1 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — I. Le problème de la culture
1 ence. Ce sont les hommes les plus intelligents du siècle , mais aussi les moins créateurs au sens absolu de ce mot : un Spengle
2 tâche humaine a voulu se hisser au sublime, où le siècle bien trop heureux d’être débarrassé de son contrôle, la laisse polime
3 essais de restauration que le premier tiers de ce siècle aura vus naître en Russie et en Allemagne. 1. Mais Proust, ou Joyc
2 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — II. D’une culture qui parle dans le vide
4 société rénovée. Mais la situation se renverse au siècle suivant, c’est-à-dire dès l’instant où la bourgeoisie s’établit, trio
5 arce qu’on sentait obscurément que les mesures du siècle avaient changé. Mais on n’en avait pas une conscience assurée, positi
3 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — III. Fatalités du rationalisme bourgeois
6 l’histoire de la bourgeoisie a révélée au dernier siècle . Née de l’effort de l’homme contre les choses et contre les mythes ty
7 oir atteint ses objectifs au gré des ambitions du siècle  ; quand le combat s’apaise et quand retombent les passions, l’agressi
8 amen des doctrines les plus puissantes du dernier siècle nous fournira l’illustration de cette thèse. 8. Je prends le mot « 
4 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — IV. Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
9 ature des idéologies les plus diverses du nouveau siècle sont contenus en germe dans ces formules de Comte et de Hegel. Les mo
5 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VII. Sur le déclin du Moyen Âge
10 Personne ne croit encore sérieusement qu’aucun siècle du Moyen Âge ait jamais été dominé par une seule théologie. Les doctr
11 lle fut bien le sous-entendu que les clercs et le siècle entendaient et vénéraient sans discussion possible. Ici, les luttes m
12 oyen de régler à la fois l’action et la pensée du siècle . La « grammaire » est devenue rhétorique, et maintenant la rhétorique
6 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — IX. Tentatives de restauration d’une commune mesure
13 i nous disons qu’ils furent les plus grands de ce siècle , quelle est la mesure qui nous permet de porter un tel jugement ? Si
14 et ne rappelait aucune fin supérieure. Le mal du siècle fut d’abord le mal des riches qui n’avaient plus de foi. Et la révolu
15 us de foi. Et la révolution sociale fut le mal du siècle des pauvres. Tout cela se passait sur fond d’angoisse. La vraie grand
16 angoisse. La vraie grandeur des vrais génies d’un siècle aussi profondément malade, ce fut l’angoisse. De Kierkegaard à Nietzs
17 contre toutes ses caricatures. L’idéal positif du siècle était en vérité une caricature d’idéal, aussi ne trouva-t-il à s’inca
18 ée. Et dans ce sens, ils sont les vrais génies du siècle , dès lors qu’il s’agit de construire. Mais que valent ces mesures imp
7 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — XII. Leçon des dictatures
19 Vous avez reculé la question, de dix ans ou d’un siècle , je ne sais ; mais ce que je sais, c’est que tous nos pays se trouver
8 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — XIV. L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
20 lles et spirituelles qui ont déterminé depuis des siècles cet abaissement de niveau communautaire. Nous en avons défini quelque
21 us ignorer. Notons aussi que cet appel profond du siècle a commencé par se manifester dans les pays les plus atteints matériel
22 à où le cadre national existait depuis un ou deux siècles , ces religions ne sauraient combler l’attente réelle. Elles ne sont p
9 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
23 t de toute ma faiblesse peut-être), c’est que des siècles d’abandon charmant, derrière nous, aboutissent à une catastrophe dont
24 ns de marquer une volonté de confondre ce que des siècles de culture bourgeoise nous ont appris à distinguer et opposer : le ce
25 les mains. Les mains Quelles mains ? Notre siècle « à mains » ne serait-il pas assez maniaque comme cela ? Oui, tout à
26 istinguée de l’action. Voilà sa modestie, — et le siècle passé n’a pas manqué de qualifier cette vertu de scientifique. Soyons
27 nd plus et qui domine la morale et la pensée d’un siècle , dans ces réalités dont une sagesse terrible dit justement qu’elles c
28 erc invoquera cette objectivité qui jouit dans le siècle d’un si curieux prestige, nous saurons qu’il invoque un ensemble de l
29 le ne ferait que son devoir… Ainsi les maîtres du siècle dernier — et nous en subissons encore la coutume — ont réduit toute a
30 gine de cette complicité tacite qui lie depuis un siècle les clercs sans risque et les meneurs du jeu économique. C’est bien l
31 ans la politique et la critique des événements du siècle . Ils y déploient cependant une vulgarité que leur position rend frapp
32 me nouveau ? Prudence élémentaire, simplement, au siècle de la presse et de l’éloquence électorale. Si l’on se mettait à vivre
33 t qui comblait si doucement la débilité morale du siècle . Elle en figura tout ensemble le bon goût, la mesure, et la suprême a
10 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
34 qui demeure l’ouvrière efficace et méconnue d’un siècle collectif. Est-ce à dire qu’une telle pensée n’ait d’autre fin que de
35 isé le xixe siècle. Tous les autres débats de ce siècle perdent leur aiguillon si on les y compare. Ils se réduisent pour la
36 imposé par l’Empire ; le Moyen Âge, l’Église ; le siècle de Louis XIV, la raison d’État incarnée par le roi ; et nous voyons l
37 iracle, ce fut d’unir entre ses mains, durant des siècles , l’autorité spirituelle et le pouvoir organisé. Nous ne reverrons pas
38 ans la cité, secret que nous avait fait perdre un siècle de sociologies collectivistes ou individualistes. Enfin l’Occident en
39 aires », si l’on accepte l’héroïsme personnel. Un siècle bourgeois comme fut le xixe , n’osait imaginer de réalisations que so