que soient ses capacités. Pour l’un, ce sera
13 mment, diraient les psychologues — dans la mesure ils agissent sous l’impulsion d’un absolu17. Je connais plusieurs inc
14 même une espèce de… régularité. L’Esprit souffle il veut, c’est vrai. Mais la vocation est avant tout incarnation de l
15 organisé par le soin des hommes. L’Esprit souffle il veut, nul ne sait où il va. Mais c’est Dieu qui nous dit cela, par
16 hommes. L’Esprit souffle où il veut, nul ne sait il va. Mais c’est Dieu qui nous dit cela, par la Bible. Nous ne l’aur
17 n, et qu’il exécute cet ordre18. L’Esprit souffle il veut. Mais lorsqu’il parle à l’un de nous, et que celui qui le reç
7 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — III. Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
18 servit de point de départ à Marx dans une époque la bourgeoisie se croyait « spiritualiste » ou « idéaliste » au sens
19 ative subsiste encore de nos jours dans la mesure cet état de mensonge subsiste lui-même. Que nous soyons marxistes ou
20 sera réalisé que dans quelques siècles peut-être. donc irons-nous chercher ce marxisme authentique ? Chez Marx ? On y t
21 ôtés la préoccupation dite culturelle apparaît là naguère on était surtout occupé à dogmatiser sur le matérialisme plus
22 ment du spirituel et de la liberté, dans un monde seules sont admises les valeurs matérielles et quantitatives, figure
23 ens et les marxistes croient à une succession, là nous croyons à une simultanéité. Les marxistes croient que l’homme pr
24 es irrationnelles, et qui l’ont exploité. (Mais d’ vient cet esprit d’exploitation ?) Ils pensent que cet homme dégradé
8 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — IV. Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
25 nde dans ce rapport originel de l’homme à Dieu, d’ découle la relation concrète et humainement bienfaisante que l’Évangi
9 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — V. Sur la devise du Taciturne
26 nature humaine jusqu’à ces profondeurs dernières l’attend l’espoir éclatant de la révélation. La Croix, signe éternel
27 naturelles ; bien plus, elle crée des conflits là l’homme naturel n’en pouvait distinguer ; et surtout elle impose un c
28 e un choix, d’ailleurs humainement impossible, là l’homme naturel s’abandonnait en paix à ses déterminations physiques
29 ble », dès qu’elle offre aux hommes des synthèses ils trouvent la sécurité, mais qui n’ont pas de vérité27. ⁂ La plus g
10 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — VI. Note sur un certain humour
30 errestres. Il les prend au sérieux dans la mesure il croit : c’est une des conséquences de sa foi que de s’occuper séri
31 que de s’occuper sérieusement du sort de la cité s’écoule sa vie. Mais c’est là un sérieux subordonné, et le chrétien
11 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — VII. Comment rompre ?
32 t nous savons qu’il y faudra de la violence. Mais porter le coup ? qui dénoncer ? au nom de quoi ? La rupture ne pourra
33 i ? La rupture ne pourra s’opérer qu’au lieu même la collusion s’est faite. Or elle n’a pas pu se faire entre le christ
34 ssaire : la dénonciation d’une imposture, partout la chrétienté, ayant touché ses 30 deniers, voudra parler encore au n
35 me ordre. Assez de cette « politique chrétienne » l’on embarque une prétendue foi dans les plus discutables déterminati
36 e ; mais l’ordre chrétien, dont certains parlent, est-il aujourd’hui ? Faudrait-il attendre qu’on l’ait trouvé ? 33.
12 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — VIII. Humanisme et christianisme
37 ns qui n’existent, en réalité, que dans la mesure l’on est décidé à refuser tous les conflits concrets et les décisions
38 ains humanistes le nieront. Ils me diront que, là le chrétien parle de salut, eux se bornent à revendiquer le bonheur d
39 trait aux conflits naturels. Il vit dans un monde il n’y aura bientôt plus — se dit-on — ni luttes sociales, ni lutte c
13 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — IX. Antimarxiste parce que chrétien
40 . J’ajoute aussitôt que c’est dans la mesure même je le repousse, que je suis amené à me méfier du communisme. Je ne re
41 , c’est simplement pour souligner l’impossibilité nous nous trouvons de « choisir en toute impartialité », comme le veu
42 moraliste. Nos actes ne valent que dans la mesure ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dire par Dieu. Sinon il suffirait d
43 t est promise à ses disciples pour l’instant même ils obéissent au « suivez-moi », meurent au monde, et Le suivent. Les
44 e qui est une règle de vie dans le monde, au sens le christianisme est une règle de mort au monde. Et il est temps de v
14 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — X. Fascisme
45 . Qu’est-ce que le fascisme ? Dans ce livre je cherche à juger les moyens de la politique du point de vue de ses
46 e revient, ici, le souvenir du siècle raisonnable , pour la première fois, dans l’histoire de l’Europe, la passion unita
47 plus propres à la naissance du fascisme français. faut-il se tourner maintenant ? Où chercher la doctrine efficace qui
48 isme français. Où faut-il se tourner maintenant ? chercher la doctrine efficace qui permette de déceler et de combattre
49 ains, ensuite l’État au service de ces hommes. Là l’homme veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. 46. C’
50 scisme trouve son terrain favorable dans les pays le sens civique a faibli. Je m’excuse d’indiquer d’une manière si som
51 venture du parti des Deutsche Christen… À l’heure j’écris, le schisme est imminent entre ces pseudo-protestants et les
15 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XI. D’un Cahier de revendications
52 refus devant la consternante misère d’une époque tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve coupé de son orig
53 ollectivistes et des patries personnalistes. Mais sont les motifs de notre choix ? J’en indiquerai trois : 1° La seule
54 atérialisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas l’acte peut s’y insérer. Comment croire que l’esprit puisse agir sur
55 d’ouvriers sur une population de 160 millions, et la bourgeoisie existe à peine en tant que classe, d’ailleurs brimée.
56 me a-t-il en France la moindre chance de succès ? est sa tradition vivante en ce pays ? La violence des communistes fra
57 ans la critique de ce désordre : jusqu’à ce point le marxisme, révélant sa vraie nature, apparaît comme un cas privilég
58 au bout le courage. Je parle de la foi chrétienne je veux être, de ce suprême « choix » qui ne vient pas de moi, mais q
59 du vrai conflit nécessité-liberté dans la mesure elle existe en soi et dans sa durée propre, comme un 3e terme, en réa
16 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XII. Communauté révolutionnaire
60 XII.Communauté révolutionnaire L’époque nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissance,
61 la rendait humainement impossible au moment même elle l’imposait sur le plan de l’État. On ne le vit pas tout de suite
62 un acte. L’homme devient personne dans la mesure il se manifeste concrètement, d’une façon qui lui est particulière, d
17 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIII. Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
63 sans artifices de langage : « Voilà, Sire, l’état vous êtes ! » Personne ne tente plus de délivrer le peuple souverain
64 revues littéraires deviennent des tribunes libres s’expriment les tendances les plus radicalement opposées… Libéralisme
65 Statue du dieu au seuil de la nuit sans histoire tous les hommes en rangs serrés sans fin marcheront sans repos, sans
66 s ne meurent bassement de n’en pas mourir. Mais d’ vient encore la révolte ? Sinon d’une peur de moi-même ? C’est qu’il
67 n’a su le définir et fixer son niveau concret. D’ sa vitalité et son pouvoir mystique. On dit souvent (surtout les inte
68 er d’une telle finesse. Jusqu’au moment toutefois il s’agit de confronter ses coutumes avec son idéal, car rien n’est p
69 peine paradoxal, c’est assez normalement humain. les choses deviennent plus graves, c’est lorsqu’on se met à légiférer
70 user par amour, faire scandale sans épiloguer, là il faut, mépriser, admirer. D’une manière générale, elle admire plutô
71 . L’homme n’est égal à son humanité totale que là il se montre créateur de lui-même. Non, ce n’est point un « homme nou
18 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIV. Tactique personnaliste
72 eurer calmes parmi les foules affolées, à l’heure la force efficace n’est plus celle des fusils — qui partent tout seul
73 4° « Une révolution est sanglante dans la mesure elle est mal préparée67. » C’est dire que le sang versé par les émeut
19 1934, Politique de la personne. Appendice — 1. Liberté ou chômage ?
74 à une espèce de dégradation, dans la mesure même son effort pratique aboutit : au lieu de créer de la liberté, le mach
75 avait pas lieu de prévoir sérieusement le moment , une certaine limite d’absorption étant atteinte, le machinisme dével
76 e une possibilité perpétuellement future. Le jour elle a cessé d’être illusoire, on s’est vu forcé de la baptiser chôma
77 é possible, efficace, pratique, que dans un monde le spirituel détiendra la primauté. ⁂ Voyons maintenant quelles conti
78 qui ne scandalise les masses qu’à partir du jour elles constatent que « ça ne rend plus ». Et pour cette seule raison
79 ire. Tout a commencé par les philosophes, le jour , à la personne créatrice, ils ont substitué pour les besoins de leurs
20 1934, Politique de la personne. Appendice — 2. Loisir ou temps vide ?
80 ation du confort moyen et de la TSF dans un monde le libre divertissement de chacun sera la condition du libre abrutiss
81 nt leur commun sens : dans l’actualité de l’être, ils ne seront plus que les temps alternés d’une plénitude joyeusement
21 1934, Politique de la personne. Appendice — 3. Groupements personnalistes
82 ale que les deux groupes refusent avec rigueur. D’ les malentendus, parfois bien réjouissants, qu’ils ont provoqués de t
83  : c’est aux racines du mal qu’ils s’attaquent. D’ leur force d’entraînement lente et profonde, dont les effets se manif
22 1934, Politique de la personne. Appendice — 4. Ni droite ni gauche
84 oite, à gauche, au centre, peu importe, — partout une résistance avare, inerte, ou platement cynique, donne prise à not
85 que formation d’action, sur le plan politique. D’ la condamnation, bien entendu, du Parlement. Le Parlement : une dizai
23 1934, Politique de la personne. Appendice — 5. La Révolution nécessaire
86 rne, ces vieilles tyrannies importées d’un Orient l’on savait au moins, même en les adorant, qu’elles se nourrissent du
87 rait trop insister sur cette vérité, à une époque l’engouement pour les formes les plus étroites du praticisme va de pa
88 pratique l’échec d’une révolution qui ne sait pas elle va. » Cartésienne ou hégélienne, la dialectique sur laquelle se