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in tendue, non pas un sentiment drapé, non pas un
idéal
qui passe sur le chemin de Jéricho, devant l’homme dépouillé par les
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ste. Certaine élite française enthousiasmée par l’
idéal
d’exportation de l’URSS est en train de commettre une erreur toute se
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u service de l’homme, tant qu’elle combat pour un
idéal
supérieur d’autonomie personnelle, d’invention. Raison contre superst
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st légitime dans la mesure où elle s’ordonne à un
idéal
plus « humain », j’entends plus favorable au développement normal de
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dictature et qui conduit à l’étatisme. Dès que l’
idéal
humaniste qui animait le scepticisme rationnel paraît avoir atteint s
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e d’émancipation tant qu’elle met au service d’un
idéal
à conquérir ses puissances conjuguées de critique et de mise en ordre
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de critique et de mise en ordre ; mais une fois l’
idéal
conquis, et le combat rompu, elle se dissocie fatalement, et l’ordre
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en somme qu’ajuster les faits au niveau du nouvel
idéal
conquis par l’élite culturelle. Dès le début du xixe siècle, cet idé
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ite culturelle. Dès le début du xixe siècle, cet
idéal
est installé dans la conscience européenne. Quels que soient les régi
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ement ils le justifieront dans l’absolu, comme un
idéal
religieux, comme un Dieu, mais un dieu vérifiable, comme une Providen
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evient aux yeux des clercs bourgeois une espèce d’
idéal
à sauvegarder. D’autre part, le capitalisme, qui prend son essor dans
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e la notion de commune mesure. Le type à peu près
idéal
d’une mesure à la fois souveraine et vraie, nous le trouverons chez l
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il séduit et qu’il trompe. Cette fin commune, cet
idéal
commun que nous devions servir ensemble dans la fraternité que crée l
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même nation, entre les actes de chaque homme et l’
idéal
qu’il concevait. La misère devenait un scandale, et la richesse une d
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sse une déception. La misère n’avait plus d’autre
idéal
que la richesse, et la richesse n’avait plus d’idéal. L’argent était
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al que la richesse, et la richesse n’avait plus d’
idéal
. L’argent était devenu la mesure effective et pourtant il n’unifiait
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e la communauté, contre toutes ses caricatures. L’
idéal
positif du siècle était en vérité une caricature d’idéal, aussi ne tr
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ositif du siècle était en vérité une caricature d’
idéal
, aussi ne trouva-t-il à s’incarner que dans de grotesques fictions :
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s domaines, le caractère d’une mesure vivante ? L’
idéal
du Plan soviétique, qui est le monde intégralement socialisé, embrass
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e espèce de dictature. De cette insuffisance de l’
idéal
— et non par des moyens mis en œuvre pour l’atteindre — devait résult
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me. Volonté de fusion complète des actions et des
idéaux
particuliers en une unité intérieure assurant une force publique, et
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emment anarchique, en vertu d’une volonté et d’un
idéal
déclarés. Le libéralisme n’a le droit de critiquer la dictature que l
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ins définie de l’avenir, que l’on décore du nom d’
idéal
. Je me méfie profondément de toute espèce d’idéal. Je me méfie en par
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idéal. Je me méfie profondément de toute espèce d’
idéal
. Je me méfie en particulier de cet idéal « dynamique » que l’on bapti
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espèce d’idéal. Je me méfie en particulier de cet
idéal
« dynamique » que l’on baptise l’Homme nouveau. D’abord pour la simpl
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omme nouveau. D’abord pour la simple raison qu’un
idéal
est toujours dans l’avenir, et notre action toujours dans le présent.
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toujours dans le présent. Ensuite parce que tout
idéal
comporte une part d’indétermination, d’incertitude, qui le rend impro
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ois bien dix définitions de l’Homme nouveau : cet
idéal
m’apparaît divisé par le fait même qu’il prend sa source dans les dés
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en faveur de la vérité, et non pas en faveur d’un
idéal
rêvé ou désirable. Ainsi l’acte de foi est par définition l’instant e
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ous savons aujourd’hui que la raison n’est pas un
idéal
, mais un outil ; que l’individu n’est rien que la liberté du désespoi
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ontenter ni de la simple cohérence d’une doctrine
idéale
, ni d’un opportunisme à terme limité. Je renvoie dos à dos ces deux a
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, c’est ce que nos grandes écoles proposent comme
idéal
à leurs élèves, dans un ordre de choses, on le sait, où l’idéal a su
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élèves, dans un ordre de choses, on le sait, où l’
idéal
a su se rendre obligatoire : il y a les examens, les concours, les po
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out dans un monde laïque. Mais c’est d’une morale
idéale
« sans obligations ni sanctions », une morale de rhéteurs et non d’ap
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r d’un écart, par ailleurs confortable, entre nos
idéaux
généreux et nos petites activités, s’étant manifesté avec quelque ins
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faire assassiner pour des marchands, au nom d’un
idéal
de professeurs. Certain caractère permanent de l’anarchie dans laquel
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des sanctions pratiques, une doctrine de l’homme
idéal
et du progrès. Mais nous avons été menés plus loin que le constat tou
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blèmes ; tous ceux qui cherchent un refuge dans l’
idéal
quand il faudrait agir, dans la pratique quand il faudrait penser ; t
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us parfaite, s’approche d’autant plus de son type
idéal
, que la problématique des bourgeois est moins profonde. C’est la ranç
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rganisation d’un désespoir. Il y avait bien leurs
idéaux
qu’ils nous conseillaient d’appliquer. Mais comment peut-on appliquer
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ut d’un coup furieux, si facilement dupés par des
idéaux
politiques ou pseudo-religieux qui souvent ne résisteraient pas à cin
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faut penser en vue de l’action, agir en vue de l’
idéal
! » N’allons pas croire qu’ils veuillent guérir, simplement ils ont p
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ien. Penser en vue de l’action ! Agir en vue de l’
idéal
! Comment croire que ces deux démarches atteignent jamais l’axe du co
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rmé le langage, on l’a tellement décontenancé ! L’
idéal
, ce serait de rendre les mots dangereux, je dirai même insupportables
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insi de tant d’autres pensées, d’un désir ou d’un
idéal
: ils ne s’incarnent qu’à ce prix. Combien d’étreintes, de blessures,