1 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
1 t s’allier : c’est que pour l’un, esprit signifie évasion , spiritualisme et duperie bourgeoise ; pour l’autre, présence effecti
2 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
2 s deux aspects, à mon avis complémentaires, d’une évasion hors de tâches nécessaires. L’esprit pur et l’esprit asservi sont deu
3 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
3 nsformation du monde. Ce sont le conformisme et l’ évasion . Il est probable que la plupart des hommes n’ont même jamais conçu cl
4 à l’habitude dispense. C’est déjà là une forme d’ évasion . Il y a aussi un conformisme cynique, qui n’est qu’une évasion par l’
5 a aussi un conformisme cynique, qui n’est qu’une évasion par l’intérieur, une ironie perpétuelle et désabusée. Il y a enfin la
6 manière banale d’être non conformiste, qui est l’ évasion proprement dite, et la révolte négatrice. On voit que le conformisme
7 évolte négatrice. On voit que le conformisme et l’ évasion ne s’opposent pas comme le jour et la nuit. Je les définirais plutôt
8 ais ce qui est sûr, c’est que le conformisme et l’ évasion s’opposent absolument à l’acte d’incarnation d’une pensée ; car celui
9 rnation d’une pensée ; car celui-ci n’est pas une évasion puisqu’il cherche toujours son point d’appui dans le concret d’une si
10 ne sera réductible ni à un conformisme, ni à une évasion , et qui de plus, c’est capital — naîtra d’un élan de la pensée vers u
11 les mains. La dialectique du conformisme et de l’ évasion nous indiquera au moins ce qu’ils ne doivent pas être. Il existe une
12 isme, correspond une dégradation symétrique par l’ évasion . C’est un des sous-produits du romantisme. Lorsque l’esprit abandonné
13 et, c’est l’abus du langage « évocateur », vice d’ évasion qui affecte presque toute la littérature contemporaine. Laquelle l’a
14 , souvent « laid ». Et c’est ainsi que le style d’ évasion rejoint les conformismes les plus fades. Mais à ces deux dégradations
15 onnelle de l’homme, d’autre part, il opposera à l’ évasion dans l’abstrait la volonté de s’ordonner à un but, et d’y soumettre s
16 rer l’espèce d’homme qui demande à la lecture une évasion , un stupéfiant, une justification du monde injuste, une occasion de r
17 tique critique dont les deux termes négatifs sont évasion et conformisme. Elle nous a permis de cerner le lieu et le moment de