1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
1 sont venus pour tuer le temps, au lieu d’aller au café . Cette inertie, dès qu’il ne s’agit plus d’argent. À moins que ce ne
2 23 décembre 1933 J’écris ceci sur une table de café . À travers la vitrine, je vois le vieux port de cette vieille ville,
3 des « discussions » qu’on peut entendre dans les cafés du port, au chef-lieu, mais qui correspond bien à ce que les pêcheurs
4 locales. D’abord il faut aller dans deux ou trois cafés pour obtenir un minimum de précisions concernant l’heure du prochain
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
5 entré comme ils achevaient de boire leur tasse de café au fond de la salle, dans un coin arrangé en cabinet de lecture. Jour
6 a place du village. En face ou à côté, il y a les cafés , les terrasses sous les platanes, et le dimanche matin, les hommes y
7 les femmes qu’on voit. Eux sont au travail, ou au café . — Pourquoi n’iriez-vous pas au café avec eux ? — C’est difficile ! M
8 avail, ou au café. — Pourquoi n’iriez-vous pas au café avec eux ? — C’est difficile ! Moi, ça ne me gênerait pas. Mais eux o
9 s une cuisine de paysans, dans un temple, dans un café , dans une salle d’Université… Cui bono ? À qui le bénéfice ? À moi d
10 er, celui qui vous entraîne dans sa chambre ou au café , celui-là peut vous révéler la vraie raison d’une communion entre deu
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Troisième partie. L’été parisien
11 es têtes aux mêmes heures à la terrasse des mêmes cafés . Chaque chose est à sa place dans l’espace et l’histoire, chaque nuan