1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
1 de sa poche ». Me voilà courant à l’autobus pour arrêter le courrier. L’autobus vient de partir. Il faut téléphoner au chef-li
2 t des rêves où l’on passe toutes les gares sans s’ arrêter , dans une course angoissante et agréablement diabolique, ce n’était p
3 mois que je n’ai plus de travail fixe. Quand je m’ arrêtais d’écrire, par fatigue, je ne me sentais pas la bonne conscience de l’
4 meur quand on a pour métier de penser ? Peut-on s’ arrêter de penser ? Ha ha ! Un intellectuel en chômage, ce serait en somme un
5 ion mes projets de réforme. Je sais bien ce qui m’ arrêterait dès les premiers pas. Ces hommes n’ont pas ou n’ont plus coutume de s
6 ée paysanne. — En revenant de la côte, je me suis arrêté au Moulin de la Purée, pour jouer avec les chatons qui pullulent dans
7 uestion du capitalisme en général et des moyens d’ arrêter ses méfaits. Bref, lorsque vous montez dans l’autocar, vous êtes rens
8 que je défends est vraie !… Il y aurait de quoi s’ arrêter de penser, si l’on pouvait. C’est pourquoi Descartes ne voyait rien n
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
9 i loin ? Cette sorte de mauvaise conscience qui m’ arrêtait depuis quinze jours… Reprenons cela. « Moins d’idées ! Méfions-nous d
10 ituelle, etc. Question. — Comment fait-on pour s’ arrêter de penser ? Je n’ai jamais trouvé de réponse franche à ce problème, m
11 vous dépose ici ? Où voulez-vous ? Tenez, on va s’ arrêter devant la pissotière, ha ! ha ! ha ! Ça me rappelle une bien bonne hi
12 and on écrit sans l’avoir jamais vu. Il n’est pas arrêté par nos tabous critiques. Il va tout droit à ce qui le concerne, et c
13 de la cause va sortir, lorsque le vieux gâteux l’ arrête sur le seuil. — Et alors, mon bon, c’est toi qu’on va mettre à la mai